138 articles publiés dans la catégorie "Produits"

06/05/2010

Restauration21 sur L’Hôtellerie-Restauration

 A lire sur le site de L’Hôtellerie-Restauration : l’article de Julie Gerbet intitulé « Approvisionnement durable : des bonnes pratiques à partager »

http://www.lhotellerie-restauration.fr/journal/restauration/2010-05/Approvisionnement-durable-des-bonnes-pratiques-a-partager.htm

30/04/2010

ECOCERT présente l’ESR, un nouveau référentiel « Equitable, Solidaire et Responsable »

Ecocert équitable ECOCERT (organisme de contrôle et de certification agréé par l’Etat) dont le cœur de métier  consiste à contrôler sur le terrain la bonne application du Règlement européen de l’agriculture biologique par les producteurs et les fabricants,  met en place un référentiel qui allie les notions de commerce équitable et de bio, pour les produits alimentaires, cosmétiques et textiles. B Il s’adresse à des opérateurs souhaitant valoriser leur implication dans des projets alliant agriculture biologique et commerce équitable. La traçabilité est garantie tout le long de la filière, les produits étant contrôlés à la fois selon les règles de l'agriculture biologique et celles du commerce équitable.

Pour que le produit final puisse bénéficier de l’appellation «Ecocert Equitable», quatre grands principes doivent être respectés par les opérateurs des
filières :

En matière de responsabilité environnementale, le référentiel ESR impose l’adoption de bonnes pratiques tout le long des filières: modes de production biologique, protection de la biodiversité, vigilance sur les aspects énergétiques, la gestion de l’eau et des déchets…

En matière de responsabilité sociale, dans les pays de production, les conditions de travail fixées par les conventions de l’OIT (Organisation Internationale du Travail) doivent être respectées : absence de travail des enfants, non discrimination, liberté d’association et d’expression, existence d’un salaire décent… Ce contrôle s’effectue aussi bien au niveau des organisations de producteurs que des usines de fabrication.

En matière de solidarité économique, les importateurs des filières ESR s’engagent dans un projet de solidarité sur le long terme dont l’objectif est le développement social, technique et économique des communautés bénéficiaires. Ils s’engagent sur un prix minimum permettant aux producteurs de bénéficier de prix stables et d’investir pour l’avenir. De plus, ils financent un fonds de développement permettant l’amélioration de la qualité de vie des producteurs et de leurs familles. Enfin, un appui technique est apporté aux structures de production, permettant la valorisation des savoir‐faire techniques locaux, l’amélioration de la qualité, le soutien à l’organisation des
producteurs …

En matière de transparence, le consommateur final d’un produit « Ecocert Equitable » a accès à des informations détaillées concernant l’origine géographique du produit, le contexte économique, social et environnemental dans lequel il a été produit, et des aspects plus précis concernant le prix équitable, le pourcentage d’ingrédients équitables… ECOCERT contrôle que ces informations se retrouvent bien sur l’étiquette du produit fini ou sur le site internet de la marque.

ECOCERT intervient directement dans près de 80 pays, par le biais de ses filiales implantées à l’étranger, pour contrôler et certifier des produits, systèmes et services, principalement dans le secteur environnemental.

29/04/2010

Malongo relance la caféiculture à Sao Tomé et Principe

Malongo, premier torréfacteur de cafés issus du commerce équitable labellisés Max Havelaar en France,  confirme son engagement dans le commerce équitable en développant un partenariat original avec Sao Tomé et Principe, un des plus petits pays d’Afrique (superficie : 1001 km²) situé dans le golfe de Guinée à 350 kms des côtes du Gabon.

Le projet élaboré par Malongo prévoit la mise en place d’un programme de  développement global ayant pour objectifs de relancer la production de café pour atteindre 300 tonnes par an d’un grand cru d’arabica, et de renforcer l’agriculture vivrière et de mettre en valeur un patrimoine historique unique au monde, la roça (plantation) de Monte Café.

Le  projet s’est concrétisé grâce à l’appui de bailleurs de fonds internationaux tels que le Fonds International de Développement Agricole (FIDA) et, l’Agence Française de Développement (AFD).

Un programme d’appui sera mis en place et appliqué pendant 2 cycles de 3 ans. Le premier cycle, démarrant dès cette année, permettra l’émergence d’une filière café organisée respectant le cahier des charges de FLO/Max Havelaar et les pratiques de l’agriculture biologique. Le deuxième cycle visera  l’indépendance financière et l’autonomisation progressive de la coopérative de caféiculteurs.

