317 articles publiés dans la catégorie "En bref- Actu"

17/11/2009

Léon de Bruxelles : le recyclage des coquilles de moules en réflexion

Moules de bouchot 

Existe-t-il une filière de recyclage des coquilles de moules qui minimise l’empreinte carbone de la démarche ? « Nous avons travaillé avec le Cnam, explique Michel Morin président du directoire de Léon de Bruxelles, le problème, c’est le ramassage. On craint de produire plus de carbone en les récupérant les coquilles de moules pour les recycler qu’en les jetant ». Pour Léon de Bruxelles, il s’agit de 3 000 tonnes de moules consommées annuellement sur le réseau, soit 8 tonnes par jour. Les coquilles de moules peuvent être recyclées  pour entrer dans la composition de revêtement routier. Une réflexion à mener sur la collecte des coquilles avec les secteurs concernés.

16/11/2009

L’électricité éolienne et la restauration. Questions à Antoine Sauvage, directeur DD de Courtepaille

L’électricité éolienne et la restauration. Questions à Antoine Sauvage, directeur DD de Courtepaille

Une enseigne de restauration  qui produit localement de l’électricité, l’idée fait son chemin. A Blagnac, le restaurant Courtepaille, ouvert l’an dernier,  va être relié au réseau ERDF d’ici un mois. L’occasion de faire le point sur l’électricité éolienne et la restauration avec Antoine Sauvage, directeur Développement durable chez  Courtepaille.

Pourquoi avoir fait le choix de l’éolien pour le restaurant de Blagnac ? Comment faire rimer production d’énergie éolienne et restauration ? Quelle est la démarche ?

Antoine Sauvage : Il s’agit d’associer visibilité et production d’électricité

A quoi servira cette électricité au niveau du restaurant ?

A.S. – La production pour des raisons technique est revendue, mais elle permet de compenser notre consommation d’énergie.

Quels sont les objectifs visés en termes de production ? de couverture des besoins du restaurant ?  de revente dans le circuit de distribution ? A quelle  échéance l’opération devient-elle rentable pour une enseigne ?

A.S.- L’objectif n’est pas financier mais bien un engagement en faveur des ENR. La production devrait couvrir 10% des besoins du restaurant.

Quels sont les pré-requis ? Le restaurant doit-il être situé obligatoirement dans une zone de développement de l’éolien [i] ?

A.S.- Il n’est pas nécessaire pour le petit éolien d’être en ZDE, cependant dans ce cas EDF n’a aucune obligation d’achat.

Est-il difficile de trouver un acheteur pour écouler sa production d’électricité éolienne ?

A.S. – En fonction du prix c’est plus ou moins délicat

Quels conseils donneriez-vous à un confère désireux de se lancer dans une telle aventure ? Quels sont les écueils à éviter ?

Je lui conseillerais de faire plutôt du photovoltaïque

Le restaurant de Blagnac est-il équipé d’autres équipements générateurs d’énergie renouvelables ?

Ce restaurant est équipé d’un chauffe-eau solaire et d’une pompe à chaleur.

Antoine Sauvage

Une éolienne à côté de mon restaurant, mode d’emploi

·     Caractéristique : petit éolien particulier.

·     Installation : Machines de petite ou moyenne puissance (0,1 à 20 kw) montées sur des mâts de 10 à 35 m. Une éolienne à 2 ou 3 pales. Un onduleur permet d’obtenir un courant aux qualités constantes malgré les variations du vent, utilisable par le restaurant ou réinjectable dans le réseau de distribution.

·     Permis de construire si la hauteur est supérieure à 11m

·     Coût : En fonction du projet, entre 25 000 et 40 000 euros (pour une éolienne)

·     Pas de subventions ou voir au cas par cas selon les régions, en ZDE le rachat d’électricité est subventionné.


 

[i] ZDE : Zone dans laquelle  les éoliennes bénéficient de l’obligation d’achat par EDF de l’électricité produite.

16/11/2009

Les engagements DD des Traiteurs de France

·     Se mobiliser en réseau pour que le DD soit une force nationale au profit  des entreprises individuelles

·     Former un responsable DD dans leur entreprise

·     Proposer de véritables prestations éco conçues

·     Signer les 5 commandements pour créer à terme un label national

·     Etre des entreprises citoyennes et durables

·     Apporter aux associations locales, mairies… leur soutien dans le DD

·     Etudier les nuisances produites par l’Ê auprès de leur voisinage proche et mettre en place des actions de correction

·     Participer à des salons, réunions, congrès sur le DD en tant qu’acteur

·     Travailler avec les responsables DD des administrations de leur secteur pour le recyclage de leur matériel informatique et dons aux associations

·     Travailler sur toutes les économies d’énergie qui agissent sur l’environnement

·     Faire recycler les cartouches d’imprimantes

·     Privilégier les contenants écologiques

·     Imprimer au minimum et simplement les pages utiles

·     S’employer à éteindre au maximum les appareils en veille dans l’entreprise

·     Mettre en avant dans leurs prestations le commerce équitable

·     Privilégier les produits locaux et de proximité et à privilégier la saisonnalité

·     Mettre en place le tri sélectif dans l’entreprise et sur réceptions

·     Développer le compost pour l’agriculture locale

·     Aider le développement du bio sur les réceptions

·     Organiser leurs déplacements logistiques pour limiter les émanations de CO2

·     Utiliser les CAT locaux pour différents travaux

·     Employer des handicapés selon leur taille d’entreprise

·     Former leur personnel assidument et à valoriser les compétences et les acquis

·     Développer la diversité dans leur recrutement.

16/11/2009

Blagnac, l’électricité éolienne de Courtepaille bientôt connectée au réseau ERDF

COURTEPAILLE BLAGNAC5. 237 

Crédit photo :  André Thoraval

La production d’électricité éolienne serait-elle victime de son succès ? A Toulouse Blagnac, le restaurant « vert »de l’enseigne Courtepaille a failli en faire les frais, selon le site internet de LaDepeche.fr. Doté de deux éoliennes, le restaurant n’a pas encore été raccordé au réseau ERDF faute de temps, 19 000 demandes ayant été faites auprès d’ERDF (Electricité Réseau Distribution France) sur la première moitié de l’année 2009, soit quasiment autant que le nombre actuel de producteurs (22 500). Toujours selon l’article, c’est Enercoop (une entreprise agrée par l’Etat) qui achèterait la production électrique du restaurant, EDF n’étant pas demandeuse, une fois Blagnac équipée d’un point d’interconnexion basse tension. Joint ce matin par téléphone par Restauration21, Antoine Sauvage annonçait à que le directeur régional ERDF serait sur le site aujourd’hui afin de raccorder au plus vite la production d’énergie éolienne du restaurant au réseau.

12/11/2009

Languedoc- Roussillon : les industries agroalimentaires invitent les chefs à plancher sur la recette durable

Les entreprises agroalimentaires du Languedoc Roussillon (ARIA-LR) lancent un challenge autour de la réalisation d’une recette durable. Chaque équipe –un trinôme composé d’une industrie agroalimentaire régionale, d’un chef cuisinier et d’un ou de plusieurs étudiants d’école hôtelière, de restauration ou d’agroalimentaire – devra présenter une recette innovante inscrite  dans une démarche de développement durable (nutrition/santé/bien-être, utilisation de produits locaux, etc.…)

Les objectifs de cette démarche sont multiples : Stimuler et développer une culture de l’innovation pour les industries agroalimentaires en mettant en relation des acteurs qui n’ont pas l’occasion de travailler ensemble, favoriser les partenariats chefs-entreprises pour stimuler la créativité, valoriser les chefs du Languedoc-Roussillon pour leur contribution à la gastronomie régionale et récompenser les entreprises du secteur agroalimentaire qui innovent par la communication ainsi que les étudiants.

La clôture des inscriptions aura lieu le 15 décembre 2009 et les dégustations se dérouleront en juin 2010. Renseignements : ARIA Languedoc-Roussillon, tél : 04 67 04 75 20 ou 25, Agropolis International, Avenue Agropolis, 34394 Montpellier Cedex 5,
mail : aria-lr@agropolis.fr

27/10/2009

Class’Croute : du bio, des packaging recyclables et des couverts en bambou

Class’Croute : du bio, des packaging recyclables et des couverts en bambou

Après les mini salades bio de marque Class Croute (105 restaurants dans toute la France et le Bénélux dont 95 % exploités en franchise)  puis deux  soupes labellisées bio (sur les six que propose la carte),  les yaourts Déliss bio élargissent la gamme bio de Class’Croute, le spécialiste de la restauration livrée en entreprise. Au menu : 3 parfums aux fruits et un nature 0%  de matière grasse. A venir : un jus de pomme bio sera vendu à partir du 1er novembre prochain.

«Nous avons choisi de cibler, pour commencer, quelques produits significatifs. Class’Croute, qui n’a pas la vocation de devenir une enseigne 100 % bio, se doit d’investir ce créneau afin d’être en phase avec les attentes de ses clients » commente Jean-Marc Sonolet, président de l’enseigne. La démarche bio s’inscrit de plus en plus au travers des  produits d’animation de l’enseigne.

Les salades bio et le jus de pomme sont certifiés par AB agriculture biologique.  Toute la gamme des Yaourt Déliss est certifiée par CERTISYS.

Lors de l’université d’été du Medef en septembre dernier, l’enseigne qui avait remporté l’appel d’offres pour la prestation de restauration, y a testé ses premiers coffrets sandwichs bio. Composés d’un sandwich bio, d’une salade de crudités bio, d’un yaourt bio, d’un sachet de pommes, d’une bouteille d’Evian, et de couverts 100 % bambou 7 700 coffrets ont été vendus lors de l’événement.

Des packagings en pulpe de canne à sucre

Les packagings en pulpe de canne à sucre (un produit certifié qui satisfait aux 3 critères d’exigence de la norme Certif Din-EN 13432 : absence de toxicité, Qualité compost, absence de produits dangereux) remplacent progressivement ceux en plastique. En janvier 2010, les salades, les plats chauds, les pâtes seront vendus dans des boîtes en pulpe de canne à sucre, un matériau 100 % biodégradable et compostable. « C’est une avancée majeure pour Class’Croute. Nous estimons que nous arriverons à terme à remplacer plus de la moitié de nos packaging en plastique par des packagings en pulpe de canne à sucre», précise Jean-Marc Sonolet, le carton représentant 10 % des emballages. Déjà, les couverts inox ont été abandonnés au profit de couverts en bambou.

Résultat : l’utilisation de la canne à sucre dans les coffrets repas, pour la seule partie des petites et grandes assiettes du plateau, représente une économie de 21 000 kg de plastique à traiter si l’on compare 2008 et 2009. De même, le changement des saladiers en plastique de la gamme « sandwicherie » vers un saladier en pulpe équivaut à 48 000 kg de plastique économisés (même comparaison 2008/2009).  Enfin l’abandon des kits couverts inox a permis de revenir à un produit à usage unique plus approprié pour l’activité de l’enseigne et se traduit par l’économie de traitement de 10 500 kg d’inox (toujours sur la base 2008 versus 2009).

 

 

27/10/2009

Naturalia ouvre son premier corner snaking 100 % bio

Naturalia ouvre son premier corner snaking 100 % bio

Naturalia présente le premier concept de snacking de l’enseigne spécialiste de produits biologiques et naturels certifiés. Le corner propose une offre de 60 références différentes : épeautre au tofu, taboulé aux cranberries…  Le magasin, doté d’une cuisine professionnelle, réalise la préparation de sandwiches au pain au levain cuit le matin sur place.

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