19 articles publiés en février 2010

11/02/2010

Un « restaurant de produits médaillés » au Salon International de l’Agriculture 2010

CGAmedail-0 Organisé cette année par les Chambres d’agriculture, le Concours Général Agricole « produits et vins »  innove cette année avec l’installation d’un espace de 600 m² baptisé « Espace des Produits Médaillés», en partenariat avec le CGA et Comexposium, et situé hall 7-2, stand U 10 Porte de Versailles à Paris. Sur celui-ci, un « restaurant de produits médaillés » de 60 places sera ouvert du 27 février au 7 mars, de 11 heures 30 à 15 heures. Aux commandes : le chef Martial Enguehard, MOF, qui s’approvisionnera auprès des exposants présents dans les halls 7-1et 7-2. Le jambon sec supérieur Noir de Bigorre 18 mois (Médaille d’or 2009) des Salaisons Pyrénéennes, la tome de Rhuys, Jeune Montagne vieux (Médaille d’argent 2009) de la Ferme fromagère de Suscinio, l’hydromel sec (médaille d’or 2009) de la Miellerie des Clauses figureront parmi les produits à la carte. 25 euros par personne : entrée, plat, fromages, dessert, un verre ; 20 euros par personne : au choix entrée ou fromage, plat principal, dessert, un verre.

Depuis 2010, les  Chambres d’agriculture, mandatées par le CENECA et le Ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, pilotent en amont l’organisation Concours Général Agricole pour les produits et les vins : prélèvement et anonymisation des échantillons, présélection des vins, participation des jurés pour la finale à Paris.

11/02/2010

La feuille verte devient le nouveau logo pour les produits biologiques de l’UE

Logo bio UE Verte et étoilée, ainsi se présente la feuille stylisée, nouveau logo de l’Union européenne pour les produits biologiques. Ce logo, élu parmi trois propositions par les internautes dans le cadre d’un concours organisé par la Commission européenne, sera obligatoirement apposé, à partir du 1er juillet 2010, sur tous les produits biologiques préemballés élaborés dans les États membres de l’Union et répondant aux normes requises. Pour les produits importés, il sera facultatif. L’apposition, à côté du logo de l’UE, d’autres logos à caractère privé, régional ou national, sera autorisée.

09/02/2010

Bio : La problématique de l’approvisionnement

A Agecotel, à Nice (06), les intervenants se sont succédé lors de la conférence « Attentes en Alimentation Bio en Restauration Collective », le 2 février dernier. L’occasion d’illustrer, par le biais des interventions des participants, la problématique de l’adéquation entre l’offre et la demande.

La demande

Nicolas Bailleux, Directeur qualité et Développement durable de Sodexo

 « Nous nous sommes heurtés à un déficit de produits bio face à la demande des collectivités locales clientes. Nous nous sommes rendu compte qu’une très grande partie des fruits et des légumes était importée et que cela constituait une aberration environnementale. Nous souhaitons que les engagements de nos clients se traduisent en développement de surface agricole bio » déclarait-il en début d’intervention. Selon lui, il existe deux façons d’introduire le bio : l’événementiel et par ligne de produits. Dans ce cas, il s’agit, au sein d’une famille de produits, de mettre un produit systématiquement en bio, comme un laitage ou un fruit afin de donner lisibilité aux producteurs.

« Les producteurs bio n’ont pas besoin de nous, ils travaillent en remise directe. Pour les inciter à travailler avec nous, il faut que nous leur proposions des contrats et que de cette façon nous allions chercher les producteurs qui hésitent » a-t-il ajouté. Deux axes de travail complémentaires se profilent pour les opérateurs de restauration collective : une approche locale (fruits et légumes frais). A  Brest, par exemple,  les écoliers ont depuis 2007 carottes, salades, pommes de terre, pain et yaourts bio locaux. Et enfin, le développement de filière nationale sur des produits phares,  yaourts et pâtes par exemple. Sodexho s’approvisionne en pâtes bio chez  Alpina Savoie tandis qu’un éleveur de poulets bio vendéens lui vend toute sa production. Et Nicolas Bailleux de conclure : « La clé du succès réside dans la connaissance de  son périmètre. Il faut rester dans son rôle et être capable de s’engager ».

