197 articles publiés dans la catégorie "Restauration rapide"

13/06/2011

Des éléments durables pour A La Bonne Heure

A La Bonne Heure, le nouveau concept de restauration urbaine de Casino Restauration, implanté à Avignon (84), dans le centre commercial Cap Sud,  met en avant quelques éléments durables. La  sectorisation de la salle permet d’adapter la configuration de l’espace au flux de clients. Un éclairage  LED est utilisé pour les stands et la salle. En salle, une table de tri incite au tri sélectif. Les déchets alimentaires sont valorisés en compost organique ou énergie renouvelable. A la Bonne Heure complète  six autres concepts de Casino Restauration : Casino Cafétéria, les Comptoirs Casino, Cœur de Blé, Sde Saveurs d’événements, Villa Plancha, R2C.

10/06/2011

Botanic développe une offre de restauration support de son marché bio

Ouvert il a 3 ans au lieu dit Les Berchères à Pontault-Combault (77), le magasin (succursale) de Botanic a mis en place une offre de restauration bio en support de la vente de produits bio du concept Marché bio, l’un des axes (avec les végétaux, les objets de décoration, l’animalerie… ) de l’offre globale de l’enseigne.  Au  Café Philo écolo, il est possible de consommer les plats du kiosque de restauration mais aussi les laitages, les fruits et autres produits d’épicerie vendus dans le magasin. 4 hautes tables d’hôtes de 6 places assises ont été installées côté librairie, laquelle dispose également d’une bibliothèque de 30 références de vins produits avec des raisins issus de l’agriculture biologique. « Les clients ont la possibilité soit de faire du picking de produits et de les manger sur place, soit de passer de commander un plat au comptoir, c’est un plus dans le fonctionnement global du magasin », explique David Demarest, le directeur du magasin.

Depuis peu, Patibio (95) lui fournit pizzas, quiches, fougasses, viennoiseries bio qu’il livre tous les jours. 3 formules ont été élaborées : un petit- déjeuner à 4,05 euros (croissant, jus d’orange, café), un déjeuner à 8,09 euros (pizza ou quiche, une bouteille d’eau 50 cl Rosée de la Reine), tarte ou flan et café) et un autre à 9,50 euros (pizza ou quiche, une bouteille d’eau 50 cl Rosée de la Reine, crumble au choix et café). La carte de fidélité de l’enseigne offre un rabais sur ces tarifs.

En moyenne, le Café Philo écolo du magasin de Pontault-Combault enregistre une vingtaine de clients par jour durant la semaine, d’avantage le week-end avec la venue d’une clientèle familiale. Au niveau global de l’ensemble des magasins de l’enseigne sur l’hexagone, les  situations varient en fonction des zones de chalandise,  de l’offre restreinte au café au restaurant d’une cinquantaine de places dont la gestion est, dans ce cas, confiée à un prestataire extérieur. C’est le cas du Botanic de Villeurbanne (69)  où  la restauration a été confiée à Sébastien Desbos, l’un des créateurs du concept Miwam basé sur une offre de gaufre à base de céréales complètes bio sans matières grasses, garnie de légumes de saison, viande ou poisson, 80 % de la garniture étant bio. Le Botanic d’Annemasse (74) a inauguré quant à lui Etoiles et bocal, un lieu de dégustation développé par le chef Julien Valéro.

Photo© Restauration21 « L’espace de restauration permet de faire découvrir les produits », David Demarest, directeur du Botanic de Pontault-Combault (77). Photo© Restauration21

