221 articles publiés dans la catégorie "Bio"

28/11/2011

6 à 8 restaurants collectifs sur 10 pourraient proposer des produits bio en 2012

Selon les chiffres présentés par l’Agence Bio lors du Congrès des maires de France, les perspectives d’évolution des produits bio en restauration collective sont importantes. 35 % des restaurateurs non acheteurs de produits bio actuellement déclareraient avoir l’intention d’introduire des produits bio dans leurs menus d’ici à 2012. Ils achèteraient en priorité des produits frais (fruits, légumes, produits laitiers, volaille, pain) et des surgelés (légumes, volaille, pain). Ce qui permet à l’Agence Bio d’avancer que « les produits bio  pourraient ainsi être présents dans 6 à 8 restaurants collectifs en 2012 ». La restauration du secteur privé et celle du secteur santé-social , seraient également intéressées.

03/11/2011

Des bioburgers tout simplement

Photos©Restauration21Créée par Louis Frack et Anthony Darré, deux étudiants fraichement émoulus de leur école de commerce,  l’enseigne parisienne Bioburger (passage de Choiseul, Paris IIe) est la première à s’engouffrer sur cet étroit marché et non encore exploré du restaurant de viande bio.

 

Pour préserver leur avantage concurrentiel, les deux concepteurs préfèrent rester discrets sur le nom de leur fournisseur de steaks hachés bio, au bœuf, poulet et tofu.  Tout juste, concèdent-ils qu’ils proviennent d’un grossiste spécialiste des produits bio situé à Rungis. Dès la devanture, le concept annonce la couleur  en affichant bien haut le logo AB garantissant une offre 100 % bio. « Nous avons contacté l’Agence bio qui nous a expliqué ce que nous étions en droit de mentionner » explique Louis Frack. Lui et son associé passent derrière les fourneaux tous les midis.

 

Ouvert  début juillet, le fast food a trouvé son rythme depuis la rentrée : quelques 90 clients par jour pour un ticket moyen de 10 euros. Proposés soit en formules à partir de 10 euros, soit à la pièce à 7 euros, les burgers  représentent 95 % des commandes. Les steaks sont placés dans des buns de pain frais livrés chaque matin par une boulangerie voisine 100 % bio. Toutes les préparations sont faites sur place que ce soit les frites, les salades et les gâteaux.

Louis Frack et Anthony Darré tablent sur un chiffre d’affaire de 220 000 euros pour leur premier exercice, pour un investissement 200 000 euros.

 

 

Photos©Restauration21 (2)

 

Louis Frack et Damien Leclerc qui aide au service lors du rush du déjeuner.

contact@bioburger.info

www.bioburger.info

Photos©Restauration21

10/10/2011

Un site de mutualisation des bonnes pratiques en restauration collective bio

Restauration_bio Les acteurs de la restauration collective bio ont un site : www.restaurationbio.org . Annoncé par l’Agence Bio, cet outil  a pour vocation de répondre aux attentes des élus et agents en demande d’informations et d’échanges sur les expériences réussies  menées localement. Le plus : le site est nourri directement par les acteurs de la restauration collective bio qui y mettent en ligne leurs actions. Chaque contributeur renseigne une fiche en indiquant la part de produits bio mis en œuvre sur leurs sites, l’origine géographique de leurs achats,  leurs fournisseurs, les produits les plus appréciés par les convives… le mode de gestion, Tout porteur de projet peut ainsi accéder à une fiche d’expériences correspondant le plus possible à ses caractéristiques propres.

 

03/10/2011

Halte Nature crée Biotiful Lunch, un concept de restau-café

Logobiotiful-fo Après sa marque traiteur Papilles Bio, la famille Casamia (créatrice de Halte Nature) ajoute une corde à son arc avec un concept de restaurant-café libre-service, baptisé Biotiful Lunch. Placée sous la houlette de Nicolas, le benjamin, la première unité ouvrira le 7 octobre dans le magasin Natureo à Orgeval (78). Le restaurant – certifié bio par Ecocert en octobre – dispose de 150 m2 divisés en plusieurs espaces : les vitrines en libre-service, une cuisine d’envoi ouverte avec deux postes grill, une salle de 50 places, une table d’hôte de 10 places, un comptoir bar avec mange debout. Le tout en dans un décor noir et blanc, éloigné des codes couleurs habituels de l’univers du bio.