L’offre en région

Muriel Aubert, Société Ambres :

Créée en octobre 2006 et située à Mejannes les Ales (30), Ambre (Approvisionnement et menu bio pour la restauration) propose environ 1500 références à la restauration commerciale et collective. Elle dispose d’une plate-forme pour les produits frais, secs, surgelés et ultra frais. « Nous devons gérer des contraintes temporelles et qualitatives très fortes. Les menus évoluent tous les mois ou deux  mois et ils sont grammés en fonction des saisons et du coût matière » a expliqué Muriel Aubert. Ambres assure le  stockage, le suivi de commande, l’expédition et la livraison des établissements. Ses clients sont de taille diverse et servent de  20 repas à 27 000 repas par jour. L’entreprise accompagne également les transformateurs.

Jean Féderzoni, NaturDis

Grossiste d’Azur Restauration (Sogérès Côte d’Azur).

Agriculteur depuis 1959 au plan de Grasse, en bio depuis 1970, Jean Féderzoni est également grossiste en produits bio. « Je me suis empoisonné avec des pesticides », explique-t-il simplement. Installé à Grasse (06), il est référencé par de grands groupes de restauration collective et travaille notamment avec Azur Restauration (Sogérès Côte d’Azur). Créée en 1984, Naturdis emploie 40 salariés dont 10 dédiés à la collectivité. Elle est dotée d’un entrepôt à tri température. Pour assurer son approvisionnement, elle a signé des accords de partenariat avec des producteurs et des groupements de producteurs (Agribio 06 et 83, à Nantes, Nîmes et dans le Sud Ouest de la France). Une plate-forme a été créée pour la région Paris Nord-Lyon.

 

08/02/2010

Passer en bio en restauration collective, combien ça coûte ?

Le coût de l’adoption de produits bio en restauration collective était l’un des points abordé lors de la conférence intitulée « Les Attentes en Alimentation Bio en Restauration Collective » dans le cadre du salon Agecotel qui s’est déroulé à Nice du 31 janvier au 3 février derniers. Restauration21 reprend les témoignages des principaux intervenants :

Josette Hart, première adjointe de la Ville de Millau (12) :

 « Passer en bio ne coûte pas si cher que cela. Le surcoût est de l’ordre de 4%. A Millau, les personnels de cuisine ont été formés en partenariat avec Slow Food. La ville va participer au réseau Green Cantine. Elle accueillera le premier institut HQA de Slow Food dont elle a signé la charte en décembre 2009. En juillet 2010, nous organiserons le Festival Manger Autrement ».

Gérald Lombardo, maire du Rouret (06):

« La cantine scolaire du Rouret est une fierté, un bonheur. Le Rouret est la  première commune dont la restauration [collective en délégation de service public, ndlr] est labellisée Ecocert. Nous nous sommes adossés à un grossiste spécialisé [NaturDis, ndlr]. Il est anormal de tirer le prix des repas toujours vers le bas. La mairie prend en charge le surcoût, c’est-à-dire que le prix d’un repas pour la commune est de 5,5 euros dont 3,25 euros sont payés par les parents.  Au menu, nous avons de la viande blanche, rouge, du poisson et un repas végétarien par semaine. Nous avons élaboré un cahier des charges très puissant qui a servi d’exemple à de nombreuses villes ».

Jean Montagard, chef en cuisine bio végétarienne :

« Le menu végétarien permet de compenser le surcoût des viandes et poissons bio ».

08/02/2010

«Le cochonnet du Larzac», une viande bio pour restaurateurs exigeants

Eleveurs Sur leur domaine baptisé «Terres libres», Nicolas Brahic et Eric Simon  élèvent  des  « cochonnets  de lait plein air en agriculture biologique » à Saint-Maurice Navacelles (34). Leur souhait : proposer une viande de qualité savoureuse, et respecter l’animal dans son environnement naturel. La commercialisation des bêtes a débuté en 2008 avec un joli coup d’essai : le premier cochonnet bio est vendu au restaurant Louis XV d’Alain Ducasse à Monaco. Un an plus tard, le nom « Cochonnets du Larzac » est adopté.

