02/06/2025
La cuisine centrale de Toulouse fera la prochaine rentrée scolaire en 100 % inox

Le cobot place le couvercle emboîtable sur le bac inox. ©Restauration21
Tous les jours sur le site de Basso-Cambo, 96 agents municipaux dont 13 chauffeurs s’attellent à la fabrication et la livraison de 35 000 repas.
Construite en 1983 en forme d’étoile, la cuisine centrale de Toulouse (31) a pris le virage du réemploi dès 2022 en rejoignant le groupement d’achat Tremplin. « Nous avions l’objectif de sortir de l’utilisation des barquettes en plastique à usage unique en 2025 et nous nous sommes mis en mode projet », explique Sandra Estrade, la directrice du site. Ce sera chose faite à la rentrée prochaine. Déjà, une trentaine d’écoles (sur 211) sont livrées en tout inox – bacs coniques et couvercles emboîtables (Rieber). Cet été, ce sera le tour des centres de loisirs. En septembre, la totalité des 35 000 repas produits par jour et livrés en 2 tournées aux offices scolaires, aux 17 restaurants municipaux ouverts aux seniors et au restaurant social seront conditionnés en contenants réemployables, la cuisine centrale en ayant acquis 56 000 unités.
Cobots et doseuse
Installée à l’automne 2024, une première chaîne automatisée de conditionnement (Mecapack), avec ses 2 cobots pour dépiler les bacs et fermer les couvercles, a permis d’entamer le basculement. Les agents interviennent à 2 étapes : ils remplissent les bacs et les récupèrent une fois banderolés (Bandall) à la sortie de la ligne pour les placer sur le tunnel de réfrigération. Retardée suite à l’incendie de l’usine du fabricant, l’arrivée d’une seconde chaîne automatisée est programmée pour la mi-août. Plus longue et dotée d’une doseuse, elle sera dédiée au chaud dans la configuration finale du nouveau dispositif de conditionnement.
Le site a été a également été équipé de 2 nouveaux tunnels de lavage (Hobart), contre un seul précédemment, l’un dédié aux couvercles et aux caisses de livraison, l’autre aux bacs gastro qui, avec leur QR code, sont identifiés par des capteurs situés à l’entrée des lignes de lavage et tracés (Bibak et Checkpoint). Soit un investissement global de plus de 4 M€ , bacs compris.
« Une ergonome, une adjointe à la prévention des équipes ont été associés à la réflexion, précise la directrice. Nous avons travaillé avec Happymanut. Les agents sont équipés de 2 exosquelettes actifs à la plonge et nous avons investi dans des chariots à niveau constant, élaborés sur mesure avec l’aide des ergonomes de la ville. Au niveau de l’allotissement, nous allons installer 4 potences, chacune dédiée à un produit pour soulager les opérateurs lors de la manipulation des cagettes pleines de bacs inox ».

Sandra Estrade dirige la cuisine centrale. ©Restauration21

Les bacs gastro sont identifiés par des capteurs situés à l’entrée des lignes de lavage et tracés. ©Restauration21
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