25/04/2010

Des produits locaux sur les cartes… l’idée creuse son sillon à Paris

Localbiobag Xavier Denamur, restaurateur parisien, et Xavier Guille, locavore convaincu et créateur de l’appli-jardin(1), ont un projet ambitieux : convaincre les restaurateurs parisiens qu’il est possible de mettre à leurs cartes des produits agricoles cultivés dans le bassin parisien. Pour joindre le geste à la parole, ils lancent le Localbiobag, une proposition de panier de légumes bio locaux et de saison, cultivés à La ferme « Les plaisirs du jardin » à Cergy (Val d’Oise) à 30km de Paris, destinés aux particuliers et vendus à la Belle Hortense, l’un des établissements du premier. C’est cette  démarche « circuit court » que les  deux Xavier ont décidé d’étendre vers  les restaurateurs.

«Tout le boulot que l'on met en place consiste effectivement à amener les restaurateurs à acheter des produits bio, locaux et de saison dans des proportions acceptables pour ne pas à avoir à augmenter leurs prix. Il s’agit de 10 à 20% de plats ou de produits bio inclus dans leurs menus sur lesquels ils pourront communiquer et constater l'impact que cela peut avoir sur leur fréquentation et la demande de la part de leurs clients.  Et ils seront fournis par  les agriculteurs » explique Xavier Denamur. Côté approvisionnement,  l’idée et le challenge consiste à trouver des d'agriculteurs en nombre voulant travailler en direct avec les restaurateurs. « D’un côté, les agriculteurs sont isolés et de l’autre, les restaurateurs  ne savent plus où commander et comment organiser cette filière, complète Xavier Guille, la mise en place de notre réseau est  aussi de un moyen d’identifier  quels sont les mécanismes qui freinent le développement de cette économie alors que la demande de la part des clients est grandissante ».

Leur cible : les bistrots et restaurants dans un rang de prix abordable moins de 40 euros par personne. « Le but consiste à tirer les restaurateurs vers le haut et à promouvoir notre secteur avec une image positive autour de la table avec la transparence sur les produits fournis, la qualité de l'accueil, le cadre, le respect des législation, la politique salariale », poursuit  Xavier Denamur.

 Crédit photo: Robert Hunter pour rebusparis.com

http://www.lesplaisirsdujardin.com/

www.appli-jardin.com

Le Localbiobag  c’est , par exemple,1 botte de persil, 1 botte thym, 1kg pomme de terre ditta, 1 radis noir poids d'horloge 400g, 1 salade rougette de Montpellier 200g, 1 botte de petits oignons blancs 500g, 1 botte de radis  roses 400g, 200g d'épinards, 200g de jeunes pousses de Blette, 1 botte d'oseille 100g. Le contenu du panier change toutes les semaines, en fonction des produits récoltés. 16 euros sur réservation.

(1) 1er coach de potager pour téléphone intelligent (Iphone)

19/04/2010

Une Commission Nationale du Commerce Equitable (CNCE) sera mise en place le 22 avril

Hervé Novelli, secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et moyennes entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation et Chantal Jouanno, secrétaire d’État chargée de l’Écologie, installeront, jeudi 22 avril, une Commission Nationale du Commerce Equitable (CNCE). Sa mission : reconnaître les organismes de commerce équitable, sur la base de critères sociaux et environnementaux et apporter aux consommateurs la garantie des pouvoirs publics sur la fiabilité et l’authenticité des démarches de commerce équitable. Elle sera composée de représentants des administrations, d’organismes de commerce équitable, d’associations de consommateurs, d’associations de solidarité internationale et d’entreprises.

15/04/2010

Une « Charte 100 % local » entre METRO Cash&Carry France et Légumes de France

Metro Légumes de France Les prises de position en faveur du 100 % local se multiplient. Mercredi 14 avril, METRO Cash&Carry France et Légumes de France ont signé la « Charte 100% Local », sous le parrainage du Ministre de l’Agriculture, Bruno Le Maire. C’est la première initiative mise en place entre une enseigne de distribution nationale et une fédération. Elle garantit l’approvisionnement d’entrepôts METRO Cash&Carry France en légumes cueillis le matin même ou la veille au soir dans des exploitations situées à moins de 50 kilomètres. Un contrat-cadre est signé avec chacun des producteurs comme Christian Vanpoucke, exploitant  à « Chemin de Villeroy » à Chailly-sur-Bière (Seine-et-Marne).  Le nouvel approvisionnement sera tout  d’abord mis en œuvre sur  trois sites-pi.pnglote (Paris, Tours et Colmar) avant d’être étendue dans toute la France où l’enseigne de distribution compte 91entrepôts en libre service. « Ce partenariat est un véritable engagement en faveur d’une proximité équitable avec nos producteurs et permet de valoriser la richesse des produits locaux », a commenté Pascal Gayrard, Directeur Général de METRO Cash&Carry France.