Sevré à 7 semaines, le Cochonnet du Larzac pèse entre 12 et 20 kilos de carcasse, au dessus de la moyenne générale. Il est peu gras, sa peau est croustillante, et sa viande rosée et tendre. Elevé dans de grands espaces, près de 80 hectares, il  a bénéficié de tous les bienfaits du lait de sa mère et est nourri aux céréales 100% biologiques (maïs, blé. orge, féverole, tourteau de soja) complétant ainsi son alimentation de base d’herbes, de racines et de vers de terre. Aujourd’hui, Eric Simon et Nicolas Brahic produisent 20 cochons de lait par semaine, tous âgés de 7 à 10 semaines.

Sur les conseils du boucher Yves-Marie Le Bourdonnec  (Asnières), des chefs parisiens l’ont  déjà mis à leur carte :   Eric Briffart au Georges V, William Ledeuil à Ze Kitchen Galerie par William Ledeuil, Stéphane Jégo  à l’Ami Jean.

« Dans cette catégorie de produits où l’on ne trouve que du cochon de lait en général de peu de qualité, le Cochonnet du Larzac se distingue », explique Yves-Marie Le Bourdonnec. Son conseil : l’acheter en entier ce qui suppose de savoir le travailler en entier. Les destinations sont les suivantes :

·    Les épaules à faire confire à basse température.

·    Le gigot cuit à l’os comme un jambon d’York.

·    Les selles : garder la peau pour les faire dorer dans une sauteuse.

·    La pluma (échine) : à la sauteuse (le top selon Yves-Marie Le Bourdonnec)

Yves-Marie Le Bourdonnec ©Photo Martine Murat Le Cochonnet du Larzac est le 1er produit bio qu’Yves- Marie travaille dans sa boucherie. Contact : 01 47 93 86 37, yves-marie.le-bourdonnec@wanadoo.fr

©Photo Martine Murat

07/02/2010

Amélie Langlais et Camille Chabal placent le bio sur le haut du podium de la Main d’or à Agecotel

Plat Amélie Langlais Plat Camille Chabal   
 Ce sont toutes les deux des cuisinières, l’une seconde Laurence Salomon au restaurant Nature et Saveurs à Annecy (74), l’autre est élève en BTS à l’école hôtelière d’Avignon (84). Amélie Langlais et Camille Chabal ont remporté la première édition de la Main d’or, le 3 février à Agecotel à Nice (06). Une première, ce concours étant uniquement ouvert au genre féminin, réalisé avec des produits bio et jugé par un jury composé de chefs cuisinières et de journalistes. Outre une place en haut du podium dans les catégories professionnelles et élèves,  les deux lauréates partagent le goût de la créativité, l’enjeu étant d’élaborer une recette de concours, à base de bar,  avec son « volet artistique ».

Dans la catégorie cuisinières confirmées,  Priscilla Texier de La Table dePimprenelle à Valbonne (06) et Simone Imbert du restauran L’Alizé à La Farlède (83) se classent respectivement seconde et troisième. Tout comme Marine Lopez du lycée métiers de l’hôtellerie à Toulouse (31) et de Maeva Lezaud du lycée Jules Fery à Montpellier (34), dans la catégorie élèves cuisinières.

©Photo Frédéric Santos

Main d'or-Agécotel Podium

Le concours était placé sous la Présidence d'honneur de Léa LINSTER, élue "Chef de l'année 2009" par le Gault-Millau Belux. La Présidente du Jury était Nicole Rubi (La Petite Maison à Nice).Les chefs membres du jury étaient Reine Samut (Auberge de la Fenière à Lourmarin), Josy Jo (restaurant Josy Jo à Cagnes-sur-mer), Annie Claire Lamand ( La Bastide gourmande à La Colle sur Loup), Hermance Carro (Le relais à Seillans), Fabienne Pradier (La Régate  à Cagnes-sur mer) et Brigitte Autier (chef consultante Terroir@venir).

Les journalistes de Restauration21, Cuisine TV, Direct 8 « à vos fourchettes », Le Chef/Grande cuisine, Télé star/Tele poche/Maison française, Marie Claire/agenda Fig Mag, complétaient le jury.