 

Situé à Domont (95), le laboratoire de production Halte Nature approvisionnera le restaurant : gratinés, plats cuisinés, salades, desserts. Des recettes ont été spécialement créées : blanquette de veau, moussaka, Parmentier, lasagnes fraîches,  moules marinières. Les deux postes de grilladin permettent d’ouvrir la carte à une proposition de viande bio - entrecôte, pavé de rumsteak, et steak – grillée à la demande. Deux nouveaux fournisseursde viande bio ont été référencés : l’Earl du Chemin Neuf à Chaussy (95) et  Monfort Viandes au  Faouet (56). Autres particularités de l’offre : un bio burger, des frites (Lutosa), des desserts de restaurant. Halte Nature s’est équipé d’une machine Pastry Box pour pouvoir réaliser des glaces et des sorbets.

 

Dans cette aventure, les  concepteurs ont investi 200 000 euros. « C’est un restaurant duplicable, qui peut s’intégrer à un magasin mais peut aussi convenir à d’autres environnements », précise Frédéric Casamia , le frères aîné, qui situe le ticket moyen du restaurant à 15 euros.

26/09/2011

Bientôt un cahier des charges pour le bio en restauration commerciale

Photo©Restauration21 (4) Validé le 9 juin dernier par le Comité national de l’agriculture biologique de l’INAO (Institut National des Appellations d’Origine), le projet de cahier des charges du bio en restauration commerciale comprend 3 niveaux d’engagement en termes d’offre de restauration bio ainsi qu’un dispositif de contrôle correspondant à chacun de ces 3 niveaux et au type de restaurant (indépendant ou chaîne). Des lignes directrices en matière de communication – utilisation du logo officiel français de l’agriculture biologique ou des termes bio/biologique – sont également définies.

 

Selon  Cécile Lepers, déléguée générale du Synabio, le décret d’homologation pourrait être  publié au Journal Officiel à la fin de cette année et comprendre une période d’un an d’apprentissage par les opérateurs sur le marché.

 

Le premier niveau, pour  un restaurateur, consiste à introduire un ou plusieurs ingrédients bio parmi les différents produits proposés à la carte. Le professionnel  doit veiller à ne pas présenter un aliment issu à la fois d’une production conventionnelle et d’une production biologique si aucune distinction ne peut être établie entre les deux produits.

 

(suite…)

02/09/2011

Un atlas de la restauration bio

Restaubio

La FNAB, Fédération Nationale de l'Agriculture Biologique, Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du Territoire (MAAPRAT) et avec l’Agence Bio,  lance un atlas de la restauration bio. Son objectif est de faciliter les démarches pour manger bio local en restauration collective, en permettant à tout porteur de projet d'accéder à une fiche d'expérience correspondant le plus possible à ses caractéristiques propres. Ce projet vise à refléter la diversité des projets mis en œuvre sur les territoires. Cette base peut être enrichie directement par les internautes.

www.restaurationbio.org  

12/07/2011

Coup d’envoi de « Manger bio et local en entreprise » en Rhône-Alpes

Corabio et FL Conseil ont lancé l’opération « Manger bio et local en entreprise » mercredi 29 juin dans les nouveaux locaux de la Région Rhône-Alpes à la Confluence. Le projet consiste à accompagner 5 restaurants d’entreprise dans l’introduction de produits biologiques locaux avec un objectif de 20 % de ces produits en 3 ans : le CEA Grenoble et Eurest, Casino St Etienne et R2C, l'Hôpital Leon Bérard et SHBC, France Telecom-Orange et Sodexo et IFP Energies Nouvelles et Elior Restauration. Selon Corabio qui est la  Coordination Rhône-Alpes de l’Agriculture Biologique, « la clé de réussite [du bio en restauration collective, ndlr] repose sur une introduction progressive et régulière de produits bio disponibles localement ». En 2011, 46 % des restaurants collectifs proposent des produits bio ne serait-ce que de temps en temps.

Les premiers audits menés par FL Conseil et Corabio ont démarré cette semaine dans les cinq restaurants d’entreprises. Grâce à ce programme, 5 000 familles pourront être sensibilisées à l’intérêt de manger des produits issus de l'agriculture  bio locale. Ce qui multiplierait   les  débouchés pour les plateformes de producteurs et  l’ensemble des fournisseurs en bio de la restauration collective régionale.

