246 articles publiés dans la catégorie "Développement durable"

19/04/2018

Participez à la 2e édition du Menu 2foisBON le 31 mai

Menu2foisBonPour sa seconde édition, organisée dans le cadre de la semaine du Développement durable (du 5 mai au 30 juin), l'opération le Menu 2foisBON  mise sur 200 000 repas servis, bons pour les convives de  restauration collective et bons pour la planète, le 31 mai. Goûteux et à base de produits de qualité, un Menu 2foisBON présente un faible bilan carbone car préparé avec des produits locaux, de saison et issus d'une agriculture limitant ou évitant les engrais, les pesticides. Il permet de soutenir les filières et les producteurs locaux.

 

Initiée en 2015 par la Clinique Pasteur à Toulouse, l'opération a essaimé plus largement dans le sud-ouest. En 2017, près de 100 000 repas ont été servis  le 1er juin  pour 200 tonnes de CO2 économisées. Cette année, les organisateurs – Synethic et  un collectif de restauration collective –  misent sur  50 établissements de restauration participants, avec un élargissement du périmètre à toute la France « afin de faire de cette opération un évènement majeur dans la lutte pour le développement durable dans la restauration.»

 

 

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19/03/2018

L’Ademe publie un guide pour une restauration événementielle durable

AdemeguidepratiquerestaurationdurableevenementielleDestiné en priorité aux professionnels de la restauration événementielle et particulièrement aux organisateurs d'événements publics ou privés, le guide de l'Ademe publié début mars veut donner des clés pour concevoir et réaliser des prestations éco-responsables. Du plan d'action à la gestion des déchets, en passant par les modes d'approvisionnement, la chasse au gaspillage ou encore la communication, il livre, témoignages et exemples à l'appui, une méthodologie, des conseils, des pistes d'actions et des outils d'évaluation, pour proposer une restauration événementielle plus durable.

Télécharger le guide.

 

13/03/2018

Label Clef Verte : les candidatures sont ouvertes jusqu’au 30 avril

Clé Verte logoSi vous déployez des actions en faveur de la protection de l'environnement au sein de votre hébergement touristique ou de votre restaurant, le label Clef Verte peut vous aider à  valoriser vos acquis vis-à-vis de votre clientèle et à mettre en place une démarche environnementale. Les inscriptions, ouvertes jusqu'au 30 avril sur le site du label, requièrent la création d'un compte professionnel en ligne. Ensuite, il suffit de suivre les différents étapes : compléter le questionnaire environnemental, préciser votre plan d'action, vérifier que les rubriques informations et présentations sont à jour et complètes. Puis envoyer. « Le questionnaire environnement compte 160 critères dont 60 sont impératifs pour prétendre au label. Les autres, dits 'essentiels', 'optionnels' et 'indicatifs' permettent de mesurer quelle démarche de progrès peut être engagées »,  explique Nathalie Bel Baussant, responsable des partenariats à la Clef Verte. L'étude du dossier déclenche ensuite la visite d'un auditeur au sein de l'établissement. Pour un coût de 400 € à 650 € (cotisation annuelle + audit lors de la première candidature ) pour les restaurants et de 470 € à 1 060 € pour les hôtels, calculé en fonction de leurs capacités, nombre de places assises pour les premiers, nombre de chambres pour les seconds.

 

En France, 603 établissements arborent le label environnemental international pour l’hébergement touristique et la restauration Clef Verte : 150 hôtels, 6 restaurants, 243 campings,99 gîtes et meublés, 80 résidences de tourisme, 19 auberges de jeunesse et 6 centres de vacances. www.laclefverte.org

08/01/2018

Un incubateur de gastronomie durable aux Orangeries

Orangeries©Felix_Vigne_Castalie-OG_2Premier établissement éco-labellisé en France en 2006,  les Orangeries, à Lussac-Les-Châteaux (86), ont accueilli leur nouveau chef de cuisine. Fin décembre, David Royer (en partance pour la Bretagne) a passé la main à Thibaud Piroux, précédemment au restaurant Passions et gourmandise (86). Celui-ci inaugure le « premier incubateur de gastronomie durable à la campagne pour des jeunes chefs engagés avec un projet personnel d’installation » imaginé par Olivia Gautier (photo), la propriétaire de l'hôtel-restaurant. Partant du principe qu'un « jeune chef voudra à un moment s'installer à son compte et donc partira et qu'il faudra de nouveau recruter une nouvelle personne en phase avec les valeurs environnementales de la maison », la chef d'entreprise a voulu repenser la collaboration de l'établissement avec son chef.