07/02/2010

Simplifiez-vous le DD selon la CGPME

La Commission Environnement et Développement durable de la CGPME publie une fiche pratique sur l’introduction d’une démarche responsable et respectueuse de l’environnement dans les petites et moyennes entreprises. « Protéger l’environnement, veiller à la qualité des relations humaines et du dialogue social tout en améliorant ses performances : le développement durable s’intègre inévitablement dans le quotidien des entreprises. Vous adoptez surement des règles de développement durable sans le savoir. Cette fiche va vous permettre d’avoir une vision d’ensemble et de mesurer l’implication de votre entreprise dans cette démarche » précisent les auteurs en introduction. Les thèmes abordés sont :

La maîtrise des  coûts :

Le traitement des déchets

La formation des salariés :

Le recrutement diversifié

La santé et la sécurité au travail et la gestion des risques

Les achats responsables et durables

Extrait :

« Processus d’intégration du développement durable dans les PME :

Pour introduire le développement durable dans vos structures, vous pouvez mettre en place un plan d’actions par étape pour évaluer et améliorer votre niveau d’engagement. Le système d’évaluation porte sur 4 axes : stratégie, management, résultats et performance. Il s’agit à partir d’un questionnaire d’établir un diagnostic et d’élaborer un bilan d’accompagnement pour intégrer progressivement la démarche développement durable dans votre entreprise ».

Téléchargement Simpliez-vous-le-developpement-durable CGPME

04/02/2010

Le DD en restauration selon Restauration21 sur Dailymotion

 

http://www.dailymotion.com/video/xc3bw8_lydie-anastassion-restauration21_news

via www.typepad.com

La première prestation publique de Restauration21 a eu lieu lors du lancement des Vrais états généraux de la restauration. Une très belle occasion pour le blog de poser les premiers questionnements d'une réflexion citoyenne et professionnelle. A suivre.

01/02/2010

La Mie Câline investit 5,3M€ dans une plate-forme de distribution économe

LMC_si�geDepuis janvier 2010, l’enseigne La Mie Câline centralise la totalité de l’approvisionnement de ses magasins  sur une nouvelle plate-forme de distribution situé à Saint-Jean de Monts (85). 5,3 M€ ont été investis dans ce nouvel outil permettant à l’enseigne (qui en 2008 créait un groupe de travail Développement durable)  de progresser dans sa démarche de préservation de l’environnement.

La gestion de l’eau : 4 600 m3 d’eau économisés sur un an (consommation annuelle de 30 foyers)
– Système de récupération des eaux de pluie pour le nettoyage des camions et les sanitaires de la plateforme.
– Récupération de l’eau de refroidissement des condenseurs.
– Economiseurs d’eau sur les sanitaires.

Les économies d’énergie : 1 400 000 Kw/h par an (consommation annuelle de 150 foyers)
– Mise en place de membranes solaires sur la toiture (production 40 000 Kw/h par an).
– Implantation d’une toiture végétalisée pour réguler la température ambiante des bureaux (réduction de l’usage de la climatisation et du chauffage).
– Installation d’une pompe à chaleur.
– Récupération d’énergie des gaz de réfrigération pour produire de l’eau chaude sanitaire et chauffer les bureaux.
– Mise en place d’un chauffe-eau solaire pour la production d’eau chaude du laboratoire R&D et le préchauffage de l’eau utilisée pour les process de production.
– Réorganisation et optimisation du système d’éclairage.
– Extension du réseau Gestion Technique Centralisée pour maîtriser les consommations énergétiques des sites.

 La gestion des déchets :
– Recyclage des déchets (bennes sélectives – pesage, mesurage et compactage des volumes – mise sur rétention des liquides – revalorisation des déchets) et réduction du volume de déchets en amont.
– Construction d’une station d'épuration écologique avec lits de roseaux pour le traitement des boues.

Un nettoyage plus écologique :
– Construction d’une station de lavage de camions avec utilisation d'eau de pluie et chauffage d'eau par un système de panneaux solaires.
– Adoption d’un système de vapeur sèche pour le nettoyage des lignes et des sols pour limiter l'utilisation de détergents.
– Utilisation de produits de nettoyage à base d'enzymes, plus respectueux de l'environnement.

En mars 2009, La Mie Câline a rejoint  le Club Génération Responsable.

 

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