08/04/2010

Les restaurants parisiens Starwood veulent s’engager sur le local

Les chefs des six restaurants parisiens (L’Orénoc au Méridien Etoile,  Montparnasse 25 du Méridien Montparnasse, Le Justine au Méridien Montparnasse, Le First, restaurant boudoir paris au Westin Paris, Le Jardin des Cygnes au Prince de Galles, Les Etoiles au Sheraton Paris Airport Hotel & Conference Centre) des hôtels Starwood Hotels & Resorts proposent, en complément de  l'offre "classique",  un menu 100 % local dont l’approvisionnement est réalisé dans un rayon 200 km à vol d’oiseau autour de la capitale. Soit un périmètre plus large que celui choisi par les locavores américains, afin « de ne pas se priver de producteurs de qualité » ainsi que l’explique le chef exécutif Jean-Luc Reymond. Poissons, viandes, poulets, produits maraîchers, fromages, confitures, ils ont  sélectionné, après visite des exploitations,  15  producteurs.

Aucune négociation de prix

 « Nous leur achetons leurs produits à un prix supérieur de 20 à 30 % à celui pratiqué en grande distribution, mais cela n’engendre pas de surcoût au niveau global dans la mesure où nous sommes sur des petits volumes  par rapport à l’ensemble de notre offre de restauration» précise Jean-Louis Reymond. Un menu 100 % local est proposé dans chacun des 6 restaurants, leur composition étant différente selon les sites (45 à 59 euros). Quelques plats du room service reprennent le principe ainsi que quelques produits des petits-déjeuners. Une offre commerciale banquet avec un menu  circuit court est en cours de finalisation, limitée à 200 personnes afin que l’approvisionnement ne soit pas remis en cause par de trop grandes quantités.

« Notre limite, c’est la quantité que l’on maîtrise, insiste le chef exécutif,  car nous sommes sur des volumes de restauration et non de banquet ». Starwood a mis en place un partenariat avec ses fournisseurs et distributeurs afin qu’ils référencent les produits 100 % locaux et assurent leur livraison. « En s’appuyant sur leur logistique, nous restons dans notre cahier des charges » précise Jean-Luc Reymond.  Par exemple, l’omble chevalier est distribué par Neva Food.

Production dédiée

Installé à Chailly-en-Bière (77), Philippe Josse, maraîcher, a pu recommencer à cultiver panais, rutabagas,  asperges, navets et choux divers, produits dont il avait abandonné la production faute de rentabilité. « C’était bien la première fois que des équipes de restaurant venaient nous rendre visite et s’intéresser à e que nous pouvions faire avec eux», déclare-t-il ravi. La « première » récolte aura lieu dans les semaines à venir, pour une quantité moyenne de 300 kg par type de produits. Tout comme les autres produits,  les légumes nouveaux de Philippe Josse  seront mis en valeur sur la carte des restaurants ainsi que sur le site internet www.100local.fr.

100 % local Mercredi 7 avril, le chef exécutif Jean-Luc  Reymond  a convié « ses » producteurs  à présenter leurs produits au Méridien Montparnasse à Paris, dont le maraîcher Philippe Josse.

 

 

 

 

 

Parmi les producteurs :

·     Jean-Luc Poujauran, Pain Poujauran, Paris, 3 km ;

·     Famille Caboulet, Berry Viandes, Pays d’Auge, 150 km ;

·     André et Bernard Pelletier, Lapin Bois Rouvray, Favières, 90 km (Eure et loir) ;

·     Gabriel Borde, Pisciculture des Puits Tournés, Métigny, 125 km ;

·     Séverin Leborgne, Domaine Aquacole de Fréchencourt, 123 km ;

·     Claudine Rouzaire, Fromagerie Rouzaire, Tournan-en-Brie 34 km ;

·     Fromagerie Savall, Châteauneuf sur Loire, 160 km ;  

·     Gaec Brianchon, fromage Cœur de Neufchâtel, Nesle Hodeng, 112 km ;

·     La Ferme des 30 arpents, beurre, crème et brie, Favières, 33 km ;

·     Philippe Josse, maraîcher, Chailly-en-Bière, 58 km ;

·     Alfred Gratien, Champagne Alfred Gatien, Epernay,  119 km ;

·     Hubert Piel, Vin du Clos Saint-Fiacre, Mareau-aux-prés, 119 km ;

·     Domaine Moreau-Naudet, vins, Chablis, 158 km ;

·     Michel  Quenioux, Domaine de Veilloux, Cheverny, 165 km ;

·     Andrésy Confiture, confiture de saison, Maurecourt, 26 km ;

Crème cresson fines herbes

 

 

 

 

 

Crème de cresson, fines herbes.

