A l’initiative de Stephan Martinez, restaurateur parisien, et créateur de la société Moulinot Compost et Biogaz, le Synhorcat s’attaque au dossier de la collecte des biodéchets en restauration commerciale. Un dossier chaud puisque la réglementation placera dès 2015  les restaurateurs, et les traiteurs qui produisent plus de 20  tonnes de déchets par an sous le couperet : considéré comme “gros producteur” de bio-déchets, ils devront faire la preuve qu’ils s’occupent de leur gestion (tri, collecte, valorisation). A défaut, ils encourront une amende et une peine de prison. En 2016, le seuil passera à 10 tonnes de déchets produits par an.

Le test officiel qui concernera 80 restaurants situés dans les 1er, 2e et 8e arrondissements de Paris débutera en mars prochain et durera 6 mois. La collecte sera réalisée par un camion GNV avec pesée embarquée. Mais dès janvier prochain, les premières collectes dédiées seront organisées auprès de 10 établissements engagés, à des fins d’organisation.  “Nous comptons récolter un gisement de 200 tonnes de déchets organiques” explique Stephan Martinez. Les déchets acheminés à Etampes seront revalorisés par méthanisation en biogaz ou digestat.

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Le site du ministère de l' l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt met en ligne une rubrique regroupant une quinzaine de plateformes de mise en relation des agriculteurs et des professionnels de de la restauration collective. Parmi elles : "Agrilocal" et  "Manger bio, ici et maintenant" dont www.restauration21.fr s'est déjà fait l'écho.

Panier local, un extranet commercial pour acheteurs et producteurs de bio en circuits courts

MBIM et Biocoop Restauration proposent aux collectivités une sélection-test de 12 produits

Agrilocal va faire école

D'ici à 2017, la restauration collective  consommera 40 % de produits de proximité.  Avec 3 milliards de repas servis chaque année, 73 000 restaurants et 17 milliards d'euros de chiffre d’affaires, la restauration collective représente aujourd'hui un enjeu alimentaire national.

Le choc de simplification pourrait bien s'accompagner d'un
choc de l'éco-conception. S'il est encore trop tôt pour avoir si la technologie
pionnière de titre de paiement numérique sur mobile développée par Resto Flash
sonne – déjà – le glas de la  carte de paiement challenger des titres restaurants en papier, les partis pris éco-responsables feront peut-être la
différence dans la "guerre" de la dématérialisation que se livrent ces
nouveaux intervenants.

Resto Flash a développé une technologie pionnière de titre de
paiement numérique sur mobile : un encaissement instantané par scan de QR code
entre le  smartphone du client et le "terminal" du restaurateur, soit un mobile recyclé placé dans un  boitier éco-conçu à partir de matériaux de
récupération.  

"Nous avons testé
un large panel de téléphones les plus courants l’année dernière pour identifier
ceux qui répondaient le mieux à nos besoins : rapidité d’autofocus, focale,
fiabilité….  Nous avons ensuite fait
appel à des sociétés spécialisées pour trouver les quantités nécessaires. A
chaque fois, les smartphones sont testés et reconfigurés par nos soins pour
devenir un terminal Resto Flash" explique Julien Le Bigot, en charge
de la conception technique chez Resto Flash.

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Dans un communiqué de presse, l'entreprise Davigel annonce qu'elle devient  la première en France à s’engager auprès de Sustainable Fisheries Partnership (SFP). Cette ONG aide les principaux intervenants du marché des produits de la mer à mettre en place des pratiques de pêche et d’élevage respectueuses des ressources naturelles et de l’environnement, afin de proposer une offre produits de façon responsable.

L'accord signé  porte sur l’évaluation complète des pratiques et de l’offre produits de la mer de Davigel et inclut la mise en place de projets d’amélioration des pêcheries et  élevages. Il se concrétisera, en janvier 2014, par la  création conjointe des premiers 'Projets d’Amélioration des Pêcheries ou Elevages"  dont  l’objectif est d’accompagner les  producteurs partenaires dans la mise en place de bonnes pratiques pour une pêche et une aquaculture responsables.

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Le congrès Eco-Experts (Spa Organisation) se déroulera le 3
décembre prochain à l'Usine Evénements (Saint-Denis). 6 secteurs de l'éco-consommation, dont la
restauration,  seront passés au crible.  

Animé par des experts spécialisé(e)s par
secteur, ce rendez-vous sera l'occasion de développer les problématiques
traitant des attentes des consommateurs, des réglementations, normes et labels,
des innovations des industriels et des stratégies des distributeurs.

Au programme :

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WDK Conseil organise le premier opus des dîners durables en
février 2014. Ce projet inédit responsable et durable met en oeuvre des chefs,
des associations et des marques auxquels les principes de l’éthique et de
l’écologie sont chers. Les dîners durables proposent une soirée conviviale et
festive portée par des valeurs fortes.

A l'instar de www.restauration21.fr, des
sponsors se sont déjà engagés : Castalie (eau filtrée), Malongo (café
équitable), SeaWeb (organisation internationale pour la pêche durable) et le
cabinet FTC.

La toute première édition accueillera des chefs convaincus comme
François Pasteau, Seafood Champion 2012, chef patron de L’Epi Dupin (Paris VIe),
le chef belge d’origine coréenne doublement étoilé San Degeimbre (restaurant
L’Air du Temps), Cybèle Idelot, chef américaine (La Table de Cybèle). Côté
sucré, Frédéric Dujarrier qui a séduit les lyonnais avec ses pâtisseries,
chocolats et biscuits avant d’annoncer que le tout est depuis toujours 100 %
bio.

Si vous souhaitez apporter votre contribution à cet
événement inédit, contactez : contact@wdk-conseil.com.

www.lesdinersdurables.com