323 articles publiés dans la catégorie "En bref- Actu"

07/02/2010

Simplifiez-vous le DD selon la CGPME

La Commission Environnement et Développement durable de la CGPME publie une fiche pratique sur l’introduction d’une démarche responsable et respectueuse de l’environnement dans les petites et moyennes entreprises. « Protéger l’environnement, veiller à la qualité des relations humaines et du dialogue social tout en améliorant ses performances : le développement durable s’intègre inévitablement dans le quotidien des entreprises. Vous adoptez surement des règles de développement durable sans le savoir. Cette fiche va vous permettre d’avoir une vision d’ensemble et de mesurer l’implication de votre entreprise dans cette démarche » précisent les auteurs en introduction. Les thèmes abordés sont :

La maîtrise des  coûts :

Le traitement des déchets

La formation des salariés :

Le recrutement diversifié

La santé et la sécurité au travail et la gestion des risques

Les achats responsables et durables

Extrait :

« Processus d’intégration du développement durable dans les PME :

Pour introduire le développement durable dans vos structures, vous pouvez mettre en place un plan d’actions par étape pour évaluer et améliorer votre niveau d’engagement. Le système d’évaluation porte sur 4 axes : stratégie, management, résultats et performance. Il s’agit à partir d’un questionnaire d’établir un diagnostic et d’élaborer un bilan d’accompagnement pour intégrer progressivement la démarche développement durable dans votre entreprise ».

Téléchargement Simpliez-vous-le-developpement-durable CGPME

01/02/2010

La Mie Câline investit 5,3M€ dans une plate-forme de distribution économe

LMC_si�geDepuis janvier 2010, l’enseigne La Mie Câline centralise la totalité de l’approvisionnement de ses magasins  sur une nouvelle plate-forme de distribution situé à Saint-Jean de Monts (85). 5,3 M€ ont été investis dans ce nouvel outil permettant à l’enseigne (qui en 2008 créait un groupe de travail Développement durable)  de progresser dans sa démarche de préservation de l’environnement.

La gestion de l’eau : 4 600 m3 d’eau économisés sur un an (consommation annuelle de 30 foyers)
– Système de récupération des eaux de pluie pour le nettoyage des camions et les sanitaires de la plateforme.
– Récupération de l’eau de refroidissement des condenseurs.
– Economiseurs d’eau sur les sanitaires.

Les économies d’énergie : 1 400 000 Kw/h par an (consommation annuelle de 150 foyers)
– Mise en place de membranes solaires sur la toiture (production 40 000 Kw/h par an).
– Implantation d’une toiture végétalisée pour réguler la température ambiante des bureaux (réduction de l’usage de la climatisation et du chauffage).
– Installation d’une pompe à chaleur.
– Récupération d’énergie des gaz de réfrigération pour produire de l’eau chaude sanitaire et chauffer les bureaux.
– Mise en place d’un chauffe-eau solaire pour la production d’eau chaude du laboratoire R&D et le préchauffage de l’eau utilisée pour les process de production.
– Réorganisation et optimisation du système d’éclairage.
– Extension du réseau Gestion Technique Centralisée pour maîtriser les consommations énergétiques des sites.

 La gestion des déchets :
– Recyclage des déchets (bennes sélectives – pesage, mesurage et compactage des volumes – mise sur rétention des liquides – revalorisation des déchets) et réduction du volume de déchets en amont.
– Construction d’une station d'épuration écologique avec lits de roseaux pour le traitement des boues.

Un nettoyage plus écologique :
– Construction d’une station de lavage de camions avec utilisation d'eau de pluie et chauffage d'eau par un système de panneaux solaires.
– Adoption d’un système de vapeur sèche pour le nettoyage des lignes et des sols pour limiter l'utilisation de détergents.
– Utilisation de produits de nettoyage à base d'enzymes, plus respectueux de l'environnement.

En mars 2009, La Mie Câline a rejoint  le Club Génération Responsable.

