225 articles publiés dans la catégorie "Bio"

18/11/2021

Avec 37 % de produits bio, le coût denrées d’un repas à la cantine est de 2,14 euros

Au 1er janvier 2022, la restauration collective devra servir 50 % de produits dits durables dont 20 % de bio (en valeur). Les cantines sont-elles prêtes ?

Les chiffres 2021 de la 5e enquête de l’Observatoire de la restauration collective bio et durable de l’association Un plus Bio tombent à pic à la veille de la date couperet de la loi Egalim. Au 1er janvier 2022, la restauration collective devra servir 50 % de produits dits durables dont 20 % de bio (en valeur). Les 6 766 cantines étudiées  (contre 1 200 en 2017) qui servent 1,2 million de repas  chaque jour affichent une part (en valeur) de bio dans les assiettes de 37 %, dépassant ainsi le seuil de la loi Egalim. L’étude combine 2 sources de données : celles collectées par l’enquête en ligne annuelle de l’Observatoire et celles issues des audits menés par Ecocert «En Cuisine».

Souvent perçu comme un frein à l’utilisation du bio en restauration collective, le coût denrées par repas n’est pas forcément corrélé à la quantité de produits utilisés selon l’Observatoire. Parmi les collectivités qui ont un coût denrée compris entre 1,8 € et 2 € par repas, la part de bio varie entre 7 % et 100 %. Plus particulièrement en restauration scolaire : à 2,06 € pour un repas contenant moins de 20 % de bio, le coût denrées moyen passe à 2,02 € pour un repas comprenant 20 à 40 % de produits bio. Sur l’échantillon étudié, le coût denrées d’un repas contenant 37 % de produits est de 2,14 €. (suite…)

12/07/2021

Les produits bio ont reculé en RHD en 2020

La restauration a acheté pour 505 M€ de produits issus de l’agriculture biologique.

Sans surprise, le marché des produits bio en restauration s’est contracté en 2020, dans un contexte de fermeture des restaurants et des cantines scolaires, alors que le marché de la consommation de produits issus de l’agriculture biologique, tout circuit confondu, affiche une croissance annuelle de plus de 10,4% et franchit les 13 Mds€. Avec un  panier moyen de 188 € par an et par habitant, ces achats  représentent 6,5 % de la dépense alimentaire des ménages.
Les professionnels de la RHD ont acheté pour 505 M€ de produits issus de l’agriculture biologique, un montant en recul de 21 % par rapport à la valeur des achats de 2019, selon les chiffres dévoilés par l’Agence bio courant juillet. La part de la restauration commerciale est de 215 M€ (-14 % depuis 2019) et celle de la restauration collective de 290 M€  (-25 % depuis 2019).
La loi Egalim et le seuil de 20 % de produits bio servis en restauration collective au 1er janvier 2022 devrait booster les achats de la restauration. « 20 % de bio en restauration collective, c’est un marché de 1,4 M€ pour les producteurs français » soulignes Laure Verdeau, la directrice de l’Agence bio.  En 2019, la part de bio servis en restauration collective était de 5 à 6 %.

 

La RHF a acheté pour 640 M€ HT de produits bio en 2019

26/01/2021

Transgourmet Natura, première marque propre bio du marché de la RHF

Lancée en ce début d’année par Transgourmet, Transgourmet Natura comprend une trentaine de références destinées aux professionnels de la restauration commerciale, de la restauration collective, et du secteur de la boulangerie-pâtisserie. Le résultat d’un « travail réalisé en quelques mois seulement (…),  fruit de la mobilisation [des] équipes malgré la crise sanitaire et de la cohésion internationale du Groupe Transgourmet qui a décidé de lancer simultanément cette marque dans plusieurs pays » explique l’enseigne sur son site internet. Produits d’épicerie, produits frais et laitiers, fruits et légumes de saison, volailles et viande, la marque propre bio du grossiste est composée pour moitié de produits français. D’ici le printemps, la gamme devrait atteindre une centaine de références.

Outre cette nouvelle proposition, le grossiste référence 650 produits bio de toutes marques.

Lire :

La viande bio progresse en RHD

Le label Ecocert « En Cuisine » révise ses exigences à la hausse et anticipe l’entrée en vigueur de la loi Egalim

La RHF a acheté pour 640 M€ HT de produits bio en 2019

13/01/2021

Laure Verdeau prend la direction de l’Agence Bio

Laure Verdeau a pris ses fonctions le 11 janvier.

