197 articles publiés dans la catégorie "Restauration rapide"

15/05/2012

Le McDonald’s de Revel, premier du genre certifié HQE Construction

McDo RevelMcDonald's France (4,2 Mds € HT de CA  à fin 2011) annonce l'ouverture, à Revel (31), de son premier restaurant certifié  NF Bâtiments Tertiaires – Démarche HQE  Construction par Certivéa. C'est le premier bâtiment du secteur de la restauration à satisfaire ces exigences de haute qualité environnementale en la matière. En 2008, le McDo de Plaisance-du-Touch (31) avait décroché la première certification HQE Exploitation pour un restaurant.

Pour réduire son impact environnemental durant le chantier, l'enseigne de restauration rapide a travaillé  sur les nuisances sonores et visuelles, sur le  choix des produits, matériaux et procédés de construction. La quasi-totalité des déchets a été recyclée. Une vérification des performances thermiques du gros œuvre a été  réalisée. 

Le toit du restaurant est équipé de 81 m2 de panneaux photovoltaïques qui devraient couvrir 60 % des besoins de l’éclairage de l’ensemble du restaurant, extérieurs inclus. Les équipements de chauffage et de climatisation des locaux par air pulsé utilisent des pompes à chaleur de haute performance. Une pompe à chaleur géothermique fournit  l’eau chaude sanitaire. Tous les  dispositifs d’éclairage, intérieurs ou extérieurs, sont  à haut rendement lumineux (ampoules basse consommation ou leds fonctionnant au regard de la luminosité extérieure).  Un système de sous-comptage  permet une analyse détaillée des consommations par type d’usage et  optimise le fonctionnement des équipements. 

 

(suite…)

04/05/2012

Restauration rapide : fabriquer des emballages avec les gobelets récupérés

B1AD20CC-77EC-427A-AD08-FA08DC008B48

Canibal (recyclage des contenants des boissons), la Papeterie de Raon (fabrication de papiers d'emballages recyclés alimentaires) et GreenDustries (conception de nouveaux emballages intelligents) annoncent qu'ils ont signé un partenariat.  Chaque année, une dizaine de milliers de tonnes de gobelets sont produits en France. Après utilisation, 95% de ces gobelets sont enfouis ou au mieux incinérés sans aucun processus de recyclage. Des déchets perdus auxquels les trois entreprises promettent une seconde vie. Collectés par Canibal, les gobelets en carton seront transformés en emballages alimentaires écologiques par Raon associé à GreenDustries conceptrice de deux emballages recyclés brevetés "PleatPak" et "Magic Bag" pour les hamburgers et les portions de frites.

"Aujourd’hui, nous fabriquons nos emballages grâces au déchets de production qui représentent seulement 5% donc 95% des gobelets que nous utilisons au quotidien ne sont pas recyclés, alors que cela représente pour nous une matière première de qualité nous permettant de proposer des emballages alimentaires recyclés et notamment des emballages nouvelle génération pour GreenDustries" explique Emmanuel Leisner, directeur associé de la Papeterie  de Raon.

Lire également sur Restauration21

www.canibal.fr

 

15/03/2012

KFC annonce un restaurant éco-conçu à Chartres

L'ouverture du premier restaurant français  KFC  (groupe Yum !) construit selon une démarche environnementale est annoncée pour juin 2012 à Chartres (28). Ce sera un bâtiment solo d'une superficie de 570 m2, doté d'un étage et d'une. capacité d’accueil de 152 places assises. " L’objectif sur ce bâtiment de Chartres consiste à tester de nouvelles technologies visant à réduire nos consommations d’énergie" explique le spécialiste du poulet. A partir des résultats obtenus, KFC (138 restaurants en France) pourrait s'engager sur la voie de la certification américaine LEED (Leadership in Energy and Environment Design) lors d'une ouverture dans l'hexagone courant 2013 (des restaurants KFC ont obtenu une certification LEED en Angleterre, en Chine et en Inde).