 

26/01/2010

A Aix-en-Provence, Atelier-Mandarine cherche chef renommé pour déjeuner responsable

Situé dans la ZUP d'Aix-en-Provence (13), en rez-de-chaussée d'un HLM, Atelier-Mandarine et sa dynamique présidente Maryse Meziat insèrent depuis 1996 du personnel non qualifié dans le monde de la restauration, en cuisine et en salle. Delphine, sa petite-fille de 20 ans reprend peu à peu le relais et travaille comme assistante de direction dans la structure. L’établissement fonctionne grâce à 5 personnes en insertion et 3 personnes hors insertion.
Aujourd’hui, à l'heure ou la responsabilité sociétale des entreprises est mise en avant, l’association fait appel à la solidarité de la profession. Elle recherche un chef renommé désireux de s’impliquer dans la promotion de l’art culinaire en réalisant un plat du jour, à l'heure du déjeuner en semaine dans à l’atelier, avec les personnes en formation. Les objectifs de cette opération sont de :
– sensibiliser les médias, les institutionnels, les professionnels et les particuliers en leur faisant connaître l’action d’Atelier-Mandarine.
– offrir à son  personnel la possibilité de côtoyer un grand chef et d’élaborer avec lui un plat du jour hors du commun.
– montrer aux personnes dans la précarité et aux jeunes que la restauration peut être un tremplin professionnel performant pour des candidats motivés.
– offrir aux clients d’Atelier-Mandarine un déjeuner exceptionnel sous l'égide d'un grand chef en conservant ses prix bas
– montrer à la profession que cette voie de professionnalisation non scolaire peut être tout aussi efficace qu'un cursus classique par la voie de l'apprentissage ou de la formation initiale.

Ce déjeuner solidaire devrait avoir lieu en mars ou en avril prochain. Renseignements et contacts : www.atelier-mandarine.fr, Jean-Pascal Léger, jp.leger@tr6.fr, Atelier-Mandarine, 22 bis Bd Schweitzer, 13090 Aix-en-Provence, tél : 04 42 52 39 52.

25/01/2010

A Quinoé, Marion Streiff et Mélissa Sanchot posent les jalons du restaurant équitable

Quinoé

Attention, les deux jeunes-femmes derrière le comptoir de vente à gauche de l’entrée du restaurant Quinoé, rue des Mathurins (Paris VIIIe) ne sont pas des étudiantes. Marion Streiff (26 ans) et Mélissa Sanchot (24 ans) sont les patronnes de ce jeune  (lui aussi ! deux semaines) concept de restauration. Le principe : initier la démarche la plus responsable possible, étant donné les contraintes techniques et financières, à tous les niveaux du fonctionnement du restaurant : alimentaire (carte et approvisionnement), équipement, consommation d’énergie, d’eau, tri et déchets. « Notre logique consiste à agir au mieux, tout en proposant une offre moderne et actuelle. On ne prétend pas ne faire aucune faute. Au cœur de notre concept, il y a le commerce équitable » expliquent  Marion et Mélissa qui assurent deux services : le déjeuner (ticket moyen à12 euros- un plat, un jus, un dessert) et « l’aper’éthique »  (une assiette de tapas,8,80 €) jusqu’à 21 heures.

La carte, l’approvisionnement

P1050404 Tous les plats sont composés d’un maximum de produits issus du commerce équitable labellisés Max Havelaar (Ethicable, Alter Eco), en générale  la céréale accompagnant le légume et la bouchée (viande, poisson, végétarienne), les 3 éléments clés d’une recette. Le bio (AB) concerne le frais, les fruits et légumes (Gourmets primeurs à Rungis). Les poissons sont issus de la pêche durable.

Pour élaborer leur cahier fournisseurs, les filles ont mené un véritable travail d’enquête : les épices proviennent de l’Herbier du Diois, situé dans la région de Grenoble, Etika  (café), Ethik boissons, Ethiquable et Alter Eco pour les jus de fruits livrés en gros conditionnement (PED) et revendus dans des petits flacons (30 cl) de verre consigné. A la carte également : vins et bières bio (Blonde, blanche, ambrée, chataigne Moulin d’Ascq) et le Bio Cola.

A l’offre restaurant, s’ajoute un rayon épicerie avec une cinquantaine de références labellisées Max Havelaar.

Le process de fabrication :

P1050406 En cuisine dès 7 heures 30, Marion et Mélissa réalisent des recettes élaborées en partenariat avec Jean-Sébastien Bompoil et Philippe Kartz, deux chefs de l’Atelier des chefs où les deux jeunes-femmes ont effectué un stage marketing en sortant de l’école de commerce. Dans la foulée, Marion a complété sa formation par un stage intensif de cuisine à l’Ecole Lenôtre (78) durant 6 mois. Les recettes chaudes (veloutés, plats) sont cuites à la vapeur, placés dans des bocaux en verre. Ils seront réchauffés à la commande. Les desserts (crumbles) sont également vendus en bocaux. Un commis leur prête main forte.

