317 articles publiés dans la catégorie "En bref- Actu"

11/02/2010

La feuille verte devient le nouveau logo pour les produits biologiques de l’UE

Logo bio UE Verte et étoilée, ainsi se présente la feuille stylisée, nouveau logo de l’Union européenne pour les produits biologiques. Ce logo, élu parmi trois propositions par les internautes dans le cadre d’un concours organisé par la Commission européenne, sera obligatoirement apposé, à partir du 1er juillet 2010, sur tous les produits biologiques préemballés élaborés dans les États membres de l’Union et répondant aux normes requises. Pour les produits importés, il sera facultatif. L’apposition, à côté du logo de l’UE, d’autres logos à caractère privé, régional ou national, sera autorisée.

09/02/2010

Bio : La problématique de l’approvisionnement

A Agecotel, à Nice (06), les intervenants se sont succédé lors de la conférence « Attentes en Alimentation Bio en Restauration Collective », le 2 février dernier. L’occasion d’illustrer, par le biais des interventions des participants, la problématique de l’adéquation entre l’offre et la demande.

La demande

Nicolas Bailleux, Directeur qualité et Développement durable de Sodexo

 « Nous nous sommes heurtés à un déficit de produits bio face à la demande des collectivités locales clientes. Nous nous sommes rendu compte qu’une très grande partie des fruits et des légumes était importée et que cela constituait une aberration environnementale. Nous souhaitons que les engagements de nos clients se traduisent en développement de surface agricole bio » déclarait-il en début d’intervention. Selon lui, il existe deux façons d’introduire le bio : l’événementiel et par ligne de produits. Dans ce cas, il s’agit, au sein d’une famille de produits, de mettre un produit systématiquement en bio, comme un laitage ou un fruit afin de donner lisibilité aux producteurs.

« Les producteurs bio n’ont pas besoin de nous, ils travaillent en remise directe. Pour les inciter à travailler avec nous, il faut que nous leur proposions des contrats et que de cette façon nous allions chercher les producteurs qui hésitent » a-t-il ajouté. Deux axes de travail complémentaires se profilent pour les opérateurs de restauration collective : une approche locale (fruits et légumes frais). A  Brest, par exemple,  les écoliers ont depuis 2007 carottes, salades, pommes de terre, pain et yaourts bio locaux. Et enfin, le développement de filière nationale sur des produits phares,  yaourts et pâtes par exemple. Sodexho s’approvisionne en pâtes bio chez  Alpina Savoie tandis qu’un éleveur de poulets bio vendéens lui vend toute sa production. Et Nicolas Bailleux de conclure : « La clé du succès réside dans la connaissance de  son périmètre. Il faut rester dans son rôle et être capable de s’engager ».

L’offre en région

Muriel Aubert, Société Ambres :

Créée en octobre 2006 et située à Mejannes les Ales (30), Ambre (Approvisionnement et menu bio pour la restauration) propose environ 1500 références à la restauration commerciale et collective. Elle dispose d’une plate-forme pour les produits frais, secs, surgelés et ultra frais. « Nous devons gérer des contraintes temporelles et qualitatives très fortes. Les menus évoluent tous les mois ou deux  mois et ils sont grammés en fonction des saisons et du coût matière » a expliqué Muriel Aubert. Ambres assure le  stockage, le suivi de commande, l’expédition et la livraison des établissements. Ses clients sont de taille diverse et servent de  20 repas à 27 000 repas par jour. L’entreprise accompagne également les transformateurs.

Jean Féderzoni, NaturDis

Grossiste d’Azur Restauration (Sogérès Côte d’Azur).

Agriculteur depuis 1959 au plan de Grasse, en bio depuis 1970, Jean Féderzoni est également grossiste en produits bio. « Je me suis empoisonné avec des pesticides », explique-t-il simplement. Installé à Grasse (06), il est référencé par de grands groupes de restauration collective et travaille notamment avec Azur Restauration (Sogérès Côte d’Azur). Créée en 1984, Naturdis emploie 40 salariés dont 10 dédiés à la collectivité. Elle est dotée d’un entrepôt à tri température. Pour assurer son approvisionnement, elle a signé des accords de partenariat avec des producteurs et des groupements de producteurs (Agribio 06 et 83, à Nantes, Nîmes et dans le Sud Ouest de la France). Une plate-forme a été créée pour la région Paris Nord-Lyon.