Le groupement d’intérêt public chargé du développement, de la promotion et de la structuration de l’agriculture bio française fêtera ses 20 ans en novembre prochain.

L’Agence Bio annonce l’arrivée de sa nouvelle directrice, Laure Verdeau. Spécialiste du secteur alimentaire, elle a accompagné en 10 ans la stratégie de développement de plus d’une centaine de PME françaises, comme consultante indépendante puis au sein de Bpifrance. Afin de tirer parti de la transition alimentaire, Laure Verdeau a structuré l’accompagnement d’entreprises du secteur agroalimentaire via la montée en gamme et notamment la labellisation Agriculture Biologique. Diplômée de l’ESSEC et de Sciences Po Paris, elle a démarré sa carrière chez Bain & Company. (suite…)

11/12/2020

La viande bio progresse en RHD

Malgré une année 2020 assez difficile pour le secteur,  les efforts de la filière pour satisfaire les diverses attentes des consommateurs sont récompensés.

Les  Français  plébiscitent la viande bio selon la 6e vague de l’étude (1) réalisée cette année par l’Ifop pour la Commission bio d’Interbev, l’Association Nationale Interprofessionnelle de l’Élevage et des Viandes. 72 % des consommateurs de produits carnés déclarent manger de la viande bio. Le sondage confirme que la consommation de viande bio reste stable et qu’elle bénéficie d’une image positive auprès des consommateurs. 2 évolutions notables sont mises en exergue. D’une part, les plus gros consommateurs se recrutent chez les plus de 50 ans et les catégories socio-professionnelles supérieures. D’autre part, la viande bio réalise une très belle percée en RHD, résultat  des efforts de toute la filière pour satisfaire les diverses attentes des consommateurs, malgré un contexte économique 2020 ardu pour le secteur.

7,6 % de la viande bio consommée en France  est absorbée par la restauration hors domicile, « cette dernière attestant de volumes encore modestes, mais en très nette augmentation (+ 34 % vs 2018) » précise Interbev dans un communiqué.  Comme l’an dernier, les grandes et moyennes surfaces arrivent en tête des ventes (56,1 %), suivies des magasins spécialisés (14,7 %), des boucheries artisanales (12,2 %), de la vente directe (9,3 %). (suite…)

07/12/2020

PUR etc. atteint les 100 % de produits bio

Servie dans des bocaux, l’offre est zéro déchet. ©PUR Etc

PUR etc. veut devenir la première enseigne de restauration Coopérative, 100% bio, zéro déchet et inclusive.

L’enseigne strasbourgeoise  l’avait annoncé pour la fin de l’année. C’est chose faite ! Les 12 restaurants PUR etc. affichent désormais une carte 100 % bio. A sa création il y a 10 ans, l’offre était composée de 40 à 50 % de produits issus de l’agriculture biologique, puis le seuil des 80 % a été franchi. « Nous avons progressé en privilégiant les acteurs locaux sur la zone du Grand Est » résume Vincent Viaud, cofondateur du concept avec Héloïse Chalvignac. Pour gravir la dernière marche, les restaurateurs ont renforcé leur collaboration avec la ferme Saint-Blaise, la plateforme de producteurs bio alsaciens Solibio, Sorbiop pour les glaces ou encore des grossistes bio tels que la SCOT La Cigogne et Biocoop Restauration pour les produits secs, frais et les fruits et légumes. La viande bio, forcément plus chère, était une pièce centrale du dispositif. Poulet, bœuf, porc proviennent du Comptoir des viandes bio  détenu par une structure d’éleveurs. «Nous avons sauté le pas tout en essayant de contenir les prix mais forcément le tout bio a une incidence sur le prix de vente. Passer de 80 %  de produits bio à 100 %, c’est 10 à 20 % de hausse des coûts matière non carne. Quant à la viande, c’est pratiquement 50 % d’augmentation » poursuit le patron.  La carte d’automne des restaurants a amorcé une petite transition tarifaire, le prix des plats carné ayant augmenté d’un euro pour un ticket moyen situé entre 11 et 15 €. (suite…)

19/11/2020

Le label Ecocert « En Cuisine » révise ses exigences à la hausse et anticipe l’entrée en vigueur de la loi Egalim

Ecocert «En Cuisine» concerne  l’assiette et la démarche globale de l’établissement. ©Ecocert

Une démarche de progrès en 3 niveaux pour contribuer à la transition des systèmes agricoles et alimentaires.