Le matériel :

Les recettes sont servies dans des bocaux en verre consignés (un euro pour les plus gros, et 50 centimes pour les petits contenants). « On ne demande pas aux clients de les laver », précisent Melissa et Marion. Les couverts ont biodégradables, fabriqués en cellulose par la société Calita (Pays-Bas). Légèrement teintés, les verres sont en verre recyclés.

Equipement :

La cuisine a été aménagée par M. Dupuis de la société Cita. « Nous avons choisi le lave vaisselle le plus économique en haut de la gamme [Elettrobar, Pluvia]. » précise Mélissa

Peinture naturelle sur les murs, parquet certifié FSC, tables et chaises en bois massif certifié, meubles de la Compagnie du Commerce équitable, les filles ont essayé de faire le maximum. Les éléments de décoration proviennent de revendeurs d’artisanat équitable. Le comptoir, réalisé sur mesure, est en écorce de noix de coco récupérée. « On s’appuie sur les labels les plus reconnus », ajoute Marion. En salle, des petites étiquettes expliquent la démarche.

La marque des produits d’entretien est Bioveba.

La consommation en eau et en énergie

Les cuisinières surveillent de près les consommations. En particulier, elles effectuent un relevé de la consommation électrique deux fois par semaine. L’électricité est fournie par Planète oui avec un contrat stipulant que 20 %provient d’énergies renouvelables  (éolien, biomasse et solaire). Sur les luminaires, des ampoules basse consommation et des leds.

Tri et déchets

P1050415 La vaisselle en verre permet de réduire les déchets. Les clients sont invités à trier lorsqu’ils rapportent leurs plateaux : déchets alimentaires et couverts bio-dégradables d’un côté, papier et emballages de l’autre. Les restauratrices ont obtenu de la mairie des poubelles supplémentaires pour le carton.

P1050408 Toutes deux issues de deux écoles de commerce, Mélissa (à gauche) et Marion se sont rencontrées lors d’un stage marketing à l’Atelier des chefs. C’est Marion qui a eu l’idée du concept en octobre 2008 et Melissa l’a rejointe en mars 2009.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

21/01/2010

Malongo mise sur l’éco-conception

Malongo, torréfacteur et leader du marché du café issu du commerce équitable, participera à la finale nationale des Trophées INPI de l’Innovation, à Paris le 26 janvier 2010. Sélectionnée, le 23 octobre 2009, lors de la finale régionale (PACA) des Trophées INPI de l’Innovation, la PME de Carros (06) confirme le dynamisme de sa politique d’innovation en matière d’éco-conception de ses machines à café en partenariat avec l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie). Une activité qui  représente aujourd’hui 15% de son volume d’affaire. L’entreprise qui, en 1982 a pris le virage du commerce équitable, s’investit  sur la conception de machines à café basées sur le concept du «pré-dosé» «Technologie 123 Spresso», qu’elles soient en version grand public, professionnelles ou semi-professionnelles. En 2008, 1,3% du CA (80 M€) ont été consacrés à la recherche et au développement de l’enseigne qui compte 247 brevets, 81 modèles et  253 marques.

21/01/2010

Robert Petit fait la promo de ses emballages bois sur TF1

 

Robert Petit, le patron d’A Toutes Vapeurs (Paris) et Président du Leaders Club France, a mis en avant ses emballages en bois dans la minute « C’est ma Terre », émission écologique sur TF1, dédiée aux initiatives DD.

« Avoir un fonctionnement éthique tout en gérant les contraintes économiques »

A l’occasion de l’ouverture du 3e restaurant A Toutes Vapeurs, rue de L’Echelle à Paris, Restauration21 avait rencontré son concepteur, Robert Petit. Alors que son offre produite est aboutie – des plats de produits frais cuits à 116°C à la vapeur saturée- et correspond bien à une exigence de qualité, de goût, d’équilibre alimentaire, le patron reconnaissait qu’il est encore difficile d’étendre  la réflexion environnementale sur tout le périmètre de son activité. Exemples révélateurs.

Le mobilier ?

« Aujourd’hui, les 3 ou 4 grands fournisseurs de mobilier de restauration ne sont pas encore capables de proposer des produits labellisés garantissant des matières premières respectueuses de l’environnement à un prix comparable à celui des produits classiques ».