 

08/02/2010

«Le cochonnet du Larzac», une viande bio pour restaurateurs exigeants

Eleveurs Sur leur domaine baptisé «Terres libres», Nicolas Brahic et Eric Simon  élèvent  des  « cochonnets  de lait plein air en agriculture biologique » à Saint-Maurice Navacelles (34). Leur souhait : proposer une viande de qualité savoureuse, et respecter l’animal dans son environnement naturel. La commercialisation des bêtes a débuté en 2008 avec un joli coup d’essai : le premier cochonnet bio est vendu au restaurant Louis XV d’Alain Ducasse à Monaco. Un an plus tard, le nom « Cochonnets du Larzac » est adopté.

Sevré à 7 semaines, le Cochonnet du Larzac pèse entre 12 et 20 kilos de carcasse, au dessus de la moyenne générale. Il est peu gras, sa peau est croustillante, et sa viande rosée et tendre. Elevé dans de grands espaces, près de 80 hectares, il  a bénéficié de tous les bienfaits du lait de sa mère et est nourri aux céréales 100% biologiques (maïs, blé. orge, féverole, tourteau de soja) complétant ainsi son alimentation de base d’herbes, de racines et de vers de terre. Aujourd’hui, Eric Simon et Nicolas Brahic produisent 20 cochons de lait par semaine, tous âgés de 7 à 10 semaines.

Sur les conseils du boucher Yves-Marie Le Bourdonnec  (Asnières), des chefs parisiens l’ont  déjà mis à leur carte :   Eric Briffart au Georges V, William Ledeuil à Ze Kitchen Galerie par William Ledeuil, Stéphane Jégo  à l’Ami Jean.

« Dans cette catégorie de produits où l’on ne trouve que du cochon de lait en général de peu de qualité, le Cochonnet du Larzac se distingue », explique Yves-Marie Le Bourdonnec. Son conseil : l’acheter en entier ce qui suppose de savoir le travailler en entier. Les destinations sont les suivantes :

·    Les épaules à faire confire à basse température.

·    Le gigot cuit à l’os comme un jambon d’York.

·    Les selles : garder la peau pour les faire dorer dans une sauteuse.

·    La pluma (échine) : à la sauteuse (le top selon Yves-Marie Le Bourdonnec)

Yves-Marie Le Bourdonnec ©Photo Martine Murat Le Cochonnet du Larzac est le 1er produit bio qu’Yves- Marie travaille dans sa boucherie. Contact : 01 47 93 86 37, yves-marie.le-bourdonnec@wanadoo.fr

©Photo Martine Murat

07/02/2010

Amélie Langlais et Camille Chabal placent le bio sur le haut du podium de la Main d’or à Agecotel

Plat Amélie Langlais Plat Camille Chabal   
 Ce sont toutes les deux des cuisinières, l’une seconde Laurence Salomon au restaurant Nature et Saveurs à Annecy (74), l’autre est élève en BTS à l’école hôtelière d’Avignon (84). Amélie Langlais et Camille Chabal ont remporté la première édition de la Main d’or, le 3 février à Agecotel à Nice (06). Une première, ce concours étant uniquement ouvert au genre féminin, réalisé avec des produits bio et jugé par un jury composé de chefs cuisinières et de journalistes. Outre une place en haut du podium dans les catégories professionnelles et élèves,  les deux lauréates partagent le goût de la créativité, l’enjeu étant d’élaborer une recette de concours, à base de bar,  avec son « volet artistique ».

Dans la catégorie cuisinières confirmées,  Priscilla Texier de La Table dePimprenelle à Valbonne (06) et Simone Imbert du restauran L’Alizé à La Farlède (83) se classent respectivement seconde et troisième. Tout comme Marine Lopez du lycée métiers de l’hôtellerie à Toulouse (31) et de Maeva Lezaud du lycée Jules Fery à Montpellier (34), dans la catégorie élèves cuisinières.

©Photo Frédéric Santos

Main d'or-Agécotel Podium

Le concours était placé sous la Présidence d'honneur de Léa LINSTER, élue "Chef de l'année 2009" par le Gault-Millau Belux. La Présidente du Jury était Nicole Rubi (La Petite Maison à Nice).Les chefs membres du jury étaient Reine Samut (Auberge de la Fenière à Lourmarin), Josy Jo (restaurant Josy Jo à Cagnes-sur-mer), Annie Claire Lamand ( La Bastide gourmande à La Colle sur Loup), Hermance Carro (Le relais à Seillans), Fabienne Pradier (La Régate  à Cagnes-sur mer) et Brigitte Autier (chef consultante Terroir@venir).

Les journalistes de Restauration21, Cuisine TV, Direct 8 « à vos fourchettes », Le Chef/Grande cuisine, Télé star/Tele poche/Maison française, Marie Claire/agenda Fig Mag, complétaient le jury.