23/05/2011

Subway opte pour un bâtiment modulaire HQE et THPE

10 - Visuel Cougnaud-SUBWAY - Photo du bâtiment achevé Subway (253 unités franchisées en France) a  inauguré jeudi  dernier à Ifs (14) son premier bâtiment modulaire. Conçu et fabriqué par la société Yves Cougnaud (85), le bâtiment dont le procédé est certifié par le CSTB, se décline en 5 versions, de 60 à 210 m2, en fonction des zones d’implantation. L’ajout d’un drive est possible pour le module le plus grand. Le bâtiment est composé d’ossatures métalliques pré-assemblées en usine de façon à former des modules sur lesquels sont coulés des planchers en béton, installés des menuiseries et des faux plafonds. Tout l’aménagement intérieur (revêtement du sol, cloisonnement) ainsi que la préparation des fluides sont réalisés en amont. Achevés à 80 %, les modules sont acheminés par camion sur le lieu d’installation, posés sur  les fondations et  assemblés ensemble. Les finitions sont alors réalisées : raccordement électrique, eau, bardage extérieur, intégration du mobilier et de la décoration de l’enseigne. Acier, bois, réduction des déchets de construction et de chantier, préservation du terrain d’implantation, déconstruction (au besoin) du bâtiment et recyclage des éléments en fin de vie, le bâtiment est certifié HQE (Haute Qualité Environnementale). Sur-isolé de l’extérieur par de la laine de roche, il présente une note de calcule thermique de 35 % inférieure à la RT 2005.

« Les franchisés peuvent même imaginer d’apporter d’autres options en fonction des zones d’implantations, comme des panneaux photovoltaïques, un système de récupération des eaux de pluie », précise Christophe Cougnaud, DG de la société Yves Cougnaud. Rapide – entre 12 à 16 semaines  - la construction d’un bâtiment revient à 1 700 euros HT le m2, soit un investissement de 130 000 à 350 000 euros selon la surface choisie, hors foncier et génie civile. Soit  environ 20 % d’économie par rapport à une construction traditionnelle « en dur ».

« Ce type de bâtiments va contribuer à notre développement, explique Thierry Rousset, directeur Subway France et Europe, à terme, nous prévoyons que 30 % des restaurants de notre parc immobilier soient des modulaires ».  Cette solution sera implantée d’ici à la fin de l’année à Bordeaux, Lyon et dans le Nord de la France.  Elle pourrait également être déployée en Espagne, Italie et au Portugal. Subway,  qui fêtera ses 10 ans en France le mois prochain, ambitionne d’atteindre le cap des 1 200 unités d’ici à 2015 dans l’hexagone. A Ifs, le franchisé, Frédéric Fourquemin (un ancien de chez McDonald’s) partage le terrain avec Chronodrive (groupe Auchan) un concept de courses en ligne livrées dans le coffre de la voiture du client, cette enseigne étant  la propriétaire du nouveau bâtiment Subway qu’elle lui loue. Frédéric Fourquemin table sur  un CA  de 7 500 Є hebdomadaire, en ligne avec le CA moyen annuel de  450 000 Є d’une unité sous enseigne.

Photo©Restauration21 Eric Lefebvre et François Lefebvre, agents de développement pour la Normandie, Thierry Rousset, directeur Subway France et Europe, Frédéric Fourquemin le franchisé, Arnaud Autouard , responsable développement  Chronodrive et Christophe Cougnaud, DG de la société Yves Cougnaud. Photo©Restauration21

02/05/2011

Papilles Bio fournisseur de l’hôtel automatique parisien Hi matic

Photo©Restauration21 (3) C’est un peu le petit frère de  l’hôtel Hi ouvert à Nice (06), Promenade des Anglais, et de la Dar Hi Nefta en Tunisie.  Les concepteurs, Patrick Elouarghi et Philippe Chatelet, en partenariat avec la designer Matali Crasset, ont récidivé à Paris, où ils ont implanté le Hi matic (2 étoiles), rue de Charonne (XIe), inauguré jeudi 28 avril. D’avantage qu’un hôtel, c’est un concept d’éco-logis urbain, de pied à terre automatique (42 chambres) qui est proposé aux clients : auto-enregistrement sur une borne, un distributeur d’objets pratiques et utiles, un coin iPad dans le lobby. Servi au sous-sol dans un espace dédié, un « réfectoire food », le petit-déjeuner compris dans le prix de la chambre est bio, fourni par l’entreprise Papilles Bio située à Domont (95). Sur le plateau : une barre chocolatée, des fruits, du pain à volonté, thé, café… Le lait est mis à disposition dans une machine en DA. De même qu’une offre d’une dizaine de références de  snaking : crumble, sandwiches, salades, jus de fruits, tous bio  et accessibles en permanence, pour des tarifs entre 2 et 8 euros.

