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07/11/2022

Réemploi – Avez-vous pensé aux couverts en drêche de bière ?

Fabriqués en Région Rhône-Alpes, les couverts résistent aux températures de -10°C à 100°C.

La jeune entreprise Reus’eat lance une campagne de crowdfunding et fait appel aux professionnels de la restauration à la recherche d’une alternative aux couverts à usage unique interdits au 1er janvier prochain.

Comme pour la restauration rapide qui doit passer au réemploi au 1er janvier 2023, les prochaines semaines s’annoncent chargées pour Reus’eat et ses deux fondateurs Marie Nagy et Armand Ferro bien décidés à imposer leur kit de 3 couverts fabriqués en drêche de bière dans les restaurants. Coproduit issu du processus de brassage de la bière, la drêche est en passe de devenir une solution anti-gaspi, un gisement parfaitement réutilisable en des produits 100 % compostables. 1 000 litres de bière génèrent 300 kilogrammes de drêches humides.

Pas de colle, pas de résine, encore moins de PLA, le liant utilisé est naturel. Confidentielle, la formule  fait l’objet d’un dépôt de brevet. « La drêche que nous utilisons est récupérée par Maltivor auprès de la microbrasserie Caribrew. Elle est séchée puis broyée en farine. C’est sous cette forme que nous la récupérons pour la transformer en couverts chez notre sous-traitant industriel » explique Marie Nagy.  Une production réalisée entièrement en Région Rhône-Alpes.

Fabrication à Thiers
La startup, qui a déjà vendu 10 000 fourchettes et cuillères (soit 350 kg de drêche valorisée) depuis un an, améliore son  avec un couteau accompagné d’une fourchette et d’une cuillère revues au niveau du design et de la fonctionnalité. « Nous avons fait le choix de développer et fabriquer notre moule par une entreprise basée à Thiers, en face de notre industriel pour faciliter les échanges, les essais et promouvoir le savoir-faire français de qualité », poursuit la jeune entrepreneuse.

« Nous recommandons un lavage des couverts à la main, ce qui permet de les réutiliser 10 fois » ajoute-t-elle.  En fin de vie, le kit est compostable (home compost) dans une poubelle de biodéchets.

Sur Miimosa, les restaurateurs peuvent réserver 200 kits pour un don de 400 € ou 400 kits  pour 800 €. Les entrepreneurs tablent sur un objectif minimum de 15 000 € de dons pour financer le design de leurs couverts. Avec 30 K€, ils pourront lancer la production de 30 000 kits.

Marie Nagy et Armand Ferro. ©Reus’eat

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