 

Les consommations du restaurant de Chartres seront comparées à celles de l'unité de Troyes- La Chapelle St Luc (10)  où une campagne de mesures est en cours. Dans la nouvelle construction, KFC vise  une réduction de 35 % de la consommation d'électricité en mettant en place des systèmes de pompe à chaleur et des panneaux solaires pour la production d'eau chaude et de chauffage ainsi qu'un éclairage intérieur et extérieur LED.  L'installation d'un système de récupération des eaux de pluie et de toilettes sèches ainsi qu'une meilleure gestion de la ressource devrait permettre de réduire de  25% les consommations d'eau. Depuis 2012, l'abandon de  l'utilisation de gaz dans la construction de tout nouveau restaurants est généralisé.

(suite…)

14/03/2012

Le 100 % bio Boco remporte la Palme d’or de la restauration du Leaders Club

BocoBioFerniot-169Vincent et Simon  Ferniot ont remporté hier la Palme d'or  de la restauration 2012 du Leaders Club pour leur concept Boco, ouvert en mai 2011 à Paris (Ier)  et reposant sur une offre 100 % bio. Vendues dans des bocaux en verre, les recettes sont estampillées du nom du chef étoilé qui l'a conçues : Anne-Sophie Pic (Restaurant Pic), Gilles Goujon (L’Auberge du Vieux Puits), Emmanuel Renaut (Flocons de Sel), Frédéric Bau (Ecole du Grand Chocolat-Valrhona) et Christophe Michalak (Le Plaza-Athénée).  Bientôt les desserts de Philippe Conticcini complèteront l'offre sucrée.  

600 bocos sortent quotidiennement du laboratoire de production situé à Vincennes.  Le prochain Boco ouvrira ses portes en avril prochain à Bercy Village.

Site internet

15/02/2012

Blé : McDonald’s France s’engage à acheter 8 500 t/an à prix ferme sur 3 ans

Photo@Restauration21C'est une première pour les secteurs de la restauration et des céréales.

Mardi 14 février, McDonald's France a signé la première contractualisation pluriannuelle de la filière blé avec les coopératives Valfrance,  Beauce Gâtinais Céréales, les Grands Moulins de Paris/Nutrixo et East Balt France, son  principal fournisseur de petits pains spéciaux (buns). L'accord concerne 8 500 tonnes de blé achetées par an à un prix ferme départ coopérative , sur 3 ans renouvelables, à partir de la récolte 2012. Ce qui représente, en aval,  25 % des besoins annuels de l'enseigne de restauration pour la production de ses buns et en amont 140 exploitations agricoles. En 2011, 36 087 tonnes de blé d'origine 100 % française ont servi à la fabrication de 644 millions de  buns par East Balt France pour les 1 226 restaurants de l'enseigne, impliquant 495 producteurs de blé français.

 

(suite…)

05/12/2011

Exki ouvre à Bruxelles un restaurant au mobilier éco-conçu

Photo©Restauration21 (3)10 ans après l’ouverture de sa première unité place de Namur à Bruxelles, l’enseigne Exki  (60 unités dont 17 en France) installe place de la Bourse, en lieu et place d’une ancienne banque, son plus grand restaurant, soit  450 m2 dont 250 m2 ouverts au public sur deux niveaux. Plusieurs éléments du mobilier ont été conçus en collaboration avec l’Atelier Michel Dupont à partir de matériaux de récupération.

Pour habiller la devanture du bar à café (doté d’une caisse dédiée, une nouveauté dans le concept), les décorateurs ont utilisé des chutes de bois dont ils ont fait un patchwork (dans les tons bruns et verts) que l’on retrouve également en habillage des vitrines réfrigérées. De gros luminaires  (photo) ont été fabriqués à partir de touillettes de café en bois assemblées sur une ossature en grillage. D’autres lampes sont en chutes de taule. Les tables ont été réalisées à partir de chutes d’anciens plateaux de table assemblés. Les autres éléments du mobilier non issus de la récupération sont en bois plein FSC, recouverts d’un vernis à base d’eau.