« Nous comptons faire auditer cet hôtel afin d’obtenir le label Green Globe », explique Patrick Elouarghi qui a investi  1,5 MЄ dans ce nouvel hébergement écologique (bois tulipier renouvelable, caoutchouc, peintures organo minérales…) qu’il souhaite en prise directe avec la société.

Photo©Restauration21

Photos©Restauration21

 

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26/04/2011

Omenubio, essai réussi pour Marianne Contet

C’est par un restaurant de snacking bio, baptisé Omenubio  et situé rue du Château à Boulogne (92),  que Marianne Contet a choisi d’entrer dans le monde de la restauration, en septembre 2010. Une totale reconversion pour cet ex juriste dans la fonction publique territoriale, mère de famille et par ailleurs triathlète amateur. Sa motivation principale : « être [son] propre patron ». « J’aime cuisinier de manière familiale, la restauration rapide me semblait le moyen approprié de me lancer, même si le fait de n’assurer que le service du midi demande un très grand investissement personnel du fait que je réalise toute les recettes de façon traditionnelle » explique chef d’entreprise. Excepté le soda, tous les produits utilisés dans  la préparation des plats sont labellisés bio : salades, sandwiches, soupes, cakes.  « Ma démarche par rapport au bio est parti de mon souci de préserver la santé de mes enfants, puis au fur et à mesure, celle de planète », poursuit-elle. Elle évalue à 50 % la proportion de ses clients uniquement motivés par son offre bio.

Les  12 places assises du petit espace font le plein à chaque service, 80 % de l’activité est réalisée en VAE, le ticket moyen de 8, 50 euros.  « Le restaurant tourne avec une soixantaine de clients par jour pour le moment, l’idéal serait d’en compter une quinzaine de plus », précise Marianne Contet qui a investi dans sa nouvelle vie professionnelle quelques 120 000 euros en reprenant le fonds de la sandwicherie  précédente.

«J’ai essayé de démarcher des petits producteurs, le problème ce sont les quantités »,  explique-t-elle. Le pain provient de la boulangerie Moisan (Paris XVe), la charcuterie de chez Rostain à Gap (05). Bio Distrifrais et l’Rbio assurent  l’approvisionnement complémentaire.

Progressivement, Marianne Contet peaufine son offre : contenants et couverts en PLA, emballages en résidus de canne à sucre sacs en plastique 100 % biodégradables… La prochaine étape devrait consister à la mise en place d’une livraison, en vélo, sur un rayon de 2 à 3 km.

Photo ©Restauration21 Marianne Contet étudie maintenant la mise en place d’une signalétique appropriée mettant en évidence sa démarche bio. Photo©Restauration21

13/04/2011

Exki veut calculer la « water foot print » du légume du mois

Exki celeri-FR En avril, c’est le céleri, en mai la courgette, et en juin le concombre. Chaque mois, l’enseigne de restauration Exki (51 unités en France, Belgique, Luxembourg, Italie) met en avant un légume de saison proposé sous plusieurs formes : en soupes, dans les sandwiches, dans les plats chauds, en salades…  Dans quelques mois, toutes ces recettes afficheront une nouvelle information : leur empreinte en eau où ce que leur réalisation coûte en eau. Ce « prix » sera exprimé en litre et calculé en partenariat avec le WWF Belgique, lequel procédera également à l’actualisation des données concernant l’empreinte écologiques (exprimée en m2) des restaurants belges, une première mesure ayant été effectuée début 2010. « Nous verrons si nous avons atteint notre objectif qui consistait à réduire de 25 % notre empreinte environnementale » précise Frédéric Rouvez, co-fondateur, avec Laurent Kahn, de l’enseigne. Pour le réseau situé dans l’hexagone, c’est la méthode du Bilan Carbone® de l'ADEME qui a été retenue, la réalisation du diagnostic ayant été confiée au cabinet Deloitte.