Le label Ecocert « En Cuisine » impose des critères au contenu de l’assiette et à l’établissement en faveur des produits bio, locaux, de la valeur nutritionnelle des menus et de la démarche en matière de protection de l’environnement mise en place. Depuis sa création il y a 7 ans, 2 000 sites de restauration et cuisines centrales se sont engagés dans la démarche basée sur 3 niveaux d’avancement. Pour coller à la loi Egalim qui impose 20 % de produits bio en valeur servis en restauration collective au 1er janvier 2022, Ecocert publie aujourd’hui une nouvelle version de son référentiel, laquelle entrera en application en même temps que la loi Alimentation. Le seuil d’introduction de produits bio dans la prestation de restauration passe de  10 à 20 % pour le niveau 1 avec l’obligation d’atteindre 25 % en 2 ans. Le seuil du pourcentage bio des 2 niveaux 2 et 3 est relevé respectivement à 40 % et 60 %. Le niveau excellence à 80 % est toujours conservé. (suite…)

20/07/2020

La RHF a acheté pour 640 M€ HT de produits bio en 2019

Alors que le marché de la consommation de produits issus de l’agriculture biologique, tout circuit confondu, affiche une croissance annuelle de plus de 1,4 Md€ de 2018 à 2019 et atteint 11,93 Mds €, les performances de la RHF restent modestes. Selon les chiffres de l’Agence bio, les achats de produits bio en restauration hors foyer en 2019 sont évalués à 640 M€, soit une progression de +16,4 % depuis 2018.

La part de la restauration collective est de 389 M€, une progression de +21,3 % de 2018 à 2019, plus faible que celle enregistrée sur la période précédente (+ 28,3 % entre 2017 et 2018). Ces chiffres confirment les tendances du dernier Baromètre d’introduction des produits biologiques en restauration hors foyer de l’Agence BIO/CSA Research de septembre 2019, qui mettait en exergue un dynamisme moins fort d’introduction de produits bio en restauration collective qu’en 2018. (suite…)

10/05/2020

Participez à l’enquête annuelle de l’Observatoire national de la restauration collective bio et durable

Rendez-vous sur le site  de l’Observatoire national de la restauration collective bio et durable qui lance son enquête annuelle 2020. Depuis 3 ans, il collecte, analyse et met à disposition de tous les pratiques, les leviers et les freins de collectivités engagées pour une alimentation bio et durable. Son enquête renseigne 90 % des critères de la loi Egalim qui impose à la restauration scolaire de servir 50 % de produits durables dont 20 % issus de l’agriculture biologique en 2022.

Le  questionnaire en ligne interroge les collectivités et les établissements (élus, services et équipes restauration) sur le fonctionnement des cantines, les pratiques mises en œuvre pour plus de qualité et les politiques publiques alimentaires. En complément, les audits du label «En Cuisine » de  l’organisme certificateur Ecocert fournissent  à l’Observatoire les données de 10 indicateurs collectées lors des audits des cantines engagées dans le label En Cuisine.

Retrouvez les résultats de l’enquête 2019. Les résultats de l’édition 2020 seront dévoilés  à l’occasion de la célébration des Victoires des cantines rebelles le 14 octobre 2020 à l’Hôtel de ville de Paris.

17/02/2020

À l’Écopôle de Sénart, la légumerie bio transformera entre 2 000 à 3 000 tonnes de légumes par an

L’EPA Sénart a vendu à la Coopérative Bio d’Ile-de-France un foncier d’ un hectare. ©EPA Sénart.

Inaugurée fin janvier sur l’Ecopôle de Sénart à Combs-la-Ville (77), la nouvelle légumerie 100 % bio et locale, mise en place par la  SCIC Coopérative Bio d’Ile-de-France, alimentera des crèches parisiennes, des lycées et collèges de la région, la commune de Fontenay-sous-Bois, les communes adhérentes du Siresco, et les arrondissements de la ville de Paris. «La transformation est le maillon indispensable des filières d’approvisionnement bio locales, notamment pour la restauration collective scolaire», explique Nathalie Zanato, directrice de la Coopérative Bio d’Ile-de-France. « La légumerie permettra d’adapter l’offre à la demande, d’être au plus près du consommateur francilien, en apportant une valorisation des produits aux producteurs de la coopérative.» Le site de 1 300 m2 comprend également des espaces de stockage réfrigéré, de logistique et des locaux sociaux. (suite…)

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