 

 

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01/12/2017

57 % des professionnels des métiers de bouche estiment avoir une part de responsabilité dans le Développement Durable

Logo-20170922-094658Quel est le niveau d'engagement des professionnels des métiers de bouche en matière de Développement durable ?  Pour le savoir, Metro  a commandité une étude à Harris Interactive pour évaluer la place du développement durable dans la restauration. Les résultats ont été présentés le 27 novembre, dans le cadre de la 2e édition du colloque organisé par le grossiste sur les enjeux et les tendances de la restauration de demain. 1 056 clients transformateurs (restauration traditionnelle et rapide, traiteurs, cafés-bars-pubs) ont été questionnés par mail entre le 19 et le 26 octobre. 57 % d'entre eux disent  se sentir  concernés par le développement durable et  avoir une part de responsabilité élevée. 2 thèmes ressortent : la gestion des déchets (63 %) et la traçabilité de l’origine des produits (71 %).  Engagés, ils déclarent déjà mener 6 actions en moyenne : tri des déchets, consommation d’eau, empreinte carbone et carte courte. Ils sont 85 % à réduire, trier et recycler leurs déchets. Leurs motivations ? Le respect de l'environnement (72 %), le soutien aux producteurs locaux (62 %).  Mais le coût financier sous-jacent aux actions mises en place et le manque d'informations constituent selon eux les freins majeurs à une plus forte implication. Enfin, pour trouver des solutions en matière de Développement durable, 60 % des restaurateurs interrogés se tourneraient vers leurs fournisseurs.

Télécharger l'étude « Demain, mon restaurant passe au durable ».

19/10/2017

#Egalim – Les propositions de Restau’Co pour une restauration sociale responsable

Logo RESTAU'COLe coup d'envoi de la seconde partie des ateliers des Etats Généraux de l'Alimentation, consacrés jusqu'à la fin novembre à la question de l'alimentation saine et durable accessible à tous, a été donné mi-octobre. A Rungis, le 12 octobre, lors de son discours ponctuant la mi-parcours des travaux, Emmanuel Macron a confirmé l'objectif d'introduire 50 % de produits bio ou locaux en restauration collective en 2022. Un enjeu de taille puisque le secteur sert 10 millions de convives par jour, réalise 18 Mds€ de chiffre d’affaires annuel et génère plus de 300 000 emplois (scolaire, médico-sociale et entreprise). Comment atteindre cet objectif ? Comment assurer à tous une alimentation saine et durable ? Partie prenante des débats, Restau’Co, le réseau interprofessionnel de la restauration collective en gestion directe, a présenté ses propositions le 19 octobre lors d'une conférence de presse.

 

Approvisionnement durable :

Afin de favoriser les initiatives des acheteurs en faveur des filières de proximité,  le réseau demande l’élévation des seuils d’achats publics et la réintroduction de l’exception alimentaire dans les règles du Code des marchés publics. De même que « l'allongement des délais d’appels d’offres permettrait aussi d’accompagner la mise en place des outils de production répondant aux besoins spécifiques du secteur ». La mention de l’origine étant interdite dans les marchés publics, Restau’co propose aussi d’introduire la notion de « bassin de production », afin de pouvoir disposer d’un indicateur territorial « indispensable au soutien des filières de proximité. » Partenaire de la FNH autour de la garantie mon Restau Responsable, le réseau suit sa proposition de créer prime de conversion de la restauration collective au bio,  permettant par exemple de créer une légumerie ou  de former les personnels à la cuisson des produits bio.

 

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16/10/2017

Paris Salsifis connecte restauration et agriculture urbaine

IMG_3849Alice Lamoureux (27 ans) et Marion Eynius (29 ans) en sont certaines : la restauration de demain s'approvisionnera, pour une part, auprès de  l'agriculture urbaine.  Tout juste entrées dans le premier incubateur business et culinaire dédié aux restaurateurs, La Frégate, créé par Tiller et Transgourmet, elles se donnent  dix mois pour ouvrir leur premier point de vente éphémère, point de départ du lancement de leur enseigne Salsifis Paris. Un kiosque-container (visuel plus bas) qu'elles comptent tester sur 3 à 4 mois, au cours de l'été prochain. Première étape de taille : s'assurer d'une offre végétale urbaine, parisienne et de sa disponibilité tout au long de la période d'activité. Les deux jeunes-femmes ont entrepris de démarcher plusieurs acteurs, précurseurs, qui depuis quelques mois plantent des potagers sur les  toits, terrasses, et dans les sous-sols de la capitale. « Nous avons réalisé une étude de faisabilité sur Paris. La startup Agripolis [qui a notamment installé le potager sur le toit du Mercure Paris-Boulogne ] nous a rassurées sur les volumes disponibles en saison » explique Marion Eynius. En veille permanente, elles ont adhéré à l'AFAUP (Association Française de l'Agriculture Urbaine Professionnelle).