 

L’enseigne qui a signé un partenariat avec Bruxelles Propreté invitera ses clients à déposer les déchets organiques restant sur  leurs plateaux dans une poubelle dédiée, laquelle récoltera également les marcs de  café,  les packagings en pulpe de canne à sucre, ainsi que les déchets organiques issus de la production.

 

(suite…)

08/11/2011

Pat à Pain remporte le R’AWARDS 2011 pour la gestion de ses déchets

Patàpain_restaurant_vue extérieure_2011L’enseigne de points chauds et snacking  Pat à Pain (45 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2010) a reçu, le 4 novembre dernier, le R’AWARDS 2011 récompensant la gestion de ses déchets dans ses quelques 40 points de vente. Dans chacune des unités, un tri sélectif a été installé en zone clientèle, les coûts d’enlèvement optimisés. Les déchets organiques sont valorisés via la méthanisation. Certains produits invendus de la journée sont offerts sous forme de dons aux associations caritatives locales. D’ici à 2013, le groupe table sur un taux de recyclage de 50 % de ses déchets.

 

 

Organisés par l'association Club Génération Responsable®, les R'AWARDS du Développement Durable et du Commerce Organisé ont pour objet de souligner et promouvoir les récentes initiatives d’enseignes engagées dans une démarche de développement durable : amélioration énergétique, achats responsables, gestion des déchets, point de vente responsable, social RH, communication responsable, mobilité durable,  initiative « Mon Commerce Responsable ».

 

Pat à Pain qui appartient au groupe FRR dirigé par Pascal et Stéphane Prély, fête cette année ses 25 ans.

03/11/2011

Des bioburgers tout simplement

Photos©Restauration21Créée par Louis Frack et Anthony Darré, deux étudiants fraichement émoulus de leur école de commerce,  l’enseigne parisienne Bioburger (passage de Choiseul, Paris IIe) est la première à s’engouffrer sur cet étroit marché et non encore exploré du restaurant de viande bio.

 

Pour préserver leur avantage concurrentiel, les deux concepteurs préfèrent rester discrets sur le nom de leur fournisseur de steaks hachés bio, au bœuf, poulet et tofu.  Tout juste, concèdent-ils qu’ils proviennent d’un grossiste spécialiste des produits bio situé à Rungis. Dès la devanture, le concept annonce la couleur  en affichant bien haut le logo AB garantissant une offre 100 % bio. « Nous avons contacté l’Agence bio qui nous a expliqué ce que nous étions en droit de mentionner » explique Louis Frack. Lui et son associé passent derrière les fourneaux tous les midis.

 

Ouvert  début juillet, le fast food a trouvé son rythme depuis la rentrée : quelques 90 clients par jour pour un ticket moyen de 10 euros. Proposés soit en formules à partir de 10 euros, soit à la pièce à 7 euros, les burgers  représentent 95 % des commandes. Les steaks sont placés dans des buns de pain frais livrés chaque matin par une boulangerie voisine 100 % bio. Toutes les préparations sont faites sur place que ce soit les frites, les salades et les gâteaux.

Louis Frack et Anthony Darré tablent sur un chiffre d’affaire de 220 000 euros pour leur premier exercice, pour un investissement 200 000 euros.

 

 

Photos©Restauration21 (2)

 

Louis Frack et Damien Leclerc qui aide au service lors du rush du déjeuner.

contact@bioburger.info

www.bioburger.info

Photos©Restauration21

19/06/2011

Crock & Bio, enfin presque !