A lire également sur Restauration21 :

« Des restaurateurs américains locavores »

https://www.restauration21.fr/restauration21/2009/11/des-restaurateurs-am%C3%A9ricains-locavores-.html

« Les points clés de l’approvisionnement durable en restauration : assistez au petit déjeuner débat le 4 mai 2010 »

https://www.restauration21.fr/restauration21/2010/03/les-points-cl%C3%A9s-de-lapprovisionnement-durable-en-restauration-assistez-au-petit-d%C3%A9jeuner-d%C3%A9bat-.html

05/04/2010

L’Auvergnat Cola enrichit sa gamme d’une limonade bio

Mardi 13 avril 2010 Jean-Philippe Nicolaux, le créateur de l’Auvergnat Cola, débouchera la 2 000 000e bouteille de ce soda régional et présentera les deux derniers-nés de la gamme : l’Auvergnat Cola canette 33 cl et la limonade bio.  Lancé en 2009 au Salon de l’Agriculture, l’Auvergnat Cola fête un premier anniversaire prometteur. Malgré un contexte difficile, l’activité économique supplémentaire générée par  l’élargissement de la gamme a permis le maintien de l’effectif et la création de 2 emplois supplémentaires. Les chiffre sont éloquents  :  1 500 000  litres, 2.000 palettes de bouteilles 1,5 litre, 1 728 palettes de 33 cl et 80 camions qui ont livré 250 grossistes et centrales d’achat.  15 cafés et restaurants ont mis sur leur carte, en exclusivité, la nouvelle boisson auvergnate.

Renseignements : http://www.auvergnatcola.com/

Auvergnat Cola
Jean-Philippe Nicolaux débouchera le 13 avril prochain la 2 000 000e bouteille de L’Auvergnat Cola.

La gamme Auvergnat Cola : 1,5 litre Auvergnat Cola Regular – 33 cl Auvergnat Cola Regular / 1,5 litre Auvergnat Cola zéro – 33 cl Auvergnat Cola zéro / 25 cl Auvergnat Cola bouteille verre – 33 cl Auvergnat Cola canette Regular / 1 litre Limonade bio (sucre issu de l’agriculture biologique)

29/03/2010

Les points clés de l’approvisionnement durable en restauration : assistez au petit déjeuner débat

Restauration21 et Génos organisent un petit-déjeuner débat mardi 4 mai 2010, au restaurant Quinoé, 59, rue des Mathurins, Paris VIIIe, de 9 heures à 11 heures.

Mardi 4 mai 2010, Restauration21, le blog d’informations sur le développement durable en restauration, et  Génos, cabinet de conseil, organisent un petit-déjeuner d’échanges de  bonnes pratiques entre les différents acteurs : restaurateurs, opérateurs, logisticiens, directeurs des achats. Le thème : l’approvisionnement durable en restauration.

Les points abordés seront les suivants

·     Les circuits courts versus les circuits traditionnels

·     Les produits équitables : quelle est leur place actuelle dans les approvisionnements ?

·     Le bio : comment la restauration collective peut-elle servir d’exemple ?

·     Un focus sur la viande : acheter de la viande française, à quelles difficultés se heurte-t-on ?

·     Quelles « solutions logistiques » mettre en place : modalités de transport, collaboration client-fournisseur, gestion de flux retours, entreposage du « froid »

·     La traçabilité : enjeux et solutions de la supply-chain agro-alimentaire.

Les grands témoins seront :

·     Joaquin Muñoz, Directeur France Max Havelaar,

·     Jean Fevre, CCI 94 en charge du projet Nutripôle,

·     Nicolas Bailleux, Directeur Qualité et Développement Durable, Sodexo France

·     Yves-Marie Le Bourdonnec, boucher des chefs étoilés parisien, pour le focus sur la viande,

·     Sylvain Sendra, restaurateur, Restaurant Itinéraires Paris,

·     Nicolas Rouiller, Ingénieur Qualité, Groupe Elite Restauration,

·     Gérald Kapski, conseiller indépendant logistique,

·     David Roger, conseiller pour des achats responsables.

