15/12/2025
Les critères du « fait-maison » et le titre de « Maître Restaurateur » vont être révisés

Un peu plus de 10 ans parès leur mise en place, les critères du « fait-maison » sont jugés trop restrictifs. ©Restauration21
Les décrets d’application sont attendus pour le début de l’année 2026.
Jeudi 11 décembre, Serge Papin, ministre des Petites et moyennes entreprises, du Commerce, de l’Artisanat, du Tourisme et du Pouvoir d’achat, a clôturé les Assises de la restauration initiées, en mai dernier, par sa prédesseure Véronique Louwagie, et destinées à dessiner répondre aux enjeux fondamentaux de la restauration et des métiers de bouche en France. Parmi les mesures annoncées, 2 sont qualifiées de « prioritaires » : l’évolution de la mention « fait-maison» et celle du titre de « Maître Restaurateur ».
Un peu plus de 10 ans après sa mise en œuvre, la mention « fait-maison » et les critères la définissant vont évoluer. La listes de produits autorisés sera ouverte aux d’ingrédients semi-transformés comme les ovoproduits.
Autoriser l’utilisation des ovoproduits
« Dans un contexte de pénurie de collaborateurs qualifiés et d’exigence accrue des clients pour des plats faits maison réalisés à partir de produits bruts issus de cultures locales, le moment est venu de rendre simple, lisible et sécurisé la mention fait maison en autorisant par exemple le recours aux ovoproduits ou aux haricots verts blanchis », défend Catherine Quérard, présidente du Groupement des Hôtelleries & Restaurations de France (GHR) en marge des annonces du Ministre.
L’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) rappelle quant à elle que « la transparence doit être totale et l’affichage “fait maison” doit devenir obligatoire pour l’ensemble des établissements de la restauration hors domicile : restauration traditionnelle, rapide, assimilés restaurateurs (boulangerie, traiteurs, …), restauration collective » .
Faciliter les démarches
Modernisé, le titre de « Maître Restaurateur » serait accordé pour 5 ans (au lieu de 4) au terme d’une procédure d’admission simplifiée et accessible aux restaurants d’application des CFA et des écoles hôtelières. « Il n’est évidemment pas question de le dévaloriser mais de faciliter les démarches administratives nécessaires à la constitution d’un dossier pour l’obtention du titre de Maître Restaurateur » a commenté pour sa part l’Association Française des Maîtres Restaurateurs (AFMR).
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