10 ans après sa création, l’enseigne belge passe le cap du 51e restaurant. Dernière née : la succursale de 50 places assises située rue du Quatre Septembre à Paris (IIe).  La marque y déploie ses arguments DD : meubles en bois FSC, éclairages économes en énergie, carte composée de près de 30 % de produits bio. Dans la  future unité qui ouvrira rue de Berry, la peinture murale sera écologique. « Nous sommes également en train d’étudier comment économiser de l’énergie avec l’air conditionné » ajoute  Frédéric Rouvez. A terme, l’enseigne mise sur la  certification anglo-saxonne Breeam (« BRE Environmental Assessment Method » ) de ses établissements.

11/04/2011

Le mini-écopacteur de CKFD Environnement transforme 700 canettes en 1 vélo

Mini-écopacteur Proposé par l’entreprise CKFD Environnement  créée il y  4 ans, le mini-écopacteur  est une solution pour gérer la fin de vie des canettes en aluminium.  C’est une poubelle intégrant la  collecte, le tri et le compactage et qui se présente sous la forme d’un gros cylindre pouvant contenir 700 canettes aplaties, soit l’équivalent de l’aluminium nécessaire à la fabrication d’un vélo. Le geste est simple : la canette en aluminium est placée dans une trappe d’accès en plexiglas  permettant de visualiser son écrasement, lequel s’effectue manuellement via l’abaissement, par l’utilisateur, d’une presse. Compactée à 80 % de sa taille initiale, la canette est ensuite placée dans un sac situé dans la partie inférieure du cylindre. Un nettoyage et une vidange est assuré par CKFD Environnement  moyennant une redevance de 35 euros par mois s’ajoutant  aux 60 euros, prix mensuel de la location de l’équipement. «Le service représente la maintenance du compacteur ainsi que la gestion des canettes qui sont prises en charge par notre prestataire » explique Mickael Dumoulin, commercial de la société. Par exemple, sur l’Ile-de-France, CKFD Environnement fait appel à Cornec, un prestataire spécialisé dans la valorisation des métaux non ferreux, qui achemine les canettes (permettant ainsi leur traçabilité) jusqu’à l’usine de revalorisation. CKFD qui a placé quelques 300 éco-compacteurs auprès de clients (entreprises, restaurants, espaces événementiels….) a récolté l’an dernier 6,3 tonnes de canettes. CKFD reverse l’intégralité du  montant dégagé par la valorisation des canettes à deux associations : Mira Europe et K Net Partage dans le but d’acheter et de former des chiens guides pour jeunes aveugles  et d’accompagner de jeunes déficients mentaux ou physiques (lire plus bas).

Bientôt les gobelets et les bouteilles 50  cl

©Restauration21 (2) En juin prochain, la jeune entreprise ajoutera une autre « machine » à sa gamme : le facilo’tri, un compacteur qui, outre  la gestion de 1 300 canettes, permet également de collecter 800  gobelets usagers  en plastique ainsi que 700  bouteilles en PET de 50 cl et leurs bouchons, des formats principalement utilisés en VAE, en  restauration rapide ou encore dans les cafétérias. Le principe reste simple. Le capot de la poubelle comporte 4 trous pour recevoir  les gobelets lesquels sont empilés dans la poubelle. Les canettes et les bouteilles en PET sont placées dans une trappe horizontale. Un trou permet de récupérer les bouchons. L’abaissement du bras du compacteur réduit de 60 % les bouteilles.  Le mini-écopacteur et le facilo’tri sont conçus et fabriqués intégralement en France. Le premier est composé à  plus de 94% de matières recyclable et le second à plus de 98 %% : acier, plastique et peinture aqueuse.