Photo©Restauration21 (2) A Crock & Bio (Paris, XVIIe), tout est bio sauf la charcuterie ibérique. C’est le résultat du « compromis » passé entre  Tom Daniac, le cuisinier qui ne mange pas de viande, Sandra Rexach, sa compagne espagnole. Le concept leur ressemble. Tom Daniac (dont la mère tient le restaurant bio Guenmaï à Saint-Germain des Pré) réalise toutes les recettes. Vendu 11,20 euros, le plat du jour (poisson uniquement, bio et d’élevage) est servi accompagné d’un légume, d’une céréale et d’une légumineuse, le tout très bien cuisiné. Le buffet est construit autour de salades à 10,5 euros pièce,  à composer soi-même à partir de 4 variétés des salades vertes mais aussi de pâtes et de céréales, auxquelles peuvent être combinés à 4 ingrédients à choisir parmi une trentaine. Même principe pour les sandwiches (pain bio Moisan) à 6,50 à euros avec 3 ingrédients. Les desserts sont également maison, certains étant même accessibles aux végétaliens, sans beurre, sans sucre et sans œuf.  Les jeunes patrons ont investi 150 000 euros environ dans cet espace d’une trentaine de couverts plus 20 en terrasse et doté d’une cuisine en sous-sol. Pour  être à l’équilibre, ils ont tablé sur un minimum de 45 couverts par jour avec un ticket moyen de 15 euros, soit le prix de la formule déjeuner.  La VAE représente 35 % du restaurant qui est  fermé le soir.

Photo©Restauration21 Tom Daniac et Sandra Rexach se sont rencontrés dans un restaurant bio à Barcelone.

Photos©Restauration21

13/06/2011

Prix des matières premières, de l’approvisionnement bio et des produits locaux… des échos du Congrès du Snacking

Le Congrès du Snacking s’est déroulé jeudi 9 juin au Salon des Miroirs à Paris, organisé par le journal France Snacking. L’occasion pour les professionnels d’échanger autour des mutations du marché. Restauration21 a tendu l’oreille. Morceaux choisis autour des prix des matières premières, de l’approvisionnement, du  bio et des produits locaux.

Stéphane Premel, directeur des achats alimentaires, Elior : « Lors de la crise de 2008, nous avions réduit notre offre. Avec la crise de 2011, nous avons joué la dé-massification de nos achats en multipliant le nombre de nos fournisseurs. ce qui permet de lutter contre la hausse des coûts des matières premières(…). Certains industriels font du copier coller en nous proposant des produits similaires à ceux de la GMS. Nous n’arrivons pas à obtenir les gammes correspondant à nos segments d’activité. Les fournisseurs de taille plus modeste investissent sur des lignes spécifiquement dédiées à nos activités (…). Sur les glaces, nous sommes dans une phase où l’on a besoin d’apporter de la valeur artisanale. Sous nous tournons vers d’autres acteurs (…). Pour le bio, nous essayons de nous impliquer en amont. Nous restons la relation directe avec les producteurs, nous travaillons avec des associations spécialisées qui nous mettent en relation avec les agriculteurs. Les appels d’offre nous imposent de travailler avec des industriels locaux. Ce n’est pas très simple. Si en plus, on ajoute le bio et le bio local, cela devient très dur. Certaines collectivités sont demandeuses [de ce type de produits] ».

Hervé Percherel, directeur général, Casino Restauration : « Pour la restauration collective, on a inauguré un jour bio par mois. Pour la restauration commerciale, nous avons une gamme courte en rotation permanente. Le local constitue une véritable exigence. On s’y soumet au fur et à mesure que les appels de la restauration collective l’intègre ».

Pascal Cantenot, fondateur et dirigeant de La Panière (28 unités de sandwicherie) : « Nous n’utilisons que des produits frais. Ce qui nous permet de rester autonomes sur nos préparations de base ».

Jean-François Celbert, boulangeries Joséphine (Paris et Ile-de-Ré) : « J’ai un meunier. Par contre, pour les autres produits, il est dur de nouer une relation stable avec les fournisseurs. J’en ai entre 3 et 4 à chaque fois pour chaque produit ».

Restauration21,
découvrez le Magazine

Restauration21 - Le magazine de la restauration durable
Feuilleter en ligne le Magazine #10 de Restauration21

Idées

La newsletter de Restauration21

Ecolab

  • Solutions d’hygiène durables

Metro

  • Partenaire des restaurateurs & commerçants indépendants

Chef’Eco

  • Gestion des déchets et du gaspillage alimentaire

Tournus Equipement

Ethic Ocean

  • Pour une pêche durable

Bon pour le climat

  • Un menu

Liens utiles-partenaires