07/02/2010

Simplifiez-vous le DD selon la CGPME

La Commission Environnement et Développement durable de la CGPME publie une fiche pratique sur l’introduction d’une démarche responsable et respectueuse de l’environnement dans les petites et moyennes entreprises. « Protéger l’environnement, veiller à la qualité des relations humaines et du dialogue social tout en améliorant ses performances : le développement durable s’intègre inévitablement dans le quotidien des entreprises. Vous adoptez surement des règles de développement durable sans le savoir. Cette fiche va vous permettre d’avoir une vision d’ensemble et de mesurer l’implication de votre entreprise dans cette démarche » précisent les auteurs en introduction. Les thèmes abordés sont :

La maîtrise des  coûts :

Le traitement des déchets

La formation des salariés :

Le recrutement diversifié

La santé et la sécurité au travail et la gestion des risques

Les achats responsables et durables

Extrait :

« Processus d’intégration du développement durable dans les PME :

Pour introduire le développement durable dans vos structures, vous pouvez mettre en place un plan d’actions par étape pour évaluer et améliorer votre niveau d’engagement. Le système d’évaluation porte sur 4 axes : stratégie, management, résultats et performance. Il s’agit à partir d’un questionnaire d’établir un diagnostic et d’élaborer un bilan d’accompagnement pour intégrer progressivement la démarche développement durable dans votre entreprise ».

Téléchargement Simpliez-vous-le-developpement-durable CGPME

01/02/2010

La Mie Câline investit 5,3M€ dans une plate-forme de distribution économe

LMC_si�geDepuis janvier 2010, l’enseigne La Mie Câline centralise la totalité de l’approvisionnement de ses magasins  sur une nouvelle plate-forme de distribution situé à Saint-Jean de Monts (85). 5,3 M€ ont été investis dans ce nouvel outil permettant à l’enseigne (qui en 2008 créait un groupe de travail Développement durable)  de progresser dans sa démarche de préservation de l’environnement.

La gestion de l’eau : 4 600 m3 d’eau économisés sur un an (consommation annuelle de 30 foyers)
– Système de récupération des eaux de pluie pour le nettoyage des camions et les sanitaires de la plateforme.
– Récupération de l’eau de refroidissement des condenseurs.
– Economiseurs d’eau sur les sanitaires.

Les économies d’énergie : 1 400 000 Kw/h par an (consommation annuelle de 150 foyers)
– Mise en place de membranes solaires sur la toiture (production 40 000 Kw/h par an).
– Implantation d’une toiture végétalisée pour réguler la température ambiante des bureaux (réduction de l’usage de la climatisation et du chauffage).
– Installation d’une pompe à chaleur.
– Récupération d’énergie des gaz de réfrigération pour produire de l’eau chaude sanitaire et chauffer les bureaux.
– Mise en place d’un chauffe-eau solaire pour la production d’eau chaude du laboratoire R&D et le préchauffage de l’eau utilisée pour les process de production.
– Réorganisation et optimisation du système d’éclairage.
– Extension du réseau Gestion Technique Centralisée pour maîtriser les consommations énergétiques des sites.

 La gestion des déchets :
– Recyclage des déchets (bennes sélectives – pesage, mesurage et compactage des volumes – mise sur rétention des liquides – revalorisation des déchets) et réduction du volume de déchets en amont.
– Construction d’une station d'épuration écologique avec lits de roseaux pour le traitement des boues.

Un nettoyage plus écologique :
– Construction d’une station de lavage de camions avec utilisation d'eau de pluie et chauffage d'eau par un système de panneaux solaires.
– Adoption d’un système de vapeur sèche pour le nettoyage des lignes et des sols pour limiter l'utilisation de détergents.
– Utilisation de produits de nettoyage à base d'enzymes, plus respectueux de l'environnement.

En mars 2009, La Mie Câline a rejoint  le Club Génération Responsable.

