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16/03/2017

Hôtellerie : Coup d’envoi de l’affichage environnemental au Salon mondial du tourisme

Screenshot1-winggy@2x - Copie2017, année du tourisme durable. Année également du déploiement de l'affichage environnemental en hôtellerie. Le coup d'envoi a été donné le 16 mars, par l'Ademe et les syndicats patronaux hôteliers, dans le cadre du Salon mondial du Tourisme. Cent hôtels, indépendants et chainés, sont concernés dans un premier temps, sur la base du volontariat.

 

Pour lutter contre le greenwashing, la loi sur la transition énergétique et la croissance verte stipule que les acteurs qui communiquent sur un quelconque aspect environnemental de leurs  produits (allégation environnementale) doivent mettre à  la disposition des consommateurs l’ensemble de « leurs principales caractéristiques environnementales ». Les hôteliers qui souhaitent communiquer sur leur démarche environnementale disposent désormais d'une étiquette qui indique à leurs clients l'impact d'une nuitée sur l'environnement au travers de 4 indicateurs : impact sur le climat, la consommation d'eau, la consommation de produits non renouvelables et la part des produits bio et éco-labellisés contenus dans la prestation. Tous ces impacts sont exprimés en une note allant de A (très bien) à E.

 

 

L'affichage environnemental a été expérimenté depuis 2011 auprès de 150 établissements sous la houlette du Ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer. Ceux qui ont engagé des démarches pour réduire leur empreinte environnementale enregistrent des gains environnementaux à hauteur de 30 % en moyenne (émissions de gaz à effet de serre, consommation d’énergie, d’eau, déchets) pouvant s’accompagner d'un gain financier 0,5 € à 2 € par nuitée.

 

« Ce qui m'a plu, c'est la possibilité de faire des économies» reconnait Philippe Pain, propriétaire de l'hôtel 2 étoiles Royal à Versailles (78). Ce jeudi, il a reçu son étiquette, comme trois autres établissements pionniers : l'hôtel Amiral à Nantes (44), Le Normandy à Deauville (14) et le Westminter au Touquet (62), deux établissements du groupe Barrière. A ce jour, ils sont quatorze à s'être portés volontaires. Ils seront suivis par Betterfly Tourism pendant 3 ans, leur étiquette sera mise à jour et leurs progrès mesurés par le logiciel Winggy. A partir de la description des achats, des équipements consommateurs d’énergie et d’eau, l'outil livre une analyse globale et détaillée des dépenses annuelles de fonctionnement de l'établissement. Les données collectées sont traduites en impact carbone, en consommation d’eau, d’énergie, de ressources. Ce qui permet de dessiner l'empreinte environnementale de l'hôtel et de définir des actions correctives afin de l'améliorer.

 

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