 

Renseignements et inscriptions : restauration21-genos@genosconseil.com

Participation sur inscription seulement : 10 euros, facture sur demande.

28/03/2010

Les Cuisineries Gourmandes signent une charte HQA avec Slow Food France

C’est sans doute l’un des premiers rapprochements officiels entre le mouvement Slow Food France et des acteurs de la restauration commerciale française. Samedi 27 mars, à Bègles (33), les Cuisineries Gourmandes (80 chefs français) ont signé une Charte de Haute Qualité Alimentaire (HQA) avec le mouvement SlowFood France. Pour ces cuisiniers  fédérés autour de la mise en avant des produits et des producteurs et dont la démarche est auditée par le cabinet France Qualité SA, les points de la charte sont plutôt familiers : connaissance des producteurs, utilisation de produits locaux ou régionaux, circuits courts, transformation sur place des produits, leur origine devant figurer sur les cartes, respect du personnel, économie d’énergie, tri des déchets…  Pascal Titeux, patron de l’Ancre marine à Canals (82) et représentant de l’association des cuisiniers, explique : « Je travaille avec une quinzaine de producteurs dont les noms sont mentionnés sur la première page de ma carte ainsi qu’à l’entrée de mon restaurant.  Ce n’est pas nouveau, cela fait 15 ans environ ».  Pour Jean Lhéritier, le président de Slow Food France, cette charte constitue « un préambule à l’établissement futur d’une convention avec les Cuisineries Gourmandes, plus précise en  termes d’objectifs.

SlowFood-CuisineriesGourmandes

Pascal Titeux représentant  des Cuisineries Gourmandes et Jean Lhéritier, président de Slow Food France.

 

 

 

 

 

 

La HQA, un sigle qui n’est pas un label

Pour la petite centaine de délégués de Slow Food  France (1 400 adhérents) présents ce week-end  à Bègles (33), l’adoption de la HQA a représenté le gros morceau du programme. Dans la ligne de son slogan Bon Propre et Juste, l’antenne française du mouvement fondé par  Carlo Pétrini en 1989 en réaction à la standardisation alimentaire s’est  dotée d’un outil d’engagement vers le progrès. Ce qui n’a pas été sans discussion, une partie des membres craignant un rapprochement hâtif dans les esprits avec la norme  HQE, une nouvelle certification, un label ou autre signe distinctif de qualité. Baptisé Haute Qualité Alimentaire, il valorise la  démarche de filière mise en place par le professionnel, un restaurateur par exemple. 5 éléments doivent être respectés : les pratiques liées l’environnement, le personnel (reconnaissance et rétribution), les produits (approvisionnement et transformation), le traitement réservé aux clients. Sur le même modèle, des chartes HQA sont destinées aux producteurs, acteurs de la restauration collective (en général des communes pratiquant l’autogestion de sa restauration comme Millau et Bègles qui ont signé cette année), aux artisans de bouche, et aux consommateurs considérés par Slow Food comme co-producteurs. 

HQA-Restaurant

Création d’un institut de formation Slow Food France,  retour détaillé sur la place de la HQA /  autres signes distinctifs de qualité sur le secteur de la restauration… Restauration21 reviendra dans la semaine sur ces points.

Lire également sur Restauration21 :

Slow Food France propose la HQA aux restaurateurs

https://www.restauration21.fr/restauration21/2009/12/slow-food-france-propose-la-hqa-aux-restaurateurs.html

Le titre de Maître Restaurateur peut-il être le label « universel » qualité des restaurateurs ?

https://www.restauration21.fr/restauration21/2009/12/le-titre-de-ma%C3%AEtre-restaurateur-peutil-%C3%AAtre-le-label-universel-qualit%C3%A9-des-restaurateurs-.html?cid=6a0120a6779686970c0128765b791d970c

 

Restauration21,
découvrez le Magazine

Restauration21 - Le magazine de la restauration durable
Feuilleter en ligne le Magazine #10 de Restauration21

Idées

La newsletter de Restauration21

Ecolab

  • Solutions d’hygiène durables

Metro

  • Partenaire des restaurateurs & commerçants indépendants

Chef’Eco

  • Gestion des déchets et du gaspillage alimentaire

Tournus Equipement

Ethic Ocean

  • Pour une pêche durable

Bon pour le climat

  • Un menu

Liens utiles-partenaires