 

26/01/2010

A Aix-en-Provence, Atelier-Mandarine cherche chef renommé pour déjeuner responsable

Situé dans la ZUP d'Aix-en-Provence (13), en rez-de-chaussée d'un HLM, Atelier-Mandarine et sa dynamique présidente Maryse Meziat insèrent depuis 1996 du personnel non qualifié dans le monde de la restauration, en cuisine et en salle. Delphine, sa petite-fille de 20 ans reprend peu à peu le relais et travaille comme assistante de direction dans la structure. L’établissement fonctionne grâce à 5 personnes en insertion et 3 personnes hors insertion.
Aujourd’hui, à l'heure ou la responsabilité sociétale des entreprises est mise en avant, l’association fait appel à la solidarité de la profession. Elle recherche un chef renommé désireux de s’impliquer dans la promotion de l’art culinaire en réalisant un plat du jour, à l'heure du déjeuner en semaine dans à l’atelier, avec les personnes en formation. Les objectifs de cette opération sont de :
– sensibiliser les médias, les institutionnels, les professionnels et les particuliers en leur faisant connaître l’action d’Atelier-Mandarine.
– offrir à son  personnel la possibilité de côtoyer un grand chef et d’élaborer avec lui un plat du jour hors du commun.
– montrer aux personnes dans la précarité et aux jeunes que la restauration peut être un tremplin professionnel performant pour des candidats motivés.
– offrir aux clients d’Atelier-Mandarine un déjeuner exceptionnel sous l'égide d'un grand chef en conservant ses prix bas
– montrer à la profession que cette voie de professionnalisation non scolaire peut être tout aussi efficace qu'un cursus classique par la voie de l'apprentissage ou de la formation initiale.

Ce déjeuner solidaire devrait avoir lieu en mars ou en avril prochain. Renseignements et contacts : www.atelier-mandarine.fr, Jean-Pascal Léger, jp.leger@tr6.fr, Atelier-Mandarine, 22 bis Bd Schweitzer, 13090 Aix-en-Provence, tél : 04 42 52 39 52.

25/01/2010

A Quinoé, Marion Streiff et Mélissa Sanchot posent les jalons du restaurant équitable

Quinoé

Attention, les deux jeunes-femmes derrière le comptoir de vente à gauche de l’entrée du restaurant Quinoé, rue des Mathurins (Paris VIIIe) ne sont pas des étudiantes. Marion Streiff (26 ans) et Mélissa Sanchot (24 ans) sont les patronnes de ce jeune  (lui aussi ! deux semaines) concept de restauration. Le principe : initier la démarche la plus responsable possible, étant donné les contraintes techniques et financières, à tous les niveaux du fonctionnement du restaurant : alimentaire (carte et approvisionnement), équipement, consommation d’énergie, d’eau, tri et déchets. « Notre logique consiste à agir au mieux, tout en proposant une offre moderne et actuelle. On ne prétend pas ne faire aucune faute. Au cœur de notre concept, il y a le commerce équitable » expliquent  Marion et Mélissa qui assurent deux services : le déjeuner (ticket moyen à12 euros- un plat, un jus, un dessert) et « l’aper’éthique »  (une assiette de tapas,8,80 €) jusqu’à 21 heures.

La carte, l’approvisionnement

P1050404 Tous les plats sont composés d’un maximum de produits issus du commerce équitable labellisés Max Havelaar (Ethicable, Alter Eco), en générale  la céréale accompagnant le légume et la bouchée (viande, poisson, végétarienne), les 3 éléments clés d’une recette. Le bio (AB) concerne le frais, les fruits et légumes (Gourmets primeurs à Rungis). Les poissons sont issus de la pêche durable.

Pour élaborer leur cahier fournisseurs, les filles ont mené un véritable travail d’enquête : les épices proviennent de l’Herbier du Diois, situé dans la région de Grenoble, Etika  (café), Ethik boissons, Ethiquable et Alter Eco pour les jus de fruits livrés en gros conditionnement (PED) et revendus dans des petits flacons (30 cl) de verre consigné. A la carte également : vins et bières bio (Blonde, blanche, ambrée, chataigne Moulin d’Ascq) et le Bio Cola.

A l’offre restaurant, s’ajoute un rayon épicerie avec une cinquantaine de références labellisées Max Havelaar.

Le process de fabrication :

P1050406 En cuisine dès 7 heures 30, Marion et Mélissa réalisent des recettes élaborées en partenariat avec Jean-Sébastien Bompoil et Philippe Kartz, deux chefs de l’Atelier des chefs où les deux jeunes-femmes ont effectué un stage marketing en sortant de l’école de commerce. Dans la foulée, Marion a complété sa formation par un stage intensif de cuisine à l’Ecole Lenôtre (78) durant 6 mois. Les recettes chaudes (veloutés, plats) sont cuites à la vapeur, placés dans des bocaux en verre. Ils seront réchauffés à la commande. Les desserts (crumbles) sont également vendus en bocaux. Un commis leur prête main forte.