L’équipement ?

« Nous avions envisagé des projets d’équipements « verts », on a du abandonner. La démarche n’est pas évidente pour un indépendant. En fait, il s’agit d’avoir un fonctionnement éthique tout en gérant les contraintes économiques. Nous avons travaillé sur le fonctionnement du produit mais pas sur celui du magasin. C’est pourtant une dimension à prendre en compte ».

 

20/01/2010

Les emballages recyclables sont-ils vraiment recyclés ?

La question nous vient d’Outre-Atlantique. Lu sur le site canadien d’Alternative Channel (http://www.alternativechannel.tv/blog/fr/index/2010/01/11/), l’article intitulé « St-Hubert devient vert » d’Alexa Tymocko présente la nouvelle gamme d’emballage 100 % recyclable de l’enseigne de rôtisserie de poulet : « Boîte individuelle fait de carton 100% recyclé et 35% postconsommation, contenant à salade de chou en plastique PETE 100% recyclable, plateau-repas et sac en papier brun 100% recyclables ainsi que contenant à sauce en carton à 93% et à 7% PEBD » L’auteur qui a testé le coffret fait un constat en demi-teinte : « Par contre, le recyclage comporte ses limites et surtout dans le domaine de la restauration. Je me suis retrouvée face à un dilemme lorsque ce fut le temps de laver les contenants pour les mettre dans ma boîte de recyclage. La boîte individuelle jaune était souillée de gras (frites et poulet). Je n’étais plus certaine de pouvoir recycler ma boîte de carton dite 100% recyclable. J’ai alors consulté Montréal recycle et découvert que les papiers et cartons souillés ou gras ne sont pas acceptés dans les bacs de recyclage. J’ai donc seulement recyclé le contenant à sauce et le contenant à salade de chou, le sac de papier étant lui aussi plein de résidus de matières grasses. Quelle déception! ». Pour voir l’animation : Les nouveaux emballages St-Hubert .

 

17/01/2010

Le sort du thon rouge est peut-être entre vos mains

A l’instar des chefs des de l’association Relais&Châteaux (lire la note : https://www.restauration21.fr/restauration21/2009/11/les-cuisiniers-des-relais-ch%C3%A2teaux-sengagent-pour-une-p%C3%AAche-durable-.html), les restaurateurs peuvent peser de tout leur poids en faveur de la sauvegarde du thon rouge en ne le proposant plus du tout à leur carte. Une action pas si petite que cela en raison du retard pris par la France à afficher sa position officielle en matière de protection de cette espèce menacée de disparition. Du choix de la France pourrait dépendre la position finale de la Communauté européenne (balancée entres les pays « contre » la consommation de thon rouge et les pays situés autour de la Méditerranée et pratiquant ce type de pêche) lors de la prochaine conférence des parties de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacée d'extinction (CITES).

·     Rendez-vous au Seafood Summit 2010 du 31 janvier au 2 février 2010 à Paris : http://www.allianceproduitsdelamer.org et http://www.allianceproduitsdelamer.org/seafoodsummit.php

Lire également sur Restauration21 :

·     « Les choix des restaurateurs peuvent faire une vraie différence pour les océans », https://www.restauration21.fr/restauration21/2009/11/les-choix-des-restaurateurs-peuvent-faire-une-vraie-diff%C3%A9rence-pour-les-oc%C3%A9ans.html

·     « Acheter du poisson : les bonnes questions à poser », https://www.restauration21.fr/restauration21/2009/12/acheter-du-poisson-les-bonnes-questions-%C3%A0-poser.html

17/01/2010

Des conférences sur le bio et les allergènes en restauration à Agecotel à Nice

Le salon Agecotel (24ème salon professionnel de la filière hôtellerie-restauration du Grand Sud) qui se déroulera au Palais des Expositions à Nice (06)  du dimanche 31 janvier au mercredi 3 février inclus proposera des conférences axées développement durable.

·     Dimanche 31 janvier : 14h30-17h00 / Salle de Conférence Agecotel.

Conférence Alimentation, Santé, Environnement les Avantages du Bio.