(suite…)

09/06/2011

Pepsico : Un bag in box de 3 litres de jus de pommes bio en DA pour Tropicana

Photo©Restauration21 (2) Pour sa première proposition de jus de fruits bio en distribution automatique sur le marché des CHR, Pepsico a choisi la pomme bio (origine : Europe). La marque Tropicana s’est étoffée d’un bag in box de 3 litres de jus de pommes bio vendu aux professionnels avec la machine DA dédiée 2 X 3 litres (2 recettes disponibles par machine). « Nous apportons une nouvelle proposition aux établissements hôteliers qui veulent ajouter une référence  100 % pur jus  bio sur leur buffet de petit déjeuner », explique Guillaume Darsy, directeur commercial chez Pepsico. Outre l’hôtellerie, cette nouvelle offre est déployée dans les boulangeries ayant une offre snacking ainsi que dans les bars. « Avec ce type de contenants en carton recyclables doublées d’une poche PET à l’intérieur, le professionnel  économise la gestion de 15 bouteilles de 25 cl », ajoute Guillaume Darsy. Malgré un surcoût de 30% par rapport à son équivalent non bio, le jus de pommes bio pourrait également trouver des débouchés en restauration collective. « Pour l’instant, on regarde si le produit fonctionne. Il n’est pas exclu ensuite de construire une vraie filière d’approvisionnement en pommes bio si la  demande s’avère soutenue », précise Jean-Raphael Hêtier, directeur Développement durable du groupe.

 

 

Photo©Restauration21 (3) La machine propose deux types de jus.

Photos©Restauration21

09/05/2011

Alliance Pornic mise sur le “presque tout” bio

A l’Alliance Thalassothérapie de Pornic (Alliance Hospitality), le bio grignote du terrain surement et rapidement. C’est l’option prise par la directrice de l’établissement Marie-Noëlle Veillet-Berry, en  poste depuis 3 ans, secondée dans son projet par le chef Gilles Defives, son second Jean-François Flochel, Sylvie Tanguy, médecin à la thalasso et en charge du Développement durable sur le centre et plus largement par toutes les équipes. Depuis les soins bien-être prodigués aux curistes – tous les ans, une cure « traditionnelle » passe en bio –, le petit déjeuner décliné en buffet classique et buffet bio,  à l’offre séminaire incluant pause et déjeuner bio à partir de juin, l’ensemble de l’offre fait l’objet d’une réflexion. « C’est un élément de fidélisation de nos clients, explique Marie-Noëlle Veillet-Berry, certains d’entre eux ont compris qu’une recette à base produits bio pouvait gourmande et ils reviennent entre autre pour cela ». « Dans endroit comme celui-ci, la qualité de l’aliment que nous servons est essentielle, le repas étant un prolongement de la cure », complète  Jean-François Flochel, le chef de la Terrasse, l’un des deux restaurants du resort.

La Terrasse, à côté du spa,  propose  une carte 100 % bio sous 2 angles : saladerie et restauration complète. Une proposition de nourriture ayurvédique (où l’équilibre alimentaire est assuré par les 6 saveurs) a été également mise en œuvre. Jean-François Flochel, avec concours d’une diététicienne et d’une brigade dédiée de 3 personnes,  réalise une cuisine « bio-détox »  et place dans les assiettes 90 % de végétal. Au déjeuner, le menu (entrée, plat, dessert) est composé  de céréales, de légumes, de fruits et de laitage, accompagné d’une extraction de (choux fleur, pomme, gingembre, par exemple). Le soir, les protéines sont apportées par le poisson ou de la viande (veau, volaille, canard). Sa technique : réaliser une cuisson douce des aliments, inférieure à 110°C. La Source, le restaurant phare du centre avec ses 120 couverts, propose également des plats bio (une entrée, un plat, un dessert) à chaque service.

Les deux cartes d'ici à 2 ans

Epaulés par le service des achats, Jean-François Flochel et Gilles Defives, le chef exécutif, jouent  sur le volume  des achats de La Terrasse et de la Source (l’offre bio représentant  40% de l’offre culinaire) pour tirer les prix vers le bas et parvenir à gommer sur l’addition payée par le client tout surcoût engendré par l’utilisation d’ingrédients biologiques. A la Terrasse le ticket moyen se situe à 26,30 euros. Au  niveau global, les deux restaurants servent entre 175 couverts par jour dont environ 35 à la Terrasse.  Un nouveau challenge se profile pour les cuisiniers : passer en bio la totalité de la carte de la Source d’ici à deux ans. Les contraintes sont importantes : conserver au moins 90 % d’approvisionnement bio français, utiliser des produits frais et maintenir des prix abordables. « Pas question de réduire le nombre de propositions à la carte » insiste Gilles Defives. Pour les deux restaurants, il a référencé  des fournisseurs situés dans un rayon de 50 km environ, et il travaille avec le MIN de Nantes, Bonneterre, Provinces bio.  

Jean-François Jean-François Flochel, le chef de la Terrasse.

Gilles Defives Gilles Defives, le chef exécutif de l'établissement.