 

 

« Une quête de sens » – Ce n’est pas seulement  du recyclage, il s’agit également d’une quête de sens », explique Christophe Kukawka. Mercredi 6 avril, à l’occasion du salon Bureaux Expo by Siseg Porte de Versailles à Paris, CKFD Environnement, en partenariat avec l’Arseg (Association des directeurs et responsables de services généraux) a remis un chèque de 1 000 euros à l’association Mira Europe. Déjà fin 2008, un premier chien guide avait ainsi pu être financé, concrétisant 18 mois de collecte et de valorisation de canettes sur le plan national.

©Restauration21 Christophe Kukawka, directeur associé CKFD,  Mélanie Sotteau accompagnée de son chien guide, Frédéric Gaillanne, président de l’association  Mira, Patrick Poirier, directeur associé, CKFD, François Delatouche, président, de l’ARSEG.

 

Photos©Restauration21

04/04/2011

Lina’s Paris adopte la Voocard

Linas voocard evoo 3.2 sm sign- 0311 Lina's Paris a fait le choix d'une communication complice et responsable grâce à la Voocard,  un emballage éthique et solidaire pour l’accompagnement du café. L'agence évoo a réalisé une carte en forme de sandwich :  un origami en papier PEFC, et assemblée à la main, pièce par pièce, par des partenaires spécialisés dans le maintient ou la réinsertion sociale. Elle contient un chocolat pétillant servi avec le café. Avec ce nouveau support commercial, l’enseigne de restauration rapide a réalisé une opération de street marketing destinée à mettre en avant son offre.

Lire l’article "La Voocard, un emballage équitable pour l’accompagnement sucré du café".

31/03/2011

Quand le concept de pause s’invite en restauration rapide

Bettina Laville, Fondatrice et Présidente d'honneur du Comité 21 et membre du Conseil d’Etat, est venue clore l’Assemblée générale du SNARR, syndicat national de l’alimentation et de la restauration rapide, mardi 29 mars. Une démonstration volontairement provocatrice sur le thème « Les entreprises de restauration rapide, des responsabilités …  durables ». Morceaux choisis.

La crise : « Il suffit d’une crise pour que l’environnement soit remis au goût du jour. Il n’y a pas dans le monde où nous vivons de court terme, de moyen terme et de long terme, mais une interaction entre ces temps différents. Concevoir que nos actions ont plus d’impact sur la planète à cause de la technologie, de la mondialisation, c’est cela le Développement durable ».

La  restauration rapide est-elle durable ? : « L’alimentation doit contribuer à la santé ainsi que la Déclaration de Rio le stipule. La restauration rapide est-elle créatrice d’un mode de consommation non sain ? L’Agenda 21 de Rio parle de consommation « écologiquement naturelle ». En 1996, l’Organisation mondiale de la santé définit l’alimentation  et la nutrition comme des facteurs de développement économique. En 2004, la Charte française de l’environnement reprend dans son article 1 la Convention de Rio : la préservation de la santé de la planète et de la santé humaine est  un facteur primordial.  Cette  Charte constitutionnelle est au-dessus des lois. Quelqu’un qui n’obtiendrait pas une nourriture respectueuse de sa santé pourrait être reconnu lésé par un tribunal ».

L’impact du Grenelle sur la restauration : « Vous n’êtes pas tant que fournisseurs de repas particulièrement impactés par le Grenelle, en revanche, les restaurants le sont. Peu à peu les grands groupes de restauration vont être impactés par le rapport annuel DD [Développement durable, ndlr] à rédiger ».

Le concept de pause vs le concept de rapidité : « Le nom SNARR, c’est une provocation pour le DD : je vous suggère de broder autour du mot « pause ».  Le temps que l’on prend pour manger a aussi son importance. En effet, le cerveau a besoin de temps. Il lui faut 20 minutes pour savoir que le corps est rassasié. La notion de temps  est de plus en plus importante dans la société. Si vous avez le concept de la rapidité, vous avez également la proposition du concept de pause.

