137 articles publiés dans la catégorie "Gaspillage"

19/05/2020

Too Good To Go à la rescousse des grossistes

©Too Good To Go

13 000 paniers ont été sauvés en 8 semaines.

Suite à la fermeture des CHR le 14 mars, de nombreux grossistes se sont retrouvés dans l’impossibilité d’écouler leurs stocks.  Pour éviter qu’ils ne partent à la poubelle, Too Good To Go a développé des partenariats sur mesure avec Transgourmet, Pomona, Sysco et le réseau Krill. Ceux-ci sont mis en relation avec des associations partenaires qui récupèrent des dons alimentaires. Ils peuvent également revaloriser leurs invendus sous la forme de paniers « surprise », vendus entre 9,99 € et 40 € selon leur taille, soit un tiers de leur prix non remisé. Une fois son panier payé via l’appli, l’utilisateur se rend à l’entrepôt pour le récupérer.

Lucie Basch, fondatrice et présidente de Too Good To Go explique : «Too Good To Go s’est mobilisé dès le début de la crise pour apporter son expertise aux professionnels de la distribution RHD qui se retrouvaient avec des stocks importants de nourriture à écouler. Grâce à nos contacts avec des associations et notre communauté de 6 millions d’utilisateurs, nous avons pu proposer à chaque partenaire une solution adaptée à ses besoins et ses contraintes et 13 000 paniers ont pu être sauvés de la poubelle en 8 semaines. Alors que la réouverture des cafés et restaurants est encore incertaine, nous sommes plus que jamais prêts à aider tous les professionnels à lutter contre le gaspillage alimentaire.»

16/03/2020

Fermeture des cantines et restaurants d’entreprises – Don et congélation pour sauver les stocks de produits alimentaires

©Restauration21

Depuis lundi 16 mars, la fermeture des écoles, collèges, lycées, universités pour contrer l’épidémie de coronavirus, et donc la fermeture des cantines scolaires signifie la perte de millions de repas. Même chose pour les restaurants d’entreprises désertés par les salariés invités à télétravailler ou mis au chômage partiel. Comment sauver ces surplus de la poubelle  ?

– Le don : Les surplus peuvent être donnés à des association caritatives habilitées.
Lire : Don des surplus alimentaires en restauration collective : une ordonnance en précise les modalités
Rappelons que les opérateurs de la restauration collective, privée et publique, qui produisent  plus de 3 000 repas par jour doivent proposer une convention aux associations habilitées d’aide alimentaire pour le don de denrées non consommables et  non vendues.

L’Agores a mis en ligne sur son site internet  une fiche faisant le point sur le cadre juridique et les modalités de don alimentaire pour la restauration collective.

Des application digitales facilitent la mise en relation : Phenix, Eqosphere, Click&Don. (suite…)

25/10/2019

Opération « Plateaux zéro gaspi » à la Défense

©Restauration21

8 348, c’est le nombre de plateaux vides, sans reste de repas, sur un total de 16 048 comptabilisés par les équipes de la plonge au niveau des zones de débarrassage des 15 restaurants d’entreprise  des membres de l’association La Défense des Aliments, sociétés de restauration, gestionnaires de tours du quartier d’affaires mobilisés contre le gaspillage alimentaire. Un état des lieux chiffrés réalisé le 16 octobre, lors du service du déjeuner dans le cadre de l’opération « Je m’engage dès aujourd’hui pour un plateau zéro gaspi » qui conclut que seulement 52,02 % des convives consomment toute la nourriture qu’ils se sont servie au self.

Dans les 2 selfs du  restaurant inter entreprise (RIE)  de la tour D2  gérée par Foncia IPM, la lutte contre le gaspillage alimentaire passe par la régulation de la consommation du pain. Deux campagnes de pesée ont été organisées dans les restaurants  (Elior). Le  couperet est tombé : 35 kg environ de pain sont jetés par semaine, soit 225 unités par jour, malgré la tarification à 0,19 € le 2e morceau de pain. Au self, des affichettes alertent les  convives : une baguette jetée, c’est 150 l d’eau gaspillée. Les cuisiniers qui servent sur les postes chauds rappellent également le message. « Nous voulons mettre en évidence, avec des chiffres, que la plupart des convives  créent du gaspillage » explique José Pereira, directeur des 5 points de restauration situés dans la tour. (suite…)

23/10/2019

Don des surplus alimentaires en restauration collective : une ordonnance en précise les modalités

Publiée au Journal officiel du 22 octobre, une ordonnance du gouvernement étend  les dispositions de la loi du 11 février 2016 relative à la lutte contre le gaspillage alimentaire, dite loi Garot, aux secteurs de la restauration collective et l’agroalimentaire. Les opérateurs de la restauration collective, privée et publique, qui produisent plus de 3 000 repas par jour devront proposer une convention aux associations habilitées d’aide alimentaire pour le don de denrées consommables et non vendues. Même chose pour les entreprises de l’industrie agroalimentaire réalisant un chiffre d’affaires annuel supérieur à 50 M€.