 

UNE DEMARCHE GLOBALE - Dans  la cuisine dont la rénovation a représenté un investissement de 400 000 euros, il y a un an et demi, les appareils sont homologués Energy Start, limitant la surconsommation liée au chaud et froid et à la ventilation des cuisines. La gamme « plonge » de la ligne Energy Green Clean d’Electrolux a permis de réduire la consommation d’eau et d’énergie de 25% dans les cuisines. En matière d’entretien des locaux, les équipes d’Alliance Pornic priorisent l’usage unique de l’eau chaude, pour laver les vitres par exemple. Des régulateurs de débit ont été posés au niveau des robinets, des douches, et des chasse-d’eau et des « stop-douches » à  la sortie des piscines. Les ampoules classiques sont remplacées par des ampoules à basse consommation d’énergie. Le degré d’engagement des fournisseurs et des sous-traitants constitue un critère sélection, sur la limitation des emballages par exemple. En 2007, Alliance Pornic a été le premier centre de thalassothérapie en France à se lancer dans la démarche de développement durable en se soumettant à l’évaluation AFAQ 1000 NR.

14/02/2011

Un restaurant bio dans la nouvelle Biocoop d’Épône (78)

Pour son nouveau et second magasin en pays Mantois, Biocoop, leader français de la distribution alimentaire biologique (320 magasins), a fait appel aux architectes Wazé et associés et au cabinet d'ingénierie Inddigo (entreprise de conseil et d’ingénierie en développement durable) pour la conception de ce bâtiment de 1 700 m² abritant le magasin, un restaurant et une boulangerie bio, une librairie indépendante et des bureaux climatiques. Le nouvel ensemble qui a nécessité un investissement de 2,32 KЄ HT (hors terrain, honoraire et taxe) devrait ouvrir fin février-début mars. Deux axes forts ont été privilégiés : les dispositifs écologiques et les économies d’énergie. La consommation d’eau chaude sanitaire du restaurant a été identifiée comme l’un des postes clés sur lequel agir. Pour la limiter,  le préchauffage de l’eau chaude du restaurant se fera par la récupération d’énergie sur les installations de production de froid du magasin. Doté une cuisine de 90 m2, d’une salle de restaurant de 150 m2 de 86 places assise, celui-ci sera fonctionnera en self-service. L’offre bio sera construite autour de deux axes : un menu végétarien vendu  12,50 €, environ et  un menu carné vendu autour de  13,50€ (entrée, plat, dessert). Le chef, Percival Archen, proposera une cuisine de saison proposée sous la forme d’un  buffet d’une dizaine d’entrées, de deux plats chauds au choix et d’un grand choix de desserts. 60 clients par jour sont attendus pour la première année, l’objectif pour le restaurant étant de réaliser un chiffre d’affaires de 250 KЄ. Des poubelles de tri seront mises en place pour les déchets, y compris les déchets organiques, lesquels pourraient être mis en composts sur le terrain du magasin.

Biocoop a déjà ouvert des restaurants dans ses magasins, notamment à Rennes (35), Lorient (56), Poitiers (86), Toulouse (31) et mène diverses expériences dans le domaine du snacking, notamment dans son unité de Chambéry (73).

 

Biocoop Epone Photo©Cabinet Wazé & Associés Le restaurant bio est en adéquation avec le bâtiment écologique  qui l’abrite. Les deux s’inscrivent dans une démarche responsable d’ensemble. Cette Biocoop est l’un des tous premiers bâtiments basse consommation (BBC) à usage commercial d’Ile-de-France. (Crédit photo : Cabinet Wazé & Associés)

 

Les caractéristiques techniques du bâtiment :

  • Toit de panneaux solaires et de végétaux : Le tiers de la surface totale de la toiture, soit 420 m2, accueille des panneaux photovoltaïques. Ces panneaux permettent la production d’environ 58 700 kWh soit l’équivalent de la consommation annuelle moyenne de 15 ménages.
  • Un autre tiers du toit a été végétalisé par JADE, entreprise dirigée par Philippe Peiger, paysagiste et pépiniériste. Le toit végétal contribue à améliorer l’isolation thermique du bâtiment et le confort d’été.
  • Performance de l’isolation des murs : Avec une résistance thermique de 6 m².°C/W cm en façade et 10 m².°C/W en toiture, les murs de la Biocoop d’Epône ont été « sur isolés » par rapport à des constructions classiques. Les façades ont des isolants de 40 cm d’épaisseur et des lames d’air dans les murs. Ainsi, la Biocoop d’Epône se place d’emblée sur le standard de 2012
  • Un bâtiment intégré à son environnement : les eaux de pluies sont récupérées pour l’usage interne du bâtiment (sanitaires et lavage), la plupart des ouvertures du bâtiment sont au sud, mais équipées de pare-soleils pour éviter la surchauffe estivale, la ventilation naturelle a été préférée à la ventilation double flux sur la zone du magasin pour sa faible consommation énergétique.

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