 

Modérateur : Jean Montagard, Intervenants: Philippe Desbrosses, Philippe Courbon, Martine Grimaldi, HanhNguyen Ngoc.
 Le Dimanche 31 janvier s’ouvriront les portes d’Agecotel, 24ème salon professionnel de la filière hôtellerie-restauration du Grand Sud et rendez-vous obligé des CHR et des collectivités qui cherchent à accroître leurs performances.

 

·     Lundi 1er février : 17h00 / Salle 3ème étage.

« S.O.S des allergiques lancé aux Chefs de cuisine » (durée : 45 minutes).

Conférence de sensibilisation des professionnels de la restauration et des élèves des lycées hôteliers au problème de l’allergie alimentaire, animée par Jean-Bernard Vitiello – France 3.

·     Mardi 2 février : 14H30 à 17h00 / Salle de conférence Agecotel.

Conférence «Les Attentes en Alimentation Bio en Restauration Collective».

 

Modérateur : Christian Felter, Intervenants : Philippe Courbon, Martine Grimaldi, Caroline Rouveyrol, JosetteHart, Madame Pomero, Jean Luc Bonhomme, Christophe Baccialoni, Madame Muriel, Jean Federzoni, Marie Laure Gutierrez, Vincent Markovic, Jean Montagard.

 

Programme  sur www.agecotel.com

 

 

14/01/2010

Le SYNEG veut établir des fiches techniques sur les qualités environnementales des équipements de cuisine professionnelle

Le SYNEG (Syndicat National de l’Equipement des Grandes Cuisines) entend bien jouer un rôle dans la mise en place de normes environnementales appliquées au gros équipement de cuisine professionnelle (cuisson, préparation, manutention, réfrigération). Mercredi 13 janvier, lors de l’une des conférences données dans le cadre du Salon Ecorismo (Nantes), le Syndicat a présenté sa position et ses actions menées dans le cadre d’une démarche de développement durable. Déjà fortement impacté par les directives en matière de sécurité, d’hygiène, le secteur de la construction de gros matériel de cuisine doit prendre en compte de nouvelles contraintes environnementales : réglementation WEES et ROHS, REACH, éco-conception, émission  des GES (Gaz à effet de serre), gestion et traitement des emballages… « Nous devons devancer Bruxelles pour éviter que l’on  nous impose des mesures d’exécution inapplicables » a explique Thierry Allix, Secrétaire général du SYNEG. Celui-ci travaille actuellement à la définition de méthode de calcul de performances énergétiques sur les matériels de cuisson, réfrigération et laverie. Au niveau européen, l’EFCEM établit des référentiels par produits, fixant des méthodes qui soient approuvées par l’ensemble des constructeurs, la Commission Européenne devant publier des mesures exécutoires d’ici un an en s’appuyant sur des audits réalisés par des cabinets spécialisés. Des auditeurs que le SYNEG souhaite rencontrer afin de leur soumettre ses études en matière de calcul de performances énergétique des équipements.

La question de la fin de vie des équipements de grande cuisine

L’élimination des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) fait l’objet de deux directives européennes et d’un décret qui s’appliquent aux équipements des cuisines professionnelles. La réglementation impose aux producteurs (producteur, importateur, revendeurs sous marque propre) d’assurer l’organisation et le financement de l’enlèvement et du traitement des déchets issus d’équipements électriques et électroniques professionnels mis sur le marché à partir de 13 août 2005. Pour les équipements vendus antérieurement à cette date, les détenteurs ne doivent pas supporter les coûts liés à la collecte et au recyclage (sauf si accord différent entre les producteurs).

Les acheteurs (restaurateurs, professionnels des métiers de bouche) doivent être informés du dispositif mis en place par les producteurs pour les équipements en fin de vie.  Afin de couvrir ses adhérents au niveau national, le SYNEG a conclu un partenariat avec RECY’STEM-PRO, une société de services qui gère la collecte des DEEE et effectue les déclarations correspondantes auprès des services de l’ADEME. Les détenteurs d’équipement en fi de vie   appellent RECY’STEM-PRO qui se charge de la collecte et facture aux producteurs le service, 50 membres SYNEG étant adhérents à ce dispositif. « Nous avons demandé à l’ADEME d’engager des actions à l’encontre des producteurs non inscrits à l’ADEME et ne jouant pas le jeu », précise Thierry Allix. Au niveau des coûts, la dépense facturée par le collecteur est contrebalancée par le prix de revente des matières recyclables contenues dans les EEE et restituée par RECY’STEM-PRO. Renseignements : syneg@syneg.org

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