Le document est téléchargeable sur le site internet du syndicat.

L’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie (Umih) annonce la publication de « La RSE en CHRD », un ouvrage destiné à  accompagner les professionnels du secteur dans leur transition écologique et sociétale. Il complète la collection de « Guide des bonnes pratiques » conçue par la commission Développement Durable sous la houlette de son président Ludovic Poyau, autour de 4 thèmes : « Vaincre le gaspillage en Restauration », « Vaincre le gaspillage en Hôtellerie », « Sobriété énergétique » et « L’usage de l’eau potable ».

Lire aussi : L’Umih et l’Ademe signent une convention

Conçu comme un outil d’accompagnement  avec  des recommandations claires et concrètes pour aider les professionnels, le guide met à leur disposition des dossiers pratiques pour les aider à  initier de nouvelles pratiques  professionnelles : rédiger de la charte environnementale de l’entreprise, gérer ses biodéchets en conformité avec la réglementation, mettre en place des achats responsables… (suite…)

Les lauréats de l’appel à projets 2024. ©Restauration21

Le fonds de dotation Metro a organisé la première édition de l’évènement « Impact sur Table », dédié au repas engagé, le 17 septembre au Pavillon Elysée à Paris (VIIIe). L’occasion d’affirmer le rôle du repas en tant que levier de solidarité, d’éducation et d’insertion professionnelle.

5 ans après son lancement et 3 M€ investis dans plus de 75 projets répartis sur tout le territoire, le fonds de dotation Metro a réaffirmé son engagement auprès du monde associatif œuvrant pour le « bien manger » par la voix de son président, Pascal Peltier : « [le fonds de dotation veut] être un acteur de la solidarité par le repas et aller au-delà de ce que peut faire l’entreprise [Metro]». Et de souligner que « 9 projets sur 10 de la promotion 2024 concernent l’urgence alimentaire et l’insertion professionnelle des personnes dépourvues d’emploi ». 16 initiatives ont été retenues par un jury composé de journalistes et de personnalités du monde associatif. Elles recevront jusqu’à 10 K€ de dotation. (suite…)

La carte qui localise les restaurants signataires est téléchargeable. ©Surfrider, capture d’écran

La charte a pour objectifs de réserver les océans de la surpêche et des déchets plastiques.

Elaborée par Surfrider Foundation, la charte écoresponsable « Ocean Friendly Restaurants » accompagne les restaurateurs dans leur démarche plus respectueuse de l’environnement et en faveur de la préservation des ressources halieutiques. 128 professionnels l’ont déjà signée dans 7 pays européens : France, Allemagne, Pays-Bas, Danemark, Portugal, Espagne et Bulgarie.  Ils  s’engagent à respecter dans leur activité 8 critères obligatoires préétablis par Surfrider.

Des critères incontournables
Outre l’interdiction des caisses en polystyrène et du plastique à usage unique, l’établissement ne sert pas de boissons en bouteilles en plastique pour la consommation sur place. Les plats, en majorité, sont réalisés avec des produits locaux, de saison et/ou biologiques dont la provenance est renseignée. La carte, qui compte au moins un plat végétarien, ne propose aucune espèce menacée d’extinction. Des pratiques de recyclage et de tri des déchets sont mises en place dans le restaurant et des cendriers sont disponibles à l’extérieur. Enfin les produits d’entretien sont respectueux de l’environnement. (suite…)

Yves Cebron de Lisle (Transgourmet), Luc Dubanchet (GL events) et Romain Amblard (Service Compris). ©Restauration21

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    Sélectionnées parmi 225 dossiers, les 25 initiatives en lice, réparties en 5 catégories, ont été dévoilées le 9 septembre dans le cadre du festival Sirha Omnivore au Parc Floral à Paris (XII^e).

Organisé par Service Compris, Sirha Food et Transgourmet, le tremplin  Futur(e)s Food récompense les food-entrepreneurs engagés, responsables et novateurs qui réinventent les codes de l’alimentation pour façonner celle de demain. « [Des] entrepreneurs [qui] repensent nos modes de production et de consommation avec un engagement sans faille pour un avenir plus durable et responsable » selon Romain Amblard, cofondateur et CEO Service Compris.

« Notre ambition chez Transgourmet et donc à travers l’initiative Futur(e)s Food, c’est de mettre en relation des personnes qui veulent bien se nourrir et d’autres qui veulent bien produire » a déclaré Yves Cebron de Lisle, directeur général délégué Transgourmet France.

Reste au  jury Futur(e)s Food  de sélectionner les 5 projets les plus innovants d’ici la fin de l’année. La  révélation des lauréats est programmée à Sirha Lyon en janvier 2025. (suite…)

Les produits bio poursuivent leur progression dans les assiettes des convives de la restauration scolaire.