La responsabilité: « Même si l’on n’aime pas la restauration rapide, on la vit. Parmi  ceux  vous choisissent, il y a ceux qui  aiment ça et ceux qui n’ont pas les moyens d’aller ailleurs pour une sortie familiale. Vous êtes acteurs de la sécurité alimentaire et vous avez une responsabilité environnementale,  sociale et psychologique. Vous devez être les partenaires durables d’une agriculture de qualité. C’est un devoir dans un environnement urbain. Vous devez avoir une politique sur la bio et sur la biodiversité qui préserve l’apprentissage du goût. Avoir une politique des achats qui ne soit pas une politique de marketing vert.

La restauration rapide, acteur social : La restauration rapide est un acteur social en raison du coût modeste de repas. Le DD introduit une certaine schizophrénie. Nous sommes dans une société  de consommation, avec rythme très rapide, tentatrice par objets technologiques. Dans le même temps, nous avons envie de préservation de la nature et de changement. La restauration rapide est au cœur de tout cela, elle représente un passage contraint dans lequel on voudrait retrouver nos valeurs.

Responsabilité sociétale : « Vous êtes également au cœur de la vie de famille. Or, c’est au sein de cette sphère que l’on apprend à manger, que l’on a des souvenirs de repas.  La restauration rapide accompagne le plateau télé : c’est un moment de non écologie humaine pour l’esprit. A vous de faire en sorte que cela soit positif pour le corps avec la nourriture ».

La restauration rapide et la crise : « Vous avez un rôle. Vous pouvez être des symptômes de crise si vous ne faites pas de DD. Mais également être des adoucisseurs de cette crise ».

21/03/2011

La Mie Câline : une réflexion environnementale profitable aux franchisés

Pas de logo vert ou encore de slogan accrocheur sur le stand de la Mie Câline, présente à Franchise Expo, Porte de Versaille. L’enseigne de terminaux de cuisson, sandwicherie et viennoiserie (un peu 200 unités  au 31 décembre 2010 dont 19 filiales), dont le siège est à Saint-Jean de Monts (85), a pourtant entamé, dès 2008, une réflexion sur son impact environnemental.  Le travail effectué sur les déchets a un impact auprès des franchisés. « Au niveau des magasins, nous avons une tolérance de 2 % de perte dus aux invendus » précise Lara Barreteau. La filiale de logistique intégrée et ses 8 plates-formes de redistribution sur l’hexagone, permet aux franchisés qui en prennent l’initiative de renvoyer les invendus (déchets organiques) lesquels sont ensuite  dirigés vers des filières de fabrication d’aliments pour animaux. Payante et optionnelle, cette prestation libère le franchisé de la gestion des invendus alimentaires, lesquels pourraient à terme lui coûter cher en termes Barreteau de fiscalité locale ou de recours obligatoire (de par la législation) à un prestataire privé. Pour l’instant, une dizaine de points de vente sur 200 font appel à la solution « intégrée » de LMM, la filiale logistique de l’enseigne.

Au  niveau du processus de fabrication, la décision de développer les produits mi-cuits surgelés a réduit la consommation énergétique dans les magasins. « Un four ventilé par unité a été supprimé, toutes les cuissons étant réalisées dorénavant dans un four à sole, poursuit Lara Barreteau, la place d’une chambre de pousse a été libérée. Pour le personnel, la pénibilité du travail s’en trouve réduite ».

Initié en 2010, le Bilan carbone® a démontré que les plus émissions de gaz à effet de serre provenaient pour 60 % de la fabrication des matières premières. Lara Barreteau, responsable Développement durable de l’enseigne, explique : « Nous avons dégagé plusieurs axes de travail dont celui sur les achats  responsables.  C’est une réflexion au niveau de la filière que nous allons devoir sans doute mener ». Un autre groupe de travail devrait s’intéresser au volet  social et sociétal.

En mars 2009, La Mie Câline a rejoint le Club Génération Responsable qui rassemble au sein de son Collège des enseignes comme L’Occitane, Monceau Fleurs, Happy, Rapid Flore, Truffaut, Groupe Yves Rocher, HSBC France… Une charte fédérant les membres sera signée le 4 mai prochain.

Photo©Restauration21 « En mai, les magasins auront de nouveaux sacs en papier, teinté à l’encre végétale », précise Lara Barreteau . Photo©Restauration21

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