 

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06/10/2017

CCI Business Optimizer, une web-application pour sensibiliser restaurateurs et hôteliers à la gestion environnementale

CaptureMaîtriser ses consommations d'énergie et d'eau, ça rapporte ! Pour convaincre restaurateurs et hôteliers de l'intérêt économique des éco-gestes, CCI France lance  CCI Business Optimizer, une web-application de sensibilisation des professionnels du tourisme à la gestion environnementale. Construit sur une base de données consolidées issues de plus de 150 établissements, l'outil permet aux hôteliers et restaurateurs d’identifier de façon ludique et interactive les économies réalisables grâce à la mise en place de démarches bonnes pour l'environnement. « La web-apppli a pour objectif de faire associer simplement gestion environnementale et performance» précise Louise de Torcy, chargée de mission Tourisme à la CCI France.

 

Des témoignages géolocalisés présentent aux professionnels des actions mises en place par leurs paires sur leur territoire. En fin de navigation, le restaurateur ou l'hôtelier peut choisir de recevoir son bilan par mail récapitulant les actions choisies ainsi que le total d’économies correspondant, proportionnel au nombre de nuitées ou de couverts renseignés.

27/09/2017

Etiquettable, la plateforme en ligne des restaurants engagés contre le réchauffement climatique

LogoDéveloppé par Eco2 Initiative, et diffusé dans un premier temps au sein de l’association Bon pour le Climat, l’éco-calculateur des impacts environnementaux d’une recette est désormais disponible en une version enrichie sur la plateforme en ligne Etiquettable. « Un repas moyen représente  des émissions de gaz à effet de serre de l’ordre 2 500 g eq C02. Pour répondre aux objectifs de la COP21, nous avons 20 ans pour diviser ces émissions par 4 » résume Shafik Asal, cofondateur d’Etiquettable et directeur d’Eco2 Initiative.

Capture 2Moyennant un abonnement (de 100 à 150 € par mois),  un chef peut utiliser un éco-calculateur qui le renseigne sur les impacts de ses recettes  à partir des ingrédient utilisées : pourcentage d’ingrédients nationaux, labellisés, de produits de saison, empreinte carbone. L’outil délivre également les informations nutritionnelles (nutriscore) des recettes que  le restaurateur peut communiquer à ses clients aux côtés de celles sur le sourcing. « Sur l’application, le restaurateur dispose d’un compte qui lui permet d’enregistrer jusqu’à 300 recettes et dont il peut modifier les ingrédients au gré des saisons », précise Shafik Asal. Tout juste lancée, Etiquettable a déjà séduit la start up de fabrication et livraison à domicile de plats à base de produits frais, FoodChéri.

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04/08/2017

31 chefs américains rejoignent l’Alliance Slow Food des chefs

Kevin_mithchell_200long(1)Les États-Unis sont le vingtième pays à rallier l'Alliance Slow Food des chefs qui compte déjà quelques 866 membres répartis dans 19 pays (1). 31 chefs américains se sont engagés avec Slow Food à cuisiner et promouvoir les produits issus des Sentinelles, de l’Arche du Goût et d’autres groupements de producteurs locaux. Le lancement officiel de l’Alliance Slow Food des chefs aux États-Unis a été annoncé à l’occasion de l’événement international Slow Food Nations qui s’est déroulé à Denver du 14 au 16 juillet derniers.

 

« L’Alliance Slow Food des chefs est un très bon projet, car en réalité les cuisiniers sont les premiers concernés par la nourriture, ce sont eux qui décident ce que le public va manger », a déclaré Kevin Mitchell (photo), le premier chef afro-américain enseignant à l’Institut culinaire de Charleston (Caroline du Sud).

 

Sur le sujet :

La France rejoint l'Alliance Slow Food des Chefs et se mobilise au Terra Madre Salone del Gusto à Turin, le 19/09/2016.

Au World Cuisine Summit, Carlo Petrini questionne sur le Développement durable, le 04/02/2013.

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