Le matériel :

Les recettes sont servies dans des bocaux en verre consignés (un euro pour les plus gros, et 50 centimes pour les petits contenants). « On ne demande pas aux clients de les laver », précisent Melissa et Marion. Les couverts ont biodégradables, fabriqués en cellulose par la société Calita (Pays-Bas). Légèrement teintés, les verres sont en verre recyclés.

Equipement :

La cuisine a été aménagée par M. Dupuis de la société Cita. « Nous avons choisi le lave vaisselle le plus économique en haut de la gamme [Elettrobar, Pluvia]. » précise Mélissa

Peinture naturelle sur les murs, parquet certifié FSC, tables et chaises en bois massif certifié, meubles de la Compagnie du Commerce équitable, les filles ont essayé de faire le maximum. Les éléments de décoration proviennent de revendeurs d’artisanat équitable. Le comptoir, réalisé sur mesure, est en écorce de noix de coco récupérée. « On s’appuie sur les labels les plus reconnus », ajoute Marion. En salle, des petites étiquettes expliquent la démarche.

La marque des produits d’entretien est Bioveba.

La consommation en eau et en énergie

Les cuisinières surveillent de près les consommations. En particulier, elles effectuent un relevé de la consommation électrique deux fois par semaine. L’électricité est fournie par Planète oui avec un contrat stipulant que 20 %provient d’énergies renouvelables  (éolien, biomasse et solaire). Sur les luminaires, des ampoules basse consommation et des leds.

Tri et déchets

P1050415 La vaisselle en verre permet de réduire les déchets. Les clients sont invités à trier lorsqu’ils rapportent leurs plateaux : déchets alimentaires et couverts bio-dégradables d’un côté, papier et emballages de l’autre. Les restauratrices ont obtenu de la mairie des poubelles supplémentaires pour le carton.

P1050408 Toutes deux issues de deux écoles de commerce, Mélissa (à gauche) et Marion se sont rencontrées lors d’un stage marketing à l’Atelier des chefs. C’est Marion qui a eu l’idée du concept en octobre 2008 et Melissa l’a rejointe en mars 2009.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

21/01/2010

Malongo mise sur l’éco-conception

Malongo, torréfacteur et leader du marché du café issu du commerce équitable, participera à la finale nationale des Trophées INPI de l’Innovation, à Paris le 26 janvier 2010. Sélectionnée, le 23 octobre 2009, lors de la finale régionale (PACA) des Trophées INPI de l’Innovation, la PME de Carros (06) confirme le dynamisme de sa politique d’innovation en matière d’éco-conception de ses machines à café en partenariat avec l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie). Une activité qui  représente aujourd’hui 15% de son volume d’affaire. L’entreprise qui, en 1982 a pris le virage du commerce équitable, s’investit  sur la conception de machines à café basées sur le concept du «pré-dosé» «Technologie 123 Spresso», qu’elles soient en version grand public, professionnelles ou semi-professionnelles. En 2008, 1,3% du CA (80 M€) ont été consacrés à la recherche et au développement de l’enseigne qui compte 247 brevets, 81 modèles et  253 marques.

21/01/2010

Robert Petit fait la promo de ses emballages bois sur TF1

 

Robert Petit, le patron d’A Toutes Vapeurs (Paris) et Président du Leaders Club France, a mis en avant ses emballages en bois dans la minute « C’est ma Terre », émission écologique sur TF1, dédiée aux initiatives DD.

« Avoir un fonctionnement éthique tout en gérant les contraintes économiques »

A l’occasion de l’ouverture du 3e restaurant A Toutes Vapeurs, rue de L’Echelle à Paris, Restauration21 avait rencontré son concepteur, Robert Petit. Alors que son offre produite est aboutie – des plats de produits frais cuits à 116°C à la vapeur saturée- et correspond bien à une exigence de qualité, de goût, d’équilibre alimentaire, le patron reconnaissait qu’il est encore difficile d’étendre  la réflexion environnementale sur tout le périmètre de son activité. Exemples révélateurs.

Le mobilier ?

« Aujourd’hui, les 3 ou 4 grands fournisseurs de mobilier de restauration ne sont pas encore capables de proposer des produits labellisés garantissant des matières premières respectueuses de l’environnement à un prix comparable à celui des produits classiques ».

L’équipement ?

« Nous avions envisagé des projets d’équipements « verts », on a du abandonner. La démarche n’est pas évidente pour un indépendant. En fait, il s’agit d’avoir un fonctionnement éthique tout en gérant les contraintes économiques. Nous avons travaillé sur le fonctionnement du produit mais pas sur celui du magasin. C’est pourtant une dimension à prendre en compte ».

 

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