27/01/2013
Gérer les déchets en restauration avec le FCSI
VU ET ENTENDU AU SIRHA – Comment décider de la méthode de traitement à adopter ? Comment mesurer ? Comment trier ? Comment repérer les dépenses inutiles ? Comment évaluer l’impact des décisions prises. Livré hier sur le Sirha, le livre intitulé "Gestion des déchets en restauration" écrit par le FCSI (Foodservice Consultants Society International) devrait faire référence sur le sujet. Son atout : être le premier ouvrage sur le sujet alors que la mise en place d’une filière dédiée en est encore à ses balbutiements et que le contexte réglementaire se précise
(Lire : "Biodéchets : les seuils de production par repas ou ticket et par type de restauration sont connus"
et "Tri et collecte des biodéchets : le décret est paru".
"Les seules informations dont disposent les professionnels sur les bio-déchets sont les décrets officiels et le tonnage des déchets, ce qui ne parle à personne" souligne Olivier Robin, président de Meiko France et qui est l’un des auteurs du guide. A la différence des emballages en carton, du verre, du papier (qui sont également au sommaire de livre), les biodéchets posent le problème de l’hygiène au niveau du tri, de la collecte (dans le cas d’un service de restauration multi sites) et de leur stockage. Et si la restauration collective est concernée, la restauration commerciale n’est pas en reste. Avec 200 couverts par jour, une brasserie passera le seuil des 10 t de déchets produits par an en 2016. D’où l’urgence de penser à s’organiser. Et à prendre conscience qu’un biodéchet bien traité et donc valorisé peut être source de gain.
Deux options se présentent aux professionnels de la restauration : gérer eux-mêmes leur biodéchets et leur valorisation ou faire appel à un prestataire spécialisé lequel endossera la responsabilité de leur collecte et de leur valorisation par compostage ou méthanisation. Et qui leur donnera un certificat de valorisation. Pour le président de Meiko France, c’est évidemment la solution à privilégier (lire "Une laverie modèle qui intègre la collecte des déchets organiques et leur valorisation".
"Il faut que les professionnels aient en tête que tout ce qui est valorisable échappe à la TGAP [taxe générale sur une activité polluante, NDLR]) ce qui représente une économie pour un établissement. De même, que les machines et système automatisés permettent de gagner du temps, de réduire la pénibilité du travail et sont amorties sur 2 ans", assure Olivier Robin.
Le guide La Gestion des déchets en restauration » est disponible sur le site de la FCSI et sur www.gestion-des-dechets-restauration.fr
Renseignements : fcsifrance@fcsi.org
Légende photo :
Olivier Robin, le président de Meiko France, et Alain Quidort, PDG de Quidort, fiers de présenter le dernier opus du FCSI. Photo©Restauration21
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