Tous auront au préalable à réaliser un diagnostic incluant l’approvisionnement durable en denrées alimentaires. Cette mesure entrera en vigueur dans un délai d’un an à compter de la publication de l’ordonnance. Mais le calendrier s’accélère dès le 1er janvier 2020, échéance à laquelle ces opérateurs devront rendre publics leurs engagements en faveur de la lutte contre le gaspillage alimentaire. De plus, interdiction leur est faite de rendre impropres à la consommation les invendus alimentaires encore consommables. Les contrevenants s’exposeront  à une amende de 3 750 € qui peut être assortie d’une peine complémentaire d’affichage ou de diffusion par voie de presse. (suite…)

14/10/2019

Serbotel 2019 – Une table-ronde sur le gaspillage alimentaire animée par Restauration21 le 21 octobre

Rendez-vous le 21 octobre de 12 heures à 13 heures sur l’Espace Démos Conférences du salon Serbotel,  dans le Grand Palais, niveau 3 du Parc des Expositions à Nantes (44). Au programme : une heure d’échanges autour d’ initiatives de professionnels de la restauration commerciale pour lutter contre le gaspillage alimentaire en amont, pendant et après le service.

Les intervenants seront :
Coralie Menuge, restaurant (zéro déchet) Jargus à Nantes, adhérente GNI Grand Ouest ;
Didier Fontes, chef du Comptoir Joa (Casino des Pins) aux Sables d’Olonne et adhérent UMIH 85 ;
Claire Pennarun, vice-présidente des Traiteurs de France , en charge du dossier RSE, directrice générale de la Maison Pennarun ;
Bruno Houppermans, créateur de l’entreprise Chef’Eco (meuble de tri pour la restauration) et de l’appli Click&Don ;
Alain Godicheau, réseau Restau’Co (restauration collective en gestion directe).

Durant toute la durée du salon, des temps forts seront dédiés à la restauration responsable.

Télécharger une invitation.

www.serbotel.com

Du 20 au 23 octobre, Parc des Expositions, Nantes.

14/10/2019

Gaspillage alimentaire – Plus de 100 articles sur Restauration21 à la disposition des professionnels

Plateau restauration scolaire

©Restauration21

Comment réduire les quantités jetées en restauration commerciale et collective ?
Retrouvez sur Restauration21 les initiatives et les bonnes pratiques mises en œuvre par des professionnels de plus en plus engagés.
Comment ? En allant directement sur la rubrique gaspillage.

En 2016, l’Ademe chiffrait à 10 millions de tonnes la quantité de nourriture gaspillée en France chaque année, tous les acteurs et toutes les filières alimentaires confondus, soit 18 % de la production alimentaire. Considérant que 9 643 millions de repas sont consommés hors domicile en France, l’agence évaluait à 1,33 millions de tonnes de produits (soit 21 kg par personne et par an) la masse de pertes et gaspillages en restauration commerciale et collective.  Soit un coût financier de 2,13 milliards d’euros et un impact carbone de 2 034 900 tonnes équivalent CO2.

Programmée le 16 octobre, la Journée Nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire, poursuit l’objectif d’inciter à réduire de 50 % le gaspillage sur l’ensemble de la chaîne alimentaire à l’horizon 2025.

14/10/2019

Restauration d’entreprise : 71 % des salariés veulent réduire le gaspillage alimentaire

A l’occasion de la Journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire, le 16 octobre, l’association  Paris La Défense dévoile  les résultats du sondage mené fin septembre auprès de plus de 400 salariés du quartier d’affaires de l’ouest parisien. Il s’agissait d’y évaluer l’ampleur du gaspillage alimentaire, de connaître l’état d’esprit des salariés y travaillant et de déterminer leur capacité à adopter des comportements de consommation plus responsables dans leur restaurant d’entreprise.

Les résultats sont plutôt encourageants ; 61% des salariés sont conscients d’occasionner du gaspillage alimentaire lorsqu’ils déjeunent dans leur restaurant d’entreprise et ils sont 71 % prêts à modifier leurs habitudes afin de limiter les quantités jetées. Et ce, de multiples façons : 75 % des salariés affirment être prêts à payer leur pain dans leur restaurant d’entreprise, 90 % sont enclins confirmer la veille leur présence au déjeuner, 86 % accepteraient d’avoir un choix plus limité au menu en fin de service et 43 % se disent prêts à acheter, auprès de leur restaurant d’entreprise, certains plats invendus pour les emporter. (suite…)

24/09/2019

L’antigaspi et le tri au programme du Bocuse d’Or France 2019

Serge Vieira, Nicolas Gruner (Meilleur Commis), Tom Meyer (Bocuse d’argent), Davy Tissot (Bocuse d’Or France 2019), Romain Masset (Bocuse de bronze). © Studio Julien Bouvier

«Tu ne gaspilleras pas, tu ne jetteras pas ». Gare au candidat qui ne respectait le 6e commandement (sur 10) du Bocuse d’Or dont la sélection France s’est déroulée les 23 et 24 septembre à la Maison de la Mutualité (Paris 5e). La lutte contre le gaspillage alimentaire, l’optimisation de l’utilisation des matières premières et le tri des déchets, qui pesaient 75 points sur 600 pour la partie cuisine, étaient dans la ligne de mire des 4 chefs du jury cuisine.
« On leur demande de travailler la ressource au maximum. Les morceaux non utilisés ne doivent pas aller à la poubelle, expliquait Serge Vieira, Bocuse d’Or 2005. Faire attention au tri, c’est aussi une bonne façon d’organiser son box de travail ». Des contraintes qui semblaient bien gérées pour certains : le premier jour des épreuves, un candidat est venu avec ses 2 poubelles qu’il a placées dans son box.

Sur 5 heures, le programme était dense pour les 8 candidats : sublimer l’artichaut à travers une assiette végétale, servi froid au chaud pour 8 personnes et décliné de 3 façons minimum ;  sortir un plat chaud de lapin en barons pour 8 personnes avec 3 garnitures. Comment évaluer le gaspillage dans ce marathon ?  Juste avant le début des épreuves, les candidats se servent en matières premières, en fonction de leurs recettes. En rapprochant la quantité prise et le résultat final sur l’assiette ou le plateau, le jury évalue le gaspillage éventuel . «Un candidat qui servirait l’équivalent de 2 artichauts alors qu’il en a pris au départ une dizaine serait pénalisé » poursuit le président de la Team France. (suite…)

03/06/2019

Entre 12 500 à 13 600 repas seraient jetés par les restaurants d’entreprises de La Défense

Entre 6 et 9 tonnes de nourriture encore consommable seraient jetées quotidiennement sur l’ensemble des restaurants d’entreprises du quartier de La Défense. Soit entre 12 500 à 13 600 repas perdus. Cette estimation repose sur les résultats de 2 campagnes de pesées menées dans les  tours d’Allianz France, Arpège (Elior), Eurest (Compass), Mazars et Suez, extrapolés aux 70 tours et 180 000 salariés de Paris La Défense, dont la moitié déjeunerait dans un restaurant collectif d’entreprise. L’audit retient comme base un repas complet de 550 à 600 grammes.

Lors de 2 campagnes de pesées de 3 jours, en juillet 2018 et janvier 2019, les quantités servies aux convives, celles jetées par ceux-ci, celles jetées et celles conservées en cuisine ont été mesurées avec une méthodologie commune. Entre les 2, une série de premières actions menées au sein des restaurants ont permis de réduire de  23 % le gaspillage. (suite…)

27/05/2019

Elior va donner ses surplus alimentaires à la Fédération Française des Banques Alimentaire

Jean-François Marty, directeur des Affaires publiques d’Elior et Laurence Champier, directrice fédérale des Banques Alimentaires ©Elior France.

Grâce  à un accord cadre signé le 23 mai entre Elior et la Fédération Française des Banques Alimentaires (FFBA), les 66 cuisines centrales et 9 700 restaurants du premier ont la possibilité de donner leurs surplus alimentaires – produits bruts ou produits cuisinés – via le maillage nationale des 79 banques alimentaires avec 5 400 associations locales. Scolaire, santé, entreprise.., tous les segments  d’activité du restaurateur sont concernés. Chaque banque alimentaire interviendra de 2 manières. Soit directement, en récupérant les dons auprès des établissements Elior et en trouvant elle-même les associations à qui les remettre. Soit indirectement, en référençant l’association qui viendra récupérer les dons auprès de l’établissement et qui les distribuera aux destinataires finaux. Une première expérimentation sera prochainement lance à Lyon.

« Travailler avec Elior est une formidable opportunité pour le réseau des Banques Alimentaires. Nous espérons ainsi aller encore plus loin dans nos actions de lutte contre le gaspillage alimentaire et conforter notre engagement auprès des personnes bénéficiaires de l’aide alimentaire », se félicite  Laurence Champier, directrice fédérale des Banques Alimentaires. (suite…)

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