Pour son nouveau baromètre, Un plus Bio fait évoluer sa méthodologie. Profitant de la création de l’Observatoire des paysages alimentaires,  l’association a divisé son échantillon de cantines par 4 afin de ne conserver que les données les plus fiables sur le coût et les achats bio en restauration collective. « Pour nous départir de toute approximation, notre choix s’est porté sur les données vérifiées par un audit sur site dans les cantines qui se sont dotées d’un outil de contrôle et d’une grammaire commune pour attester de leur engagement, le label Ecocert « En cuisine«  » explique-t-on chez Un Plus Bio. (suite…)

A Menton (06), le Mirazur surplombe la Méditerranée. © Matteo Carassale

Le chef Mauro Colagreco et  ses équipes défendent le principe de la gastronomie circulaire pour améliorer les pratiques et le modèle actuel de l’alimentation.

Après avoir hissé le Mirazur au rang de Meilleur Restaurant du Monde (2019), obtenu la toute première certification Zéro-Plastique (2020), reçu une étoile verte Michelin (2020) et été le premier chef nommé ambassadeur de bonne volonté en faveur de la biodiversité par l’Unesco (2022), Mauro Colagreco poursuit son engagement pour une cuisine durable et engagée.

Lire aussi :  Au Mirazur : Choisir des alternatives au plastique jetable et gérer leur vie.

Pour obtenir le label américain B Corp (pour « Benefit for all Corporations », l’établissement mentonnais a démontré, par  ses actions concrètes en matière de  performances sociales et environnementales,  sa responsabilité vis-à-vis de son, écosystème (actionnaires, employés, clients et partenaires) et sa transparence dans les pratiques et performances (publication d’audits d’impact détaillés). Il rejoint une communauté internationale riche de plus de 8 900 entreprises de tous secteurs d’activités  dont plus de 450 françaises. (suite…)

©NRodet

Natexpo 2024 revient à Lyon les 23 et 24 septembre  prochains. Le salon se tiendra dans le hall 6 à Eurexpo. Un format court afin de mobiliser toute la distribution et de faciliter la participation des acteurs du secteur.

Si  69 % des personnes interrogée, dans le cadre du baromètre annuel 2023 de perception et de consommation des produits biologiques en France de l’Agence bio, sont intéressées par le bio à la cantine ou au restaurant d’entreprise et 71 % souhaitent en trouver au restaurant, leurs attentes sont loin d’être comblées. Pourtant l’offre existe et les fournisseurs mettent sur le marché des produits destinés à la restauration commerciale et collective. Natexpo propose à ses visiteurs un  parcours de visite réservé à la restauration bio avec une cinquantaine d’exposants qui correspondent à leurs besoins.Lesquels ? Découvrez la liste sur le lien suivant  afin de préparer votre visite.

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Capture d’écran. ©Vacances Bleues

Vacances Bleues annonce la publication de son Bilan Carbone. Le  groupe hôtelier associatif, créé en 1971, ambitionne de réduire de 25 % son empreinte carbone directe d’ici 2030.

Fort de son chiffre d’affaires de 88,7 M€  2023, dont 6,5 M€provenant des voyages à l’étranger et d’un plan de rénovations s’élevant à plus de 34 M€, Vacances Bleues prévoit de renforcer sa présence en 2024. Réalisé en partenariat avec le cabinet Projet Celsius, son bilan carbone révèle que  50% du total des émissions proviennent des  transports des visiteurs. Les achats de biens, principalement liés aux achats alimentaires, constituent également un  poste important, alors que les émissions liées à l’énergie montrent une grande disparité selon les types de chauffage, les établissements chauffés au fioul étant les plus émetteurs. « L’activité de Tour Opérateur génère également un impact notable, notamment à travers les transports et hébergements, en particulier les transports aériens » précise le groupe dans un communiqué. (suite…)

Le groupe de restauration compte plus de 300 points de vente.

Delineo (La Croissanterie, Maison Pradier, Roberta Caffè) a fait appel à l’agence Maobi pour l’accompagner dans la définition et le déploiement de sa stratégie RSE. Agence d’innovation responsable créée en 2017 et entreprise à mission depuis fin 2022, celle-ci a pour mission de guider les entreprises et les marques dans leur transformation responsable, de la vision à l’intégration. Trois phases principales constituent sa mission. La première consiste en la réalisation d’un diagnostic RSE comprenant la cartographie de l’entreprise, de la chaine de valeur, du modèle d’affaire, elle prendra en compte les initiatives déjà engagées par les enseignes du groupe. Les parties prenantes seront consultées dans un second temps. Une fois les enjeux prioritaires identifiés, une feuille de route RSE commune à tous sera établie en vue de son déploiement.

« Les enjeux RSE dans le secteur de la restauration rapide sont multiples et il est essentiel que les acteurs s’en saisissent afin de construire une politique robuste. Avec ce projet de structuration et de déploiement d’une politique RSE ambitieuse, le groupe Delineo se donne les moyens d’en faire un pilier stratégique majeur et ainsi d’ouvrir la voie à de nouveaux standards surpassant les niveaux actuels du secteur », déclare Géraldine Hue